Sorry d’avoir rêvé de Vous, à mon âge ce n’était
pas sérieux !
Enfin, je m’adresse
à la psychologue universitaire qui sait que parfois certains engrammes refont
surface.
En tenant votre main
dans la mienne, cela me rappela la femme que j’ai le plus aimé et pour laquelle,
j’avais écrit cette chanson « Miséricorde » (n°10 de l’album Lampedusa).
Sans doute que dame
Charlotte, qui divorça de moi, ne l’avais-je pas assez aimée comme Martine.
Sachant ce que vous
vivez en ce moment, ce à quoi je compatis, pour votre documentation, cela fera
exactement trois ans, le 22 avril, que Charlotte me quitta (ce qui m’inspira
une autre chanson « Gosting ») :
Suite à la comparution au
Tribunal des Familles, mardi 27 février 2018, pour notre divorce par
consentement mutuel
Courrier électronique envoyé à l'avocat de ma très bientôt future
ex-épouse. (Je n'avais pas d'avocat - et je signai les yeux fermés les
conventions du divorce présentées par la partie adverse)
Maître,
Je tiens à vous présenter mes excuses
d'être parti précipitamment après cette comparution, sans, ce qui aurait
été la moindre des corrections, vous dire au revoir ainsi qu'à mon épouse et à
la dame qui l'accompagnait. Navré, je me sentais craquer et voulais éviter de
me montrer comme un homme affligé. Le cœur a ses revers, alors que
ce matin du 27 février 2018 j’étais sûr de montrer un visage conciliant, détendu,
- m'attendant effectivement au scénario de cette rencontre -, les émotions,
comme un boomerang, m’assommaient une fois de plus. Mais soyez
assurée que depuis cette rencontre, la page est définitivement
tournée. Nous vivons dans un monde hybride, il faut s'en faire une
raison.
Oui, je ne m’étais pas trompé, Charlotte
m’avait bien quitté à l’époque, ce 22 avril 2017, par amour. Tout son comportement,
la semaine précédant son départ, trahissait ce sentiment : son cœur
battait ailleurs. Les confidences de mon ami Luc - de ces rumeurs de
Waterloo : partie pour une femme -, s’avéraient bien exactes. Une de plus qui se vengeait ou se
protégeait et répudiât ainsi ces hommes qui l’avaient maltraitée, en commençant par son père méprisant,
son oncle pervers et son premier mari tyran. (J'étais le second ... certainement pas un tyran...Évidemment, les amalgames ont la vie dure...pour les femmes, comme pour hommes!) Les seuls réconforts qu’elle
connut dans sa jeunesse venaient de la gente féminine : sa
mère, sa sœur aînée et sa cousine germaine, toutes disparues pendant ses études
supérieures.
Avec cette inconnue (à mes yeux) qui
l’accompagna jusqu’avant d’entrer face au Juge pour cette audition,
je compris qu’elle avait retrouvé une âme sœur. Néanmoins, un peu
dommage cet amalgame ! Mais ne devais-je pas payer aussi pour mes
propres erreurs ? Sûrement.
Miséricorde
Ah ! J’ai adoré la réponse de Michel Arditi quand
Catherine Ceylac, dans son émission de ce dimanche 26 novembre 2017 « Thé
ou Café », demanda à son invité, ce qu'il ferait si un jour il était
une femme !
« - Mais je suis femme tous
les jours de l’année ! »
Une des réactions les plus avisées que je
retiendrai dorénavant ; et me fait comprendre l’une des clés de la
réussite de ce grand comédien. Quel réconfort ! Cela me
confirmait, une fois de plus, que les acteurs sont bien plus présents dans
la réalité, car eux savent qu’ils jouent des rôles, alors que la majorité des
autres ne s’en rendent pas compte, en endossant le manteau de personnages
qu’ils croient profondément être au détriment de leur véritable
nature.
Mes sources : « Quand il s’agit de se comprendre » et "Allô moi, ici les autres",
ouvrages signé SIRIC :
Société
Internationale de
Recherche
Interdisciplinaire
sur la
Communication
(Éditions Empirika 1985).
Hier, journée de la femme…surtout pour toutes celles battues, violées,
victimes de discriminations, rabaissées…voire tuées par des compagnons fous
vexés qu’elles ne se veulent pas soumises … et qui perdent tout contrôle.
Par contre - encore un grand comédien ! - cette
pensée de Sacha Guitry :
« À vouloir ressembler aux hommes,
les femmes se sont diminuées ! »,
À vous, Mesdames de méditer sur ce… Merci.
