La
guerre en Ukraine, les massacres dans la Bande à Gaza, le risque d’une guerre
totale au Moyen-Orient (qui ne feront, on
le sait, qu’aggraver le dérèglement climatique, mais aussi celui de nos
cerveaux perturbés et envahis par le doute de plus en plus), me rappelle
cette pensée du Sénateur Fulbright, (mentor de l’ex-président Bill Clinton) :
« Quand nos
perceptions n’arrivent plus à tenir pied aux événements, quand nous refusons de
croire une chose parce qu’elle nous effraie ou nous choque par sa seule nouveauté,
alors l’écart entre le fait et la perception devient abîme et l’action devient
inadaptée et irrationnelle. »
Oui, je vis aussi dans l'irrationnel... la preuve, cette chanson écrite en 1988 .
Un clic sur ce lien pour écouter la chanson
Arrangements : Alan Booth
Le voile
Je lève le voile des idées noires, dissipe ainsi tout le brouillard.
À visage frais et découvert mes yeux regardent la lumière
Perception vraie, action réelle ; sciences nouvelles je m’émerveille !
Ici j’apprends pour entreprendre. Encore enfant que l’on m’entende.
Dites moi pourquoi, pourquoi tout ça
Au nom des dogmes, au nom du Droit,
Je vois partout guerres et misères :
C’est plus la Terre, mais un traquenard.
Mon vrai visage n’est pas l’image
Des anciens mages rivalisant.
Je suis l’enfant d’un pays franc
Et serai maître de mon destin.
Je lève le voile des idées noires et suis les voies de l’Univers
Dans cet élan, j’oublie frontières et veux comprendre tous les mystères.
Un jour un sage me murmura, qu’il faut des lois et religions
Pour protéger populations, mais sans excès et sans émoi.
Alors dites moi pourquoi, pourquoi tout ça,
Au nom des dogmes, au nom du Droit,
Je vois partout guerres et misères :
C’est plus la Terre, mais un mouroir
Mon vrai visage n’est pas l’image
Des anciens mages rivalisant.
Je suis l’enfant d’un pays franc
Et serai maître de mon destin.
Je mets le voile pour ne plus voir autour de moi tout ce cafard.
Dis-moi, homme sage, pour cet enfer, n’y-a-t-il donc rien à y faire ?
Petit enfant ne sois pas triste. Écoute en toi couler la vie ;
Et trouve en toi l’Originel de ton instinct qui te réveille.
Et comme un rêve, loin des soucis
Au fond des temps, loin dans la nuit,
Je mets le voile sans dévotion sur les tabous et religions
Mon vrai visage n’est pas l’image des anciens mages rivalisant.
Ce monde nouveau, je veux le faire sans aucun voile, ni de frontière.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire