lundi 12 mars 2018


Ici sans voix et sans chanson !



Pauvre femme et pauvre de moi

Ce matin vers 6H une inspiration soudaine me fait sauter hors du lit.  La dame en question m’inquiétait…femme malheureuse, suicidaire,  (elle avait déjà fait une tentative),  sa dernière fille est amoureuse d’un Turc,  dont elle se méfie.  Sans doute voit-elle tout en scénario catastrophe depuis ces attentats -  Elle réside pas très loin de Verviers où il y  eut  cette opération commando contre un groupe de terroristes - ,  et les rapports entre fille et mère se sont dégradés… que in fine la cadette a déserté la maison.  Je sais que cette maman,  de plus en plus  seule,  serait capable de faire des conneries.   Elle a certainement besoin d’avoir un suivi psychologique ; l’aide extérieur, me semble-t-il,   est indispensable.  Seulement dire à quelqu’un qu’il a besoin d’aide,  risque de blesser son orgueil,  aussi je me fais passer pour une personne qui elle-même en a besoin ; et j’invente,  dans l’espoir d’établir des contacts qui lui ferait  reprendre goût à la vie,  l’idée qu’elle serait soit ma femme (ou ma fille)  m’accompagnant dans des rencontres  pour  créer un groupe de défense des restaurateurs.  Il y a des années que j’y pense.  Je sais qu’on écoutera plus facilement  un homme accompagné d’une jolie femme.  C’est une mise en scène,  rien d’autre.  Mais je souhaite néanmoins la mêler à ce projet pour qu’elle se sente utile en pensant aux autres.  Je ne crois pas qu’on a alors envie   de mourir.  Et bien,  je me suis fait jeter. C’est  à dire qu’elle s’est sentie comme une femme objet et m’a brusquement comparé à tous ces hommes qui l’avaient manipulée.  Je n’étais plus cet ami à ses yeux.  Autant m’avait-elle  apprécié d’être différent par mes écrits,  mes chansons et mes poèmes,  et brusquement, ce fut le revirement total.  La diabolique confusion : l’amalgame !   Grande déception pour elle : j’étais comme tous ces autres. Entre son ego et moi,  je ne fis pas le poids.    Adieu la correspondance,   jetée aux oubliettes.

 La leçon est claire :    Quand on n’est pas psychiatre,  il vaut mieux s’abstenir.   


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