jeudi 23 août 2018


Addendum

 Mais  à quoi je me rends de plus en plus compte,  c'est le sentiment que quand on n’a plus ce toit rassurant d’un  logis  (parfois un  bateau…), l’âme de cette demeure, quittée  pour diverses raisons,  et pas spécialement souhaitées,  qui inspira «  Petite maison abandonnée » (voir blog précédent du 18 août dernier) en fait,  c’est nôtre âme qui s’agrippe aux murs où nous vivions,  un peu comme des pensées vis-à-vis  d’un défunt proche qui vient de s’éteindre.    Et, pendant toute cette période,    on se sent en porte-à-faux,  aussi bien face à la société qu'à notre famille…  jusqu’à ce qu’elle aussi,  cette âme,    aura fait son deuil ; qu’elle  décide de reprendre son habitat :   cette dépouille fragilisée que nous sommes devenus.     Et qu’alors seulement on réalisera,  même dans la solitude soudaine,  que ce confort du couple n’était que factice  et illusoire,  on reprend les rennes de sa monture.

-        - --- Paroles et balivernes,  mon vieux !    Ne rêve pas.  Tu es marqué au fer rouge à jamais,  me souffle mon mauvais ange. 

-          Et c’est peut-être lui qui a raison !

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