mercredi 14 mars 2018-03-14
À la croisée des chemins
Une
brève histoire du temps pour Stephen Hawking.
« “Cet
Univers ne serait pas grand-chose s’il n’abritait pas les gens qu’on aime.” Il
nous manquera toujours. »
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2018/03/14/l-astrophysicien-britannique-stephen-hawking-est-mort_5270467_3382.html#gWeOhU0FDlp0rAtO.99
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Rencontre entre l'ego et l’altérité
Comme
d’habitude, et aujourd’hui, d’autant
plus agréable, sous un soleil riant,
annonciateur du printemps dans moins de deux semaines, et toujours la même question, combien de temps encore vais-je pouvoir faire cette petite promenade qui me conduit, ma chienne et moi , jusqu’à ce Jésus sur sa croix en bois à moins d’un kilomètre, en n’oubliant pas d’emporter les pommes pour les deux
juments du pré, traversé par ce chemin de campagne ? Comme quelqu’un qui sait qu’il va mourir
incessamment, je capte chacun de ces instants magiques. Ces nobles créatures demi-sang arabe me couvrent de baisers, reconnaissantes que, grâce à moi, ce brise leur monotonie d’être toujours
derrière les clôtures, été comme hiver, bien que leur prairie soit vaste, pour
cet échange, quand je leur tends le
fruit de la controverse. Au début, je pensais qu’en léchant ma vieille veste, elles cherchaient une autre pomme, mais non!... C’est bien de la tendresse, de l’amitié
qu’elles m’exprimaient tout simplement.
Un moment magique, une communion
intense ! Je continue ensuite jusqu’à
ce grand crucifix planté à la croisée de
l’autre accès fermier.
Lieu
silencieux, propice à la méditation. Symbole
de la croisée des routes, des
destins, des rencontres ; jonction de deux instants qui fusionneront ou
se détruiront. Et je pense à ce grand
astrophysicien disparu aujourd’hui : Supernova et Trous noirs qui, même
ces derniers, contrairement à cette
logique scientifique de pompes aspirantes de morceau d’Univers, il avait
découvert qu’ils émettent aussi et
encore des rayonnements… poussières d’étoile,
comme le dit Hubert Reeves. La chance
de rencontrer par hasard à l’aéroport d’Orly en 1988 (croisée des
chemins !) cet autre savant dont j’avais lu ses ouvrages dont « Poussière
d’étoile », bien
entendu, pour le remercier bien sûr
de ce Savoir qu’il nous fit partager,
mais aussi que ses lumières m’avaient amené à quelques réflexions quant
à la question de la pyramide de l’Évolution tributaire des températures sur la planète… que par
quelques degrés de différence nous n’existerions pas tels que nous sommes, à savoir des humains. Aussi d’une manière assez confuse, j’espérais qu’en quelques mots pouvoir lui exposer une hypothèse concernant le flux sanguin à température
variable dans l’organisme, charriant des milliards d’éléments comme les virus,
bactéries et microbes pouvant dès lors se modifier ou simplement disparaître…
ce qui rendait difficile certaines analyses pour détecter des pathologies, vu qu’encore à cette époque les prises de
sang se conservaient avant examen dans des frigos . « - Très
intéressant, mais écrivez-moi, je suis assez pressé », me dit-il,
disparaissant dans un couloir d’accès. Je ne lui ai jamais écrit. D’abord,
mes périples en mer m’éloignaient de tout contact, mais aussi qu’un jour je tombai sur une revue
scientifique qui confirmait mes hypothèses et qu’il n’était donc plus
nécessaire de faire part de mes idées. Au
demeurant, le prétentieux que j’étais, imagina,
une fraction de seconde, que
cette simple conversation de trois minutes dans un aéroport ferait son chemin
dans le milieu scientifique.
Mais
revenons à cette fameuse croisée des chemins de l’ego et de l’altérité, cette confrontation entre son émoi (et moi,
et moi, et moi….) et cette vocation d’apôtre vers tous les
autres - et n’est-ce pas encore là, une
forme cachée de cette canaille en moi
qui ne rêve que de gloire et de puissance ? - . La voix de la raison ne pourra-t-elle venir
que des autres? Enfin, face à ce doute, contrairement de s’abstenir comme le demande
la sécurité au volant de son auto, je
persiste et signe encore cette chanson pas encore enregistrée.
Accepte-toi tel que tu
changes !
Accepte-toi tel que
tu changes
Un jour un diable et puis un ange
Accepte-toi au féminin
En vieux macho ou chérubin
Si ça te tente d’être un bon diable
Ce n’est pas plus mal qu’un mauvais ange
D’ailleurs ici pas de nuage
Ni ange ni diable ne sont coupables
Accepte-toi tel que
tu changes
Un jour un diable et puis un ange
Accepte-toi tel que
tu changes
Un jour un diable et puis un ange
Ainsi pourras-tu accepter
De celle que tu croyais ton ange
Une nuit changera d’identité
Par tes yeux plus qu’une diablesse
Refusera même ta tendresse
Et rira bien de ta détresse
Et quand t’auras perdu la foi
Elle sera là vibrante pour toi
Accepte- la
Accepte la telle qu’elle change
Une nuit diablesse et puis un ange
Accepte la telle
qu’elle change
La diablesse redeviendra un
ange
Accepte-toi tel que tu changes
Un beau matin moins de jouvence
Accepte ça comme un présage
Qui va te rendre un peu plus sage
Accepte aussi que ta vie change
Que ta dépouille devienne un ange
Si c’est pour toi insupportable
Il y a l’autre issue : va donc au diable
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