mercredi 25 mars 2020


Tu t’en souviendras mon Fils pour tes cinquante ans

Quelles notes d’espoir pourrai-je t’envoyer ce 25 mars 2020
Vu que ce Confinement mondial nous empêche de nous embrasser
De nous rencontrer pour te fêter avec la grâce d’un bon vin
Heureux d’avoir pu auparavant, sans doute c’était écrit, de passer
Et t’offrir cette montre high- teck du dernier cri, utile dans ce domaine
Que tu affectionnes particulièrement sans trop de peine.
Te souviens-tu de cette chanson écrite pour tes dix-huit ans
Pour célébrer ta venue parmi les adultes à la Flambée rue Francart
Dans ce restaurant de ma mère et que j’avais chanté avec la guitare
« Faut-être deux », complainte qui s’adressait à ta maman
Notre séparation de plus d’un an nous privait de l’indispensable
Complicité parentale et la chance autour de cette grande table
Pour ton anniversaire m’avait offert cette belle opportunité
Non ce n’était pas l’amant implorant sa belle qui l’avait quitté
Mais ce père responsable qui pensait à ton avenir
Cela me replonge, j’y pense maintenant, dans mes souvenirs
Oui, j’avais dix-huit ans quand mes parents aussi se désunirent.
L’épilogue, la mise en garde d’un père à son fils pour qu’il s’éveille
Plutôt que se préoccuper de ses parents en état conflictuel  
N’a plus de raison d’être.  Éveillé tu l’es : plus besoin de cet air
J’espère survivre à ce Covid-19  pour te souhaiter encore de nombreux anniversaires.

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