Confinement ?
Un môme
qui n’a pas encore l’âge de raison
Et que
son premier mouvement à son réveil
Est de
vous tendre les bras et que vous direz non
Parce que
vous en avez soixante-dix de plus
C’est un
réflexe qui n’est franchement pas naturel
Qui vous
fait violence comme un coup de massue !
Et qu’alors,
un certain doute risque de vous révolter contre cette coercition.
Que vos
questions au sujet de l’info, d’avis des experts, des dirigeants, vous
estimerez leurs réponses peu satisfaisantes.
Que les fakes news n’hésiteront pas à prendre
la relève, pour prétendre à la manipulation des masses – ce qu’elles font elles-mêmes.
Que vous
risquerez de sombrer.
Ne permettez pas à la haine de prendre la
barre de ce vaisseau Humanité qui, aveuglément, vous mènera droits sur les
écueils.
Pensons,
comme l’a dit un certain Maître Eckart :
« Chaque homme est un lieu saint »
(À la limite d'être excommunié, il y a plus
de 500 ans).
arrangements: Alan Booth
Hommage à Maître Eckart
On continue à chanter on continue à
danser
On gloutonne on exulte le faux le
faire semblant
Même si on aime les enfants on
continue à briser
Ces élans de la vie pour d’autres
besoins
Que ceux que la terre nous donne
pour rien
Pourtant chaque homme est un lieu
saint, disait le Maître
Même si on ne l’a pas dit à Kyoto
(bis)
On continue à pleurer on continue à
hurler
On continue à causer de philo d’avant-guerre
L’Avoir ou l’Être restent la grande
question
Comme rien n’a changé dans la
consommation
Ou Bon Dieu au contraire elle a bien
augmenté
Pourtant chaque homme est un lieu
saint disait le Maître
Même celui qui ne pense qu’à son auto
(bis)
On continue à flirter on continue à
chercher
On continue à courir auprès de l’âme
sœur
Et ces scénarii on les connaît que
trop bien
Mais on continue à faire le joli cœur
Pour l’instant présent on se fout du
lendemain
Pourtant chaque homme est un lieu
saint, disait le Maître
Même lorsque s’éveille sa libido
(bis)
Et toi dont la souffrance t’impose ce
regard de haine
Dès lors trompe ton âme dans une
prison l’enchaîne
Je parle de Maître Eckart pour
dissiper ce doute
Que trop d’hommes ont d’eux-mêmes me
voilà sur ta route
Pour chanter cette complainte de
l’Être Suprême :
Chaque homme est un lieu saint disait
le Maître
Que cette chanson te loue pour te
bénir toi-même
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