mardi 31 décembre 2024

 Eh oui, à fond l'ego, à la veille de la St Sylvestre.  Je vous le confesse par cette chanson  :


                                        Le Paumé (moi, quoi!)   






Le Paumé aventurier  


Trompette et clarinette : Willy Vandewael
Piano : Rudy Meynaert
Guitare:  Roland Kert
Drums:  Bob Darch
Arrangements et Basse:  Alan Booth

Je suis un paumé, j’ai quitté Paris,
Et je suis parti oubliant mes souliers
J’ai très vite compris que je suis un paumé…un paumé

Car figurez-vous que mes pieds trop mous
N’ont pas résisté au premier petit trou
Je suis un paumé, pas un aventurier.
  Moi l’aventurier!

Je suis un paumé, pas un aventurier
On me l’avait bien dit
De ne pas quitter Paris

Et moi le bourgeois, d’un timide pas
J’ai emmené ma croix sur le dos de ma foi
En cherchant le bonheur,
J’étais tout en sueur. 
 Moi l’aventurier!

J’allais bien me nourrir de ciel et d’amour ; 
Oubliant l’estomac,  plus de problème de foie.
Mais au premier Carrefour,
  Je craquai pour des p’tits fours.
Moi l’aventurier !

Je suis un gourmand, pas un aventurier
On me l’avait bien dit 
  De ne pas quitter Paris

De belles phrases à l’envers,  me prenant pour Voltaire
Et c’est en globe-trotters que je fis le tour de la terre
Je n’ai pas eu très peur :
La « Diners » près du cœur.
Moi l’aventurier! 

J’ai voulu faire du stop,  mais pour lever la main
Il y avait tout qui se bloque.  J’ai pris le premier train,
Aidé par un porteur.  
J’avais comme des raideurs.
Moi l’aventurier!

Je suis trop bloqué pour être aventurier
On me l’avait bien dit
De ne pas quitter Paris

Prônant la Vérité, rejetant la Société, 
Mais c’est mon contrôleur qui me faisait très peur.
Et pour fuir les impôts,
J’étais Marco Polo.
Moi l’aventurier!

Mon peu d’argent au « noir », et mon air de paumé
Ont dû s’apercevoir par des anciens bagnards
Je me suis bien fait avoir par ces aventuriers.
Moi l’aventurier !

Je suis un fauché, pas un aventurier.
On me l’avait bien dit
De ne pas quitter Paris.

Et quand enfin plus rien, n’ayant plus de moyens, 
Que j’ai dû chercher simplement à manger,
Il a fallu que j’aille chercher du travail.  Aïe aïe aïe!

Et soudain mon cerveau a repris sa fonction.
Je n’ai plus eu besoin de tous ces grands malins.
Pour mener ma vie d’homme, il ne fallait que moi,
Sans d’autres personnes.  

La guitare ou banjo, la manche dans les bistrots
Et je rêve ici des filles à   Paris 
 Ini*  aux Antilles  

  Moi l’aventurier.


*Ici en créole.

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