Tu viens ce
matin à 6H, soit deux jours après ma lettre par Messenger, pour me dire: que j’ai raison, mais tu conclus par « - Je
suis une femme détruite ! »
Je te
réponds :
Enfin, ce que tu dois savoir, c'est que te
voilà entrée dans ma vie. La croisée des chemins! Le courage, c'est accepter et prendre la bonne décision,
sans jamais se retourner.
Pas de
réponse et j’ajoute :
" -J'ai envie de te prendre la main et te dire " Viens!" et
partons ailleurs!"
Toujours pas de réponse
Il est environ sept heures, j’enfourche le vélo et dès mon retour je
retourne au clavier :
- Au fond, pardonne–moi…je craque ! C’est vrai que depuis le départ de
Charlotte, il me manque cette compagne
qui après plus de dix ans, me quitta
pour une toute autre vie. Sans doute, l’avais-je déçue ! Près d’une année à réfléchir à la question…Parfois, la solitude me convient ; me permet une introspection sur
moi-même. Cependant, on ne m’enlèvera pas de la tête que le couple, pour reprendre les mots de Boris Cyrulnik, est toute
une unité affective, sexuelle, sociale et éducative. Tu vois,
même à soixante-quinze ans, j’y
crois encore. Et voilà le hasard fait que
nous entretenons ce dialogue. Pardon ? Oui,
car mon cœur a encore envie de
fusionner vers une autre…et tu apparais
sur la Toile. Ce matin, après mon tour en vélo, question de garder la forme, j’ai l’habitude d’aller me recueillir au
cimetière proche, sur la tombe de ma mère ; et me rappelle alors cette maxime de mes
ancêtres (les Fronville) qu’elle me rappelait parfois : « Ne t’attache
jamais à ce qui sépare ! » N’est-ce
pas ce que je provoque en ce moment avec
toi ? Bien sûr, tu es malheureuse ! Ce qui est intolérable ! Mais, ai-je droit
de profiter de cette situation
pour te tirer à moi ? Ne serait-il
pas mieux de jouer au médiateur pour
vous réconcilier ; vous rencontrer
tous les deux, cet homme, toi et moi ;
essayer
d’établir cette prise de conscience que c’est bien un drame ce qui vous arrive ; et que
vous puissiez retrouver une certaine harmonie , renouer avec le bonheur que vous avez certainement
déjà connu à deux.
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