mercredi 30 octobre 2024

 

Monsieur le Bourgmestre,

Mesdames et Messieurs du Collège Echevinal

De la ville de Bruxelles et Office du Tourisme

 

Bruxelles, le 30 octobre 2024

 

J’ai l’honneur de vous faire part d’une initiative personnelle, qui ne devrait engager que moi-même   pour une lettre ouverte qui vous serait destinée ; d’abord à vous, en premier lieu, en suite aux restaurateurs de la Petite rue des Bouchers, et à différents journaux bruxellois.  J’ai la faiblesse de croire utile de donner voix à une idée   qui m’obsède déjà depuis quelques décennies, concernant la Petite rue des Bouchers qui me paraît, en toute modestie, un moyen de lui redonner la joie d’y circuler.  

 

Ah oui, j’oubliais, qui suis-je pour aborder ce sujet ?   Simplement l’ancien patron de plusieurs restaurants dans les années de 69 et 87 : La Bergerie, la Petite Provence, le Marenostrum et la Chèvre folle, enseignes, toutes sises   dans la Petite rue des Bouchers.

Certes, je tiens à préciser ne plus avoir aucun droit et titre dans ce quartier de l’Îlot Sacré depuis 1986.

 

Veuillez agréer, Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les Echevins, l’assurance de ma parfaite considération

 

 

Georges Salles Froès 133 av. Gevaert 1332 Rixensart

 

: « g.salles.froes@gmail.com » ; Portable 0489 56 50 89 ;

 

 

Merci de prendre connaissance de la copie de mon blog : « mesparaboles.blogspot.be » :

lundi 28 octobre 2024

Pour RP

La victoire de la lauréate du prix Nobel de littérature 2024, la Sud-Coréenne Han Kang pour l’ensemble de ses œuvres dont son roman « La Végétarienne », où je concluais par ces lignes :

 Eh bien, cela me donne une idée pour parler d’un maillon faible « la Petite rue des Bouchers » à transformer, au cœur de Bruxelles.  N’est-ce pas la Capitale de l’UE ?

 Voilà l’idée :

" Manger végétarien dans la petite rue des Bouchers »

 Paradoxe pour frapper l'opinion et susciter la curiosité ; et arriver à convaincre tous les restaurateurs de cette « straatje » (ruelle en flamand) pour qu’ils s’unissent pour cette pratique culinaire ??? Je sais, c’est du délire, de l’utopie en plein.   Enfin, si je m’en réfère à mes Maîtres dont Théodore Monod, pour ne citer que ce savant qui, à plus de quatre-vingt-dix ans, traversait le Sahara à dos de Méhari et lui donnait l’inspiration : « L’Utopie c’est quelque chose qui doit encore arriver ! »

Mais ce qui est déjà arrivé, c’est qu’il y a de plus en plus de Végétariens en ce troisième Millénaire ;  d’autant plus   parmi les étudiants, les artistes, les scientifiques, journalistes et les membres de l’Union siégeant à Bruxelles.   Après tout, ne sont-ils pas en première loge pour observer l’évolution du Vivant  

 Cependant moi, qui connus et profitai des Trente glorieuses de la Petite rue des Bouchers (entre 60 et 90), - patron de la Bergerie, la Petite Provence, le Marenostrum et la Chèvre folle... que je démissionnerai en 1987, suite à un revirement existentiel, en me consacrant à la poésie et la chanson - quand il m’arrive de passer dans ce quartier, c’est des larmes qui me coulent du visage, et pas que de nostalgie.  Tout semble éteint, triste à mourir. 

 La Petite rue des Bouchers pleure et semble m’appeler.  Ne m’avait-elle pas donné, à une certaine époque, tout ce que je pouvais rêver ?   

