Addendum
Mais à quoi je me rends de plus en plus compte, c'est le sentiment que quand on n’a plus ce toit
rassurant d’un logis (parfois un bateau…), l’âme de cette demeure, quittée pour diverses raisons, et pas spécialement souhaitées, qui inspira « Petite maison abandonnée » (voir blog précédent du 18 août
dernier) en fait, c’est nôtre âme qui s’agrippe
aux murs où nous vivions, un peu comme des
pensées vis-à-vis d’un défunt proche qui
vient de s’éteindre. Et, pendant toute cette période, on se
sent en porte-à-faux, aussi bien face à
la société qu'à notre famille… jusqu’à
ce qu’elle aussi, cette âme, aura fait son deuil ; qu’elle décide de reprendre son habitat : cette
dépouille fragilisée que nous sommes devenus.
Et qu’alors seulement on réalisera,
même dans la solitude soudaine, que ce confort du couple n’était que factice et illusoire,
on reprend les rennes de sa monture.
- - --- Paroles et balivernes, mon vieux ! Ne
rêve pas. Tu es marqué au fer rouge à
jamais, me souffle mon mauvais
ange.
-
Et c’est peut-être lui qui a raison !
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