jeudi 4 février 2021

 

C’était au temps où on rigolait !

  On ne peut évidemment pas rester les bras croisés et attendre les réponses que d’éminents savants donneront à nos soldats vigilants de l’Info, fussent-ils au service du peuple ou aux hommes du Pouvoir.  Les questions, sous des airs de rien, nous feront comprendre de quel côté, vers quelles tendances ou à la solde de qui et de quoi ces chercheurs de vérité (vraie ou fausse- et pardonnez leur car ils savent ce qu’ils font, comme disait Balzac) apaiseront notre curiosité angoissée, derrières nos masques. Enfin, pour ceux-ci, un nouveau modèle moins grotesque commence à se refléter sur nos doux visages, dès lors moins dissimulés : la transparence ; en espérant que leur fabrication, pour le grand public, soit en matière recyclable ; pas en ces plastiques qui finissent inexorablement par intoxiquer nos océans.  N’est-ce pas qu’on se sent ridicule caché derrière ces foulards opaques, les traits dissimulés.  Ô Humanité, honte sur toi d’en être arrivé là ! Toute l’ingéniosité de l’Homo Faber (homme fabricateur) selon Bergson et, in fine à mon humble avis, on est encore bien loin de l’Homo Sapiens (homme sage). Oui, j’avoue mon ignorance aux saintes études (qui rime avec solitude dans  Sœurs de charité de Rimbaud  , et me rappelle l'une de  mes chansons*) qui n’engage donc que ma personne pour émettre mes propres incertitudes désinvoltes, et d'abord  répondre à H.Bergson: 


Homo Laboris :

De tous les animaux

Un seul sur cette Terre

Pleure pour trouver du boulot

Homme à tout faire

Parfois la guerre

Homo Laboris serait son nom ?

 

Refrain :

Fana du boulot

Oui c’est le temps de l’Homo Laboris

 

Homme qui suis-je

Causa le litige

Qui fâcha Dieu

Qu’on soit curieux

Malédiction :

Pour cette question

(Coup de sifflet)

Allez, tous  au boulot !

 

Fana du boulot

Oui c’est le temps de l’Homo Laboris

(../...)

Mais où est ce temps

Où Brel nous chantait

C’était au temps

Où on rigolait

Main dans la main

Les hommes les dames

Imaginaient 

D’autres programmes

 

Que le boulot

Ha le bon temps

De l’Homo Erectus !

(Chûût, ils dorment !)


 

Et ensuite à Arthur Rimbaud :


Mais la noire alchimie et les saintes études

Répugnent au blessé, sombre savant d'orgueil;

Il sent marcher sur lui  d'atroces solitudes.

Alors et toujours  beau, sans dégoût du cercueil,

(…/…)






                                   Je n'ai que dix-huit ans

Je n’ai que dix-huit ans

Dans ce combat de mille ans

Pour calmer cette révolte

J’ai besoin d’amitié

 

Méprisé rejeté

Avant de naître orphelin

De l’amour désinvolte

D’un couple sans destin

 

Plus d’amis plus d’études

Mon diplôme la solitude

Plus de famille une vie rude

Sera mon premier prélude

 

Chacun a droit à l’amitié

Et je trouverai ma destinée

Pour vivre l’Éternité

Le vent la mer et le soleil

Nous porteront vers l’Éternel

 

Face à l’immensité

Des besoins de la cité

Là le cœur est second

Loin derrière la Raison

 

Compagnons de la rue

M’ont trouvé ingénu

M’ont promis beaucoup d’or

C’est un sort qui dévore

 

J’ai cherché la Lumière

Parcouru mers et terres

Pour trouver enfin nu

L’Amour m’est apparu

 

De cet amour appelé Soleil

Dix mille enfants au cœur si pur

Qui même aux yeux de la Nature

Feront en sorte qu’elle s’émerveille

Car notre amour est éternel

Un clic pour écouter cette chanson

Je la dédie à Jean-Baptiste de la Salle et à Don Bosco

 


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