Mais
encore... concernant les Soldats du feu...et que le vide soit, d’après le
sculpteur Idel Ianchelevici...
Grâce à la baguette
magique de mon ami Jean-Marie Dorval, génial compositeur-pianiste qui, de ma
simple complainte à la guitare, l’élèvera et me permettra de l’intituler « Requiem »
en hommage à Marcel Bergen et Jacques Vanmarcke (Pardon Jacques et non Karel
comme je le chante... erreur impardonnable de ma part, constatée à ce jour en replongeant sur
Internet pour remonter aux sources de ce drame et vérifier l’orthographe de Vanmarcke) - , je nourrissais à l’époque l’idée de -... après
avoir produit mon troisième album CD au profit des familles en deuil, où
hélas, le succès médiatique ne sera pas au rendez-vous et les mille disques
gravés se lamentent toujours dans leurs
cartons d’emballage -, de convaincre les Autorités bruxelloises d’ériger
un monument à la gloire de ces deux hommes unis par la mort dans l’exercice de
leur fonction. Au
milieu de la Place Sainctelette (marché aux puces) en face des casernes des pompiers
me semblait le lieu idéal, question d’honorer et exprimer notre reconnaissance à
cette noble profession (et j’aurais aimé évidemment que mon petit poème y soit
gravé sur le piédestal. - PR. Porte-parole de la Belgique, stipulait le
reportage dans le Soir illustré au sujet des funérailles à la Basilique de
Koekelberg. -) Pour
donner plus de poids à cette utopique requête, il me fallait un statuaire de
renom et, coup de chance, voilà qu’un reportage à la télé présente une
célébrité dans ce milieu du Monde des Arts, le sculpteur Idel Ianchelevici. Je
vois un octogénaire qui, pour clôturer ce documentaire, comme pour nous montrer
son éternelle jeunesse, court main dans la main avec sa compagne du même âge
tournant le dos à la caméra. Ainsi j’appris, bien que Belge d’origine roumaine,
élève des Beaux-Arts de la ville de Liège dans les années trente, ayant créé les
statues de l’entrée de l’Exo 58 au Heysel, qu’il réside à Maisons-Laffitte (dans
les Yvelines). Je lui enverrai un
courrier pour ce projet. Assez rapidement me parviendra par la poste sa
réponse manuscrite sur une petite carte (hélas, je n’arrive toujours pas à la retrouver !
Il faudra me décider à fouiller au fond de
mes malles), car ce que ce maître m’écrivit mériterait peut-être une place dans l’un des musées
où sont exposées ses œuvres. Façon sans
doute diplomatique de ne pouvoir satisfaire ma demande, il me précisait que la
plus belle statue est de laisser la place au vide pour qu’il puisse s’exprimer.
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