 Oui,   cette ruelle, depuis plus de trois décennies, est frappée d’opprobre, à cause (paraît-il)  de quelques restaurateurs douteux, où leur seul art était celui du racolage... le profit passait bien avant le bien-être des clients, les considérant comme des touristes de passage à plumer... qui effectivement ne reviendront plus jamais. Des rumeurs, peut-être exagérées, mais nous savons qu'elles ont la vie dure!   Les guides touristiques, bien obligés d’indiquer l’impasse du théâtre des Marionnettes de Toon en son milieu, avaient aussi pour mission d’avertir : « Surtout ne vous arrêtez pas dans cette rue ! ».

 Aussi je prie pour qu’un esprit nouveau pénètre ces restaurateurs ; qu’ils comprennent qu’ils peuvent (et devraient) devenir aussi les acteurs-artisans du monde de demain, où l'alimentaire est en première ligne... En fait, devenir eux-mêmes des ambassadeurs (et racoleurs peut-être dans le bon sens) d’une cuisine de santé à base végétarienne.   

  Ce serait un réveil spectaculaire !   Sûr que les Autorités communales, l’Office du tourisme et les Médias seraient les premiers heureux de renouer avec cette petite rue des Bouchers...qui retrouverait ses lettres de noblesse au cœur  de Bruxelles,  Capitale de l'Europe.

 En 1958, un petit Portugais, Lucio, mon   père, avec son épouse et ses six enfants débarqua au n°21 pour ouvrir le « Mouton d’or » avec comme slogan

« Manger portugais, dans le plus parisien des restaurants bruxellois » ?

Et cette petite rue, - déjà avant les années 1958, où, à la veille de l’Expo 58, il était même question de l’élargir pour plus d’accès vers la Grand-Place, mais aussi la nettoyer par la police des mœurs, considérée à l’époque comme un lieu de débauche... et que furent fermés ces bars louches où se prostituaient surtout des lesbiennes...d’ailleurs interdite d’accès aux militaires – s’éveilla d’un coup pour devenir la rue la plus animée de Bruxelles... 

             Jusqu’au moment où arrivèrent les spéculateurs et les marchands du temple. 

                                  Mais les temps changent, n'est-ce pas? 


lundi 21 octobre 2024

 

Quatre-vingt-deux balais, et toujours en vie...

 

Oh, ce n’est pas que je veuille parler de moi ! Cependant, en y réfléchissant bien, partant du principe qu’on a tous une part de responsabilité, en tant qu’Être à protéger et promouvoir la Vie sur notre planète, se référer à soi-même, vu que nous en sommes certainement le plus expert, a peut-être une certaine légitimité...Bien sûr,   à l’aune de l’intérêt général pour l’ensemble du Vivant.  

Combien de fois vais-je échapper à la mort ?  L’ange me protégeait-il ?

Au Portugal, sur la plage, je n’ai pas encore trente mois, mes parents ne voient pas la vague qui m’emporte.  Un homme, tout habillé, se précipitera pour me sauver ;

 Nous avons vingt ans, Lydia, collée à moi, sur mon  Harley, – course avec une MG sur la moyenne Corniche entre Grasse et Vallauris...Soudain à moins de quarante mètres, OOH!    un virage en épingle vu trop tard. La moto est  lancée à près de 100 Km/ à l’heure.   Vol plané assuré et adieu la vie ......Eh bien non, en freinant à mort, la vieille bécane de plus de trois cents kilos, se couche en dérapage contrôlé (que je ne contrôlais pas du tout), en faisant un tête à queue   de telle manière  qu'elle resta dans l'axe de la route, même à la sortie du virage. 

Arrivé, à Vallauris, le gars de la voiture sport me félicitera en levant le pouce.  S’il savait... je tremblais de partout, conscient que nous avions échappés à la chute mortelle ;  

 1971, 8 h. du soir, sur une route à deux bandes serpentant les hauts plateaux au nord de Madrid.  Pour rejoindre la Costa Del Sol dans le Sud, je suis au volant de la Mustang.  Hélène à ma droite endormie...à l’arrière, Jean-Michel et Tony.  Ils verront comme moi, brusquement, arrivant droit sur nous,  les phares d’un poids lourd en pleine vitesse, qui doublait un autre camion dans le virage. Par réflexe,  brusque coup de volant, je jette  la voiture contre le flanc de la montagne.  Le bolide, telle une locomotive, nous frôla, et nous rebondirons en tournoyant sur l’autre bord du ravin en équilibre...Hélène se réveillât... en pleine crise et se mit   à hurler.  Mais ouf, nous étions vivants !

