Tu t’en souviendras mon Fils pour tes cinquante ans
Quelles notes d’espoir
pourrai-je t’envoyer ce 25 mars 2020
Vu que ce
Confinement mondial nous empêche de nous embrasser
De nous rencontrer
pour te fêter avec la grâce d’un bon vin
Heureux d’avoir pu auparavant,
sans doute c’était écrit, de passer
Et t’offrir cette
montre high- teck du dernier cri, utile dans ce domaine
Que tu affectionnes
particulièrement sans trop de peine.
Te souviens-tu de
cette chanson écrite pour tes dix-huit ans
Pour célébrer ta
venue parmi les adultes à la Flambée rue Francart
Dans ce restaurant de
ma mère et que j’avais chanté avec la guitare
« Faut-être
deux », complainte qui s’adressait à ta maman
Notre séparation de
plus d’un an nous privait de l’indispensable
Complicité parentale
et la chance autour de cette grande table
Pour ton anniversaire
m’avait offert cette belle opportunité
Non ce n’était pas l’amant
implorant sa belle qui l’avait quitté
Mais ce père
responsable qui pensait à ton avenir
Cela me replonge, j’y
pense maintenant, dans mes souvenirs
Oui, j’avais dix-huit
ans quand mes parents aussi se désunirent.
L’épilogue, la mise
en garde d’un père à son fils pour qu’il s’éveille
Plutôt que se
préoccuper de ses parents en état conflictuel
N’a plus de raison d’être. Éveillé tu l’es : plus besoin de cet air
J’espère survivre à
ce Covid-19 pour te souhaiter encore de
nombreux anniversaires.
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