Pour RP
La victoire de la lauréate du prix Nobel de littérature
2024, la Sud-Coréenne Han Kang pour l’ensemble de ses œuvres dont son roman
« La Végétarienne », où je concluais par ces lignes :
" Manger
végétarien dans la petite rue des Bouchers »
Mais ce qui est déjà arrivé, c’est qu’il y a de plus en plus de Végétariens en ce troisième Millénaire ; d’autant plus parmi les étudiants, les artistes, les scientifiques, journalistes et les membres de l’Union siégeant à Bruxelles. Après tout, ne sont-ils pas en première loge pour observer l’évolution du Vivant
La Petite rue des Bouchers pleure et semble m’appeler. Ne m’avait-elle pas donné, à une certaine époque, tout ce que je pouvais rêver ?
Oui, cette ruelle, depuis plus de trois décennies, est frappée d’opprobre, à cause (paraît-il) de quelques restaurateurs douteux, où leur seul art était celui du racolage... le profit passait bien avant le bien-être des clients, les considérant comme des touristes de passage à plumer... qui effectivement ne reviendront plus jamais. Des rumeurs, peut-être exagérées, mais nous savons qu'elles ont la vie dure! Les guides touristiques, bien obligés d’indiquer l’impasse du théâtre des Marionnettes de Toon en son milieu, avaient aussi pour mission d’avertir : « Surtout ne vous arrêtez pas dans cette rue ! ».
« Manger
portugais, dans le plus parisien des restaurants bruxellois » ?
Et cette petite rue, - déjà avant les années 1958, où, à la veille de l’Expo 58, il était même question de l’élargir pour plus d’accès vers la Grand-Place, mais aussi la nettoyer par la police des mœurs, considérée à l’époque comme un lieu de débauche... et que furent fermés ces bars louches où se prostituaient surtout des lesbiennes...d’ailleurs interdite d’accès aux militaires – s’éveilla d’un coup pour devenir la rue la plus animée de Bruxelles...
Jusqu’au moment où arrivèrent les spéculateurs et les marchands du temple.
Mais les temps changent, n'est-ce pas?
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