 Et puis ce braquage dans notre maison, le 12 juillet 1981. Vers 9H du soir, je regardais la Télé : un film de guerre avec Antony Quin sur la libération de Rome des Nazis.  Mon épouse se détend dans notre chambre à l’étage.     Soudain, trois individus armés surgissent par la terrasse du jardin! Je hurle pour qu’Hélène s’enferme...Hélas, elle se demandera « qu’est-ce qu’il a à gueuler ? ».  Le plus grand des assaillants se lance dans l’escalier avec une carabine... les deux autres tentent de me bâillonner.  Pour se faire, celui devant moi dépose son flingue  sur la table du salon, pendant que  l’autre dans mon dos, essaye de me maintenir.  La force du désespoir,  je réussis à envoyer  un direct au menton du connard ayant lâché son arme  que j'agrippe  par le canon, mais lui  aussi, par la crosse  ...  Nous sommes là,  tous les trois à lutter…Bien que non  fumeur,   je vois cet  imposant cendrier en verre  sur le guéridon. En lâchant brusquement l'arme, j'arriverais  à le saisir, et pourrais sûrement  assommer  mon agresseur... Hélas, l’homme au fusil, arrive précipitamment, poussant Hélène devant lui. Là s’arrêtera, évidemment ma tentative à la James Bond.  Dès lors, le troisième homme se préparait à me scotcher les lèvres... et  pensais-je alors:  comment  pouvoir communiquer ? Car le numéro 2, le regard haineux, se frottant la joue enflée par mon uppercut, a son doigt sur la gâchette. Je sens sa détermination en visant ma tête, ... Ce qui me permettra de lancer  « Mais, qu’est-ce que tu aurais fait à ma place ? »

Je pense que ce petit transfert de personne, évitera un massacre.  Car d’après les experts de la PJ., nous étions des rescapés.  Car justement ce n’étaient pas des vrais gangsters ,    et dans l'affolement de ces amateurs  le pire aurait pu arriver.  D’ailleurs, ils furent arrêtés et condamnés à des peines de prison de deux à neuf ans.  Leur erreur, ayant emporté leur butin, provenant entre autre des recettes de nos restaurants, l'un d'eux, jouant le  boutiquier ambulant et honnête  sur la Grand place à Gand   déposait naïvement les chèques au porteur de nos clients à sa banque. Ce qui prouve aussi qu'ils n'en étaient pas à leur premier coup d'essai.  Ils savent que leurs victimes cambriolées ne remplissent les libellés des chèques  qu'au moment de les déposer au guichet de leur organisme financier.   Ce qu’ils ignoraient, c’est que dans nos restaurants,   les chèques  étaient automatiquement enregistrés par nos  caissières et nous possédions les doubles des récépissés.  Un simple coup de fil aux inspecteurs et, deux jours plus tard, les apprentis braqueurs étaient sous les verrous.  

 

Aussi, je me demande à mon âge, où la plupart de mes contemporains voguent dans l’au-delà, encore Michel Blanc, de dix ans mon cadet,  vient de nous quitter, peut-être qu’au fond mon rôle sur cette Terre n’est pas encore tout à fait accompli.

Il y a cette nouvelle lauréate (2024) du Prix Nobel de littérature, cette Sud-Coréenne, Han Kang dont un de ses ouvrages attire plus particulièrement mon attention « La Végétarienne ».

 

Eh bien, cela me donne une future petite idée pour parler d’un maillon faible « la Petite rue des Bouchers » à transformer,  au cœur de Bruxelles.  N’est-ce pas la Capitale de l’Europe ?

