Dangereux ce
mec-là* !
Non rien à voir (quoique...) avec la célèbre chanson de Pierre Vassiliu « Qui c’est celui-là ? », première au hit-parade de France en 1973, mais de votre correspondant auquel, à part quelques rares exceptions, que je remercie cordialement, on ne me répond jamais. D’ailleurs « correspondant » ne semble pas vraiment le terme adéquat! Il serait peut-être plus raisonnable de m’astreindre à ne plus expédier ces Mails qui s’ajoutent aux messages qui assaillent quotidiennement vos PC et Smartphones. In fine cette non manifestation de votre part donne des armes à mon principal ennemi: mon ego . Sauvez-moi, car je me sens frôler la limite du politiquement correct. Sinon, en lui laissant libre cours, je plaide coupable avec des circonstances atténuantes du fait de ce silence, ce vide dialectique. Coupable d'émettre cette hypothèse: dangereux ce mec-là.
La quelle serait assez insouciante pour entretenir des relations épistolaires avec un
gars qui critique la cité en chantant :
C’est aussi dans cette ville
au service de Caïn
Que l’on dit à Dieu : « Non, retourne d’où Tu viens ! ?**
PR. La dernière, plasticienne pourtant, une certaine Charlotte, en avril 2017, s’était enfouie (ici c'est de corps et d'esprit)...surtout quand son fils lui avait lancé avec hargne : « Qu’est-ce que tu fous avec ce mec-là ?»...ayant remarqué mon peu de motivation à la structuration bourgeoise rassurante. Déjà qu'Hélène, ma première épouse, vingt années auparavant, préféra rompre son union avec son mari restaurateur ambitieux, qu'elle apprécia pendant les deux décennies précédentes, que de le suivre sur sa nouvelle route de la foi... dans ses chansons et de surcroît ne voulait plus gagner sa vie au détriment du Vivant",*(pléonasme voulu). J'y avais cru pourtant dans cet amour tardif, avec toute l'expérience d'un vécu, en rencontrant la Charlotte, prof d'Art plastique, pas une commerçante, pas une femme d'affaires, une artiste censée peut-être mieux comprendre ce chanteur présentant son récital dans l'église de Corroy-le-Grand... mais qui, dix ans plus tard, me reprocha de ne pas avoir de diplôme, une semaine avant de disparaître comme un fantôme. Sinatra non plus n'en avait pas... Comme lui aussi, je le regretterai toute ma vie! Mais lui était arrivé au bon endroit, au bon moment et avec un talent et une voix envoûtante que je n'avais sans doute jamais eu.
** 26 avril 1986, le drame de Tchernobyl!
Déjà que depuis quelques temps j'avais repris ma guitare , encouragé par cette première chanson "Alleï Alleï Bruxelles" pour mes convives du resto du cœur qui fermera ses portes en fin mars 86, que me reviendra en mémoire un air composé vers mes vingt ans, à l'époque où je chantais sur les terrasses du Midi, intitulé "La Ville" et de trouver la rime qui me manquait: Tchernobyl.
Voir mon blog du 29 juillet dernier concernant l'évolution de cette chanson. Les premiers arrangements avec Gérard Sabbe et Jérôme Munafo, guitariste, furent un échec pour y placer mes paroles; par contre le back up laissé en suspens me viendra bien à point pour "Gosting"...Et puis la magie opérant avec le pianiste et compositeur Jean-Marie Dorval qui s'inspira de ma propre guitare pour la deuxième version qui sera définitive et que voici.
Addendum
Prière métropolitaine
Sommes-nous tes enfants ou de simples esclaves
Obéissants, nous rendant aux urnes, ces enclaves
À l’abris des regards de nos frères et de leurs idées
L’isoloir contraignant serait-il symbole de liberté ?
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