15 août 2018-08-15
Une
chose s’incruste de plus en plus de l’expérience
de mon moi vieillissant, - moi
dont l’ego démesuré revient naturellement au galop impitoyablement, bien que peut-être manque d’objectivité? -, l’idée,
que si je ne suis pas la solution (ici et
maintenant) vis-à-vis des gens, familles que je côtoie, la quasi-certitude d’être le problème me
semble assez évident. Aussi, voulant surtout ne pas déranger, je n’ai qu’une envie : disparaître. Sans doute, comme tout un chacun, le suicide
a pu m’effleurer dans des moments de déprime plus intense ; mais, le bon sens me dicte que tant que je suis programmé à vivre, il y a certainement des lieux et des
personnes quelque part sur cette terre qui m’attendent et pour lesquels je serais utile. Bref !, Je pars.
Où arriver ? Je n’en sais
encore rien. Juste ce sentiment que le
chemin à parcourir est déjà la solution. Serait-ce le premier ingrédient du bonheur ?
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