Ah....Cher Georges....
"On" est toujours heureux
de te lire et de se "souvenir" , au travers
de notre vie et de nos si
"bons" souvenirs...
Là, je suis loin d'ici mais, quand
même avec q.q. problèmes d'affaires et de santé...(comme bien d'autres)...Fin
septembre... on pourrait se trouver un moment pour cultiver "nos souvenirs..."depuis
le temps...
Il est temps de se revoir pour parler
d'autre chose que le temps !!
Bien à toi,
Cher C.,
Problèmes d'affaires (là tu m'étonnes), mais de santé?
Là tu m'inquiètes... Et nous revoir? Mon vieil ami, merci de
ces espoirs pour renouer avec nos souvenirs, mais tu sais très bien que
cela ne se passe jamais, et te souhaite que ces q.q. soucis s'estompent
et que tu puisses m'apporter de bonnes nouvelles.
Et nous sommes
à ce jour, toi comme moi, pour reprendre les mots du petit
Momo (le héros du roman de Romain Gary signé Marcel Ajar (son pseudo) de la
Vie devant soi) : nous sommes des personnes "usagées", décrivait-il du haut de ses dix ans, la Madame Rosa, ancienne prostituée à qui il avait été confié par une de ses ex-consœurs du Bois de Boulogne. Nous avions des rêves de poète, toi dans la BD et moi dans la chanson
avec de gros désavantages : nous étions relativement riches. Toi tu l'es
probablement resté par une fortune quasi intouchable de famille; moi
hélas!, les différentes trahisons (dont tu es parfaitement au courant) ne m'ont
pas vraiment épargné. Et, à chaque déception, je me dis: c'est
tant mieux... que cela me donnera l'inspiration... Et je me rabats sur mon
blog, dans l'espoir de faire partager mes idées au plus grand
nombre. Je t'avais, à l'époque, proposé une collaboration pour créer
ensemble une BD sur le thème des pyramides, une des conclusions qui s'imposaient à mon parcours d'essayiste dans la
chanson ou l'écriture. Dommage pour moi, tu n'as - mais ce n'est pas un
reproche: chacun sa vie et ses opinions - jamais répondu à ce projet. Que dire
d'autre? Ah oui!, j'en reviens à la Vie devant soi, ce roman primé au prix Goncourt (1975) qui fut porté à l'écran avec Simone Signoret dans le rôle de Madame Rosa .
C'est face à cette affiche, aperçue (en octobre 1985) à la sortie d'un virage de la moyenne Corniche, nous dirigeant vers Monaco, Hélène et
moi, au volant de l'autre Corniche (la Rolls décapotable), que nous avions lancé un pari où elle prétendait que l'auteur était Martin Gray. Moi, pour l’avoir lu dans un article du Soir quelques jours avant, je savais qu'il s'agissait de Romain Gary. L’enjeu était que le perdant suive l'autre. J'avais opté pour une nouvelle façon de me nourrir - réflexions quant à nos habitudes alimentaires
et mon hésitation à continuer ce métier de vendeur de bouffe empoisonnante que
proposaient mes cartes de restaurant. Sûre d'elle, comme on peut l'être dans un pari, Hélène y avait vu l'aubaine pour me ramener à la raison, que j'allais abandonner mes nouvelles convictions. Hélas!, ce
pari, elle n'a pas pu le respecter. Tu aurais dû voir sa tête quand elle s'aperçut de son erreur. La suite tu connais.
Ton ami
geo
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