Plutôt que de me morfondre sur mon âge, il serait  temps de me magner le cul.  Je suis déterminé à tenter quelque chose (qui sait, la plus importante de ma vie?)...Que cela ne puisse pas aboutir, peut-être.   Mais ne rien tenter, il me semble que cela  me classerait avec certitude  parmi les lâches.

 

   

samedi 19 octobre 2024

                                                      

   Le Mal et le Bien



Sur une Musique de Jean-Marie Dorval qui m'inspira ces mots en 1999:


Le Mal ou le Bien 

C’est une vieille histoire
Le Mal ou le Bien
Fin d'un millénaire
Et toujours ce refrain

Des hommes sur des routes
Qui ne mènent à rien
Parce qu’ils ont des doutes
Est-ce mal ou bien

Combien de ruptures
Complices du Malin
Croyant être pures
Ont fait pire que bien

Est-ce bien ou mal
Question de maintien
Ou réponse fatale
Qui fait mal aux seins

Là-bas pas très loin
Ils quittent leurs biens
Envahis de haine
Alourdit leur peine

Que répondre à ça
Plus en plus de soldats
Défilent dans ce bal
Font-ils bien ou mal

Armée qui fait mal
Armée qui fait bien
On choisit son camp
Ou on fait semblant

Est-ce plus mal encore
Question de faire bien
Toute façon les morts
 Ne nous diront rien 

mardi 8 octobre 2024

 

Le passé...Le passé !  D’accord !  Il est assez normal de le tracer quelque part pour les générations futures...Que dans mon cas, j'en arrive à cette conclusion : " J'avais tout faux”, c’est tant mieux… question de préserver les miens ...qu'ils ne se fourvoient pas sur des chemins en apparence trop lumineux qui alors risquent d'éblouir et rendre aveugle comme ce fut mon cas...Avec du recul, on finit parfois à en être conscient.  Moment de répit aussi que de s'y bercer...Hélas, l’actualité vous rappelle à l’ordre ! 

 

      Je n'ai que dix-huit ans

Je n’ai que dix-huit ans

Dans ce combat de mille ans

Pour calmer cette révolte

J’ai besoin d’amitié

 

Méprisé rejeté

Avant de naître orphelin

De l’amour désinvolte

D’un couple sans destin

 

Plus d’amis plus d’études

Mon diplôme la solitude

Plus de famille  une vie rude

Sera mon premier prélude

 

Chacun a droit à l’amitié

Et je trouverai ma destinée

Pour vivre l’Éternité

Le vent la mer et le soleil

Nous porteront vers l’Éternel

 

Face à l’immensité

Des besoins de la cité

Là le cœur est second

Loin derrière la Raison

 

Compagnons de la rue

M’ont trouvé ingénu

M’ont promis beaucoup d’or

C’est un sort qui dévore

 

J’ai cherché la Lumière

Parcouru mers et terres

Pour trouver enfin nu

L’Amour m’est apparu*

 

De cet amour appelé Soleil

Dix mille enfants au cœur si pur

Qui même aux yeux de la Nature

Feront en sorte qu’elle s’émerveille

Car notre amour est éternel

Un clic pour écouter cette chanson

Je la dédie à Jean-Baptiste de la Salle et à Don Bosco

 

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVFbSVt8RdF7d1tYtIb666LPjZkW2i55ZRFDp9PrxuYBohyphenhyphenuFQTlCoC9Yzre55sFaYwynsg6CugKz1J_4pbI4eDsfG03PRUHTlqxfd6vOsuOMGi2RXPH-8g_55wA2g5pD3TMkgESOOHg/s320/l1960+Lambretta+%25282%2529.jpg

 

Ah oui,  que je suis fier sur ma Lambretta 125 cc ! .  La joie aussi des petits frères pour des  tours,  derrière sur le scooter,  dans le quartier!