Chère Divine,
Permets-moi de m'adresser ainsi à Toi,
non pas pour t'encenser - bien qu'à mon réveil de ce matin, je trouve que
cela t'aille très bien -, mais pour te préserver aux yeux des
autres qui pourraient tomber sur ma littérature. Je dois t'avouer ma
faiblesse d'obéir aveuglément à ma plume, véritable despote. Son besoin vital,
il lui faut sa muse ; et je sais que, plus fort que moi, je le confesserai
fidèlement sur mon blog. Cependant, sois rassurée, loin de moi l'idée de
prétendre un quelconque droit sur ta personne. Juste laisser libre
court à mes rêves qui ne deviendront réalité qu'au travers des mots écrits qui
surgiront et que j'ignore encore, alors qu’eux savent, selon René Char (Les
Chants de la Balandrame 1977)…/…
Aussi, avide d’en
savoir toujours plus sur la condition humaine, je lance les dés du Poker, en
espérant la grande suite royale, et qu’alors la reine daignera me répondre. Évidemment que les chances sont minces, mais
la Vie n’est-elle pas ce grand jeu du hasard qui fait qu’on est ou qu’on n’est
pas ?
Va-t-elle
répondre à ce vieux fou ? Elle l’avait déjà fait une première fois,
lorsque ces « mots » qui suivent lui furent envoyés, après la première rencontre, le mercredi 15 avril
2020, en plein confinement :
Chère …,
Agréable moment que de vous
avoir rencontrée. Peut-être me suis-je un peu précipité en vous offrant ce
dernier album*, mais en cette période de confinement, il me semble que nous
agissons tous avec une certaine précipitation. Rien ne me fera plus
plaisir que de me savoir écouter par Vous, la si charmante {…/…} de surcroît.
Merci
Ah oui, je tiens également un
blog et sème à tout vent mes états d’âme et critiques de comment je vois le
monde.
Très cordialement
Georges
*Mon dernier Album CD « Lampedusa…La coupe a débordé », sorti
en 2014
Sa
réponse :
Bonjour Georges,
Ce que vous considérez comme un acte
précipité est pour moi une générosité spontanée dont je vous remercie.
C’était en effet bien agréable de
partager avec vous sur des tranches de nos vies.
Nous aurons peut-être l’occasion d’y
revenir ce soir durant le bbq.
Belle après-midi,
- Ô comme j’ai aimé ces mots, « …/…partager
avec vous des tranches de nos vies. » Hélas !, ce bbq ne nous en n’a pas donné
vraiment l’occasion ; et puis vous
étiez l’invitée de mon neveu pour régler d’autres questions. L'Allégresse du Chardonnay aidant,
la fin de cette soirée, nous nous sommes bercés, enlacés au rythme d’une chanson
nostalgique qui vous rappelait des moments de bonheur. La douceur de votre main
dans la mienne, jamais je ne pourrai l’oublier…et puis vous aviez pensé à votre
fille adolescente qui, pour la première fois, ne vous rappelait pas et vous
avez quitté la scène de ce théâtre magique animé par mon neveu. Dès ce moment-là,
un doute me frappa : les tranches de nos vies, peut-être ne pourront
jamais se partager. Dites-moi que je me
trompe !
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