Entre-temps, au nom de tous les mâles de
la planète, donnez-nous votre
Miséricorde
Pour trop souvent vous avoir mal aimés
Hommage à Prévert.
À Martine
Miséricorde
(Subsidiairement : chanson
d’autrefois)
Le soleil se berçait dans ses cheveux
d’or
Comme la vierge apparue surprend l’âme
qui dort
Lui montre la voie que cachent les
feuilles mortes
C’était la première fois
Quand j’ai voulu timidement la revoir
Lui demandant sans y croire son téléphone
Elle me regarda étonnée avec des
yeux de madone
- Pourquoi on va se quitter déjà ce
soir ?
C’était la deuxième fois
Encore aveuglé par les envies de voyages
Le bateau m’attendait ainsi que ma
guitare
Nomade avant tout je pensais aux départs
J’évitais de trop l’aimer elle qui était
plus sage
C’était mon manque de foi
Plus important qu’une femme qui t’aime
Me dit-elle en sanglot je n’étais qu’un
salaud
J’ai trahi comme un sot et lui fit de la
peine
Son cri d’agonie m’éveilla en sursaut
J’avais perdu la foi
En ce temps-là elle rappela cet homme
Meurtri de son crime qui la pleure par
ces rimes
Mais inconsciemment l’inquiétude prit
forme
Notre nid d’amour plus qu’un lit
d’infirme
Elle n’eut plus foi en moi
Un autre que moi a pris cette place de
roi
Mais saura-t-il comme moi que t’es
vraiment une reine
Je ne voudrais pas que cette fois t’aies
de la peine
Ou sinon mon amour je reviendrai près
de toi
Encore une fois
Humblement j’implore ta miséricorde
Sans ton pardon mon cœur bat en désordre
Je suis un amant perdu qui marche de
travers
Sur des feuilles mortes comme disait
Prévert
Elles se ramassent à la pelle dans cette
chanson d’autrefois
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Gosting
Ghosting
Paroles et musique Georges
Salles
Créé à Rochefort lundi 12 juin 2017
J’ai mal …j’ai mal
…oui j’ai vraiment très mal …
Elle partit comme ça …
s’est évanouie !
Plus un seul contact… je n’existais
plus.
Pourquoi de tels actes de silence
absolu ?
On s’aimait à l’envi de jour comme de
nuit.
Notre serment se fit sur la Sainte
Bible
Notre union était parfaitement
crédible.
Comment c’est possible on s’aimait
si fort
Dès notre rencontre on veilla l’un sur
l’autre
Elle toujours disponible de cœur et de
corps
Oui nous étions amants … depuis si
longtemps
Tout seul au matin, dans la
triste demeure
Le pain quotidien n’a plus de saveur.
Et quand vient le soir dans le lit
trop froid
Plus le moindre espoir d’être toi
contre moi.
Pas encore une semaine et déjà l’avocat
!
Un divorce ? C’est ton choix
et… ma migraine !
Refrain 2
Comment c’est possible …/…
…/…depuis si longtemps
J’ai mal …j’ai mal
…oui j’ai vraiment mal …très mal
Oh oui que j’ai
mal… mal…
À vingt ans peut-être que…,
Mais à nos âges extrêmes,
Mais à nos âges extrêmes,
Bien drôle cette époque
Des libertés souveraines
Des tempes grises !
Des libertés souveraines
Des tempes grises !
Le temps n’a plus de prise.
« Plus de jeunesse ? »,
Non surtout : « Plus de vieillesse ! »
Non surtout : « Plus de vieillesse ! »
Les aînés font la fête, voguent
d’îles en îles.
De vraies marionnettes de la mode qui
défile.
Refrain 3
Comment c’est possible …/…
…/…depuis si longtemps
Partir …Moi aussi, je
m’en irai… loin des terres…
Loin des
souvenirs où toujours je te vois.
Il me faut oublier
et pardonner ce parjure !
Voguer loin, très
loin … Une nouvelle aventure ?
Qui
sait ? Me restera-t-il assez de force pour hisser la voile
Qui poussera
l’esquif et mon cœur meurtri vers une âme loyale ?
Si cela devait arriver, je
sais déjà que cela me fera encore plus mal
Quand je
t’oublierai vraiment … que tu ne seras plus que néant.
Oui nous étions amants…depuis
si longtemps
Souvenir de mon bateau détruit en mer par un cargo en face du Surinam en
2005, le Spirit of Sindbad, VIA 52, Cotre Alu dériveur intégral et puis j'ai
connu Charlotte...On s'est marié...enfin, pour un certain temps!
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