dimanche 22 septembre 2024

 

« Les choses sont sans espoir ?

Pourtant {...} déterminés à les changer »,

 

Oui, c’est mon cercle vertueux, comme un éternel retour que ne démentira pas un certain Nietzsche ...  Je répète encore cette réflexion de F.S Fitzgerald, déjà énoncée ce six juin dernier sur mon blog– et je doute que ce ne sera pas la dernière fois :  comme la commémoration du débarquement des alliés en 44 -, tellement j’adhère à cette idée de fatalisme (qui s’impose de plus en plus par cette guerre en Ukraine et les massacres en Palestine) et que néanmoins au fond du tunnel, on croit (ou on rêve) voir une petite lueur d’espoir.  Mais au fond, sans chercher à lancer le débat philosophique - et que les Maîtres dans ce domaine me pardonnent - d’émettre que toute pensée, aussi farfelue qu’elle n'y  paraisse, ait sa légitimité d’être partie intégrante du Cosmos. Pensée plus souvent interrogative, n’est-ce pas ?

 

« ...Et quand dans l’au-delà débarquera mon âme

Trouverais-je la réponse à ces lois qui condamnent

Les élans, les idées survolant les frontières

Des États languissants qui perturbent la Terre ?» 


 Mayday, mayday Grande terre malade ».


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 Guitare solo, chœur et  prise du  son : Philippe Capon
Clavier : Danny Vandenbosche
Contrebasse : Françoise Massot

Mayday,  Mayday  …
Refrain :
Mayday, Mayday ! Grande Terre Malade
À quoi servent les discours envers les pollueurs.
Chantons  plutôt en chœur  cette ballade,
Ah !, ce qu’il faudrait c’est un bon docteur !

Les océans se fâchent,  la banquise se relâche !
Des villes, même comme New York, les ouragans s’en moquent.
L’eau la boue  le vent, il manque encore le feu ;
Tapis dans le tréfonds des volcans sommeillant.

Mayday,  Mayday  …

Un enjeu de taille  : les déchets nucléaires !
Certains scientifiques conseillent le fond des mers.
Pour ma part, je préfère,  le fond des  cratères ;
La lave  c’est pratique, ça lave aussi docteur

Mayday,  Mayday  …

Il  germe dans des  usines  de  tristes combines
Pour vendre d’étranges grains, cultures sans lendemain ;
Surtout pour les abeilles,  devenues inutiles.
Les  champs de pétrole,   pas ce dont elles raffolent !

Mayday,  Mayday  …

Encore s’il n’y avait pas tous ces enfants qui meurent,
En mal de nutrition et ce mal se déchaîne !
Le temps de cette chanson plus  d’une cinquantaine  ;
En plus des pollueurs  règnent des affameurs !

Mayday,  Mayday !  Grande terre malade !
Ce cri d’alarme et, comble de malheur
Des marchands d’armes, des victimes en cascade !

Oui!, ce qu’il  faudrait c’est un bon docteur !

jeudi 19 septembre 2024

 

Au clair de la Lune
Mon ami Pierrot
Prête-moi ta plume
Pour écrire un mot

Ma chandelle est morte
Je n'ai plus de feu
Ouvre-moi ta porte
Pour l'amour de Dieu

 

Comme une maman discrète qui s’efface dans le silence,

Je te contemple enfin... car trop souvent je t’oublie

Mais cette fois à ces premières lueurs de l’aube, la chance  

De t’apercevoir entière et lumineuse, belle reine de la nuit

Qui m’inspira ces mots d’amour pour le Soleil naissant

Mais apporte-nous la sagesse pour qu’il soit moins flamboyant


Il me sourit plus que d'habitude et je pense :
- Lorsque tu es dans le doute tourne toi vers le beau!" 

  
Quoi de plus réjouissant que de voir apparaître le Soleil?

Oui Soleil, je te bénis! 




Arrangement feu Gérard Sabbe
Guitare solo Jérôme Munafo 

Les quatre bienfaits du soleil :
Bon (avec modération) pour la peau; pour la formation des os; pour la bonne humeur;  bactéricide (particulièrement celui de  la tuberculose). Le docteur vous le dira... et pourquoi pas le chanter ?


Soleil où es-tu ? Soleil que fais-tu ?

Toute la nuit, les pas de l’ennui

Cadencent le cri des amants déchus

Leurs yeux un peu flous cherchent dans le vague

La dernière drague.  Soleil reviens-nous !



Soleil où es-tu ?

J’ai perdu ta trace

Et ma peau se lasse

Soleil que fais-tu ?

Que grand bien me fasse

De revoir ta face


Soleil où es-tu ? Soleil que fais-tu ?

Les taxis s’effacent, leur dernier office

Et cèdent la place aux tramways complices

Déjà dans la ville les bruits se faufilent

Des premiers chantiers on entend chanter :


Soleil où es-tu ?

J’ai les os tout froid

Chauffe mon émoi

Soleil que fais-tu ?

Ta lumière en moi

C’est mieux que mon toit !



Soleil où es-tu ?

Quand tu n’es pas aux cieux

Je me sens nerveux

Soleil que fais-tu ?

Tes rayons gracieux

Ça me rend heureux !



Soleil où es-tu ? Soleil que fais-tu ?

Sans ton puissant feu, plus le moindre jeu

Le stress et l’angoisse, ce serait l’impasse

Si tu te prélasses, oubliant le jour

Alors de guerre lasse, s’éteindrait l’amour.



Soleil où es-tu ?

Comble mon bonheur

Fais rire mon cœur

Soleil que fais-tu ?
Donne l’énergie

Donne-moi la vie.


 

mardi 17 septembre 2024

 

 

Marie-Madeleine

(Poème de Marcel Ginion 1917-2005)

 

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Et tu fus la plus belle, Marie-Madeleine

Comme un fruit défendu d'un superbe limon.

Comme un très beau péché dans tous ceux que l'on traîne,

Comme un pieux mensonge après les grands sermons.

 

J'ai brûlé mon visage à tes seins de prêtresse

Colporteuse d'amour sur les chemins de Dieu

Et j'ai bu le calice de ma folle jeunesse

Sous le reflet changeant de l'éclair de tes yeux.

 

Tu étais du mélange de silice et de glaise

D'une argile craquée au grand feu des maudits

Où s'accouple l'ivraie et les blés de Genèse

Sur les Terres brûlantes de l'espace interdit.

 

Pauvres amants perdus dans le piège du monde

A ton corps de poussière se confient tout haut

Dans le gris des matins aux lueurs vagabondes

Ils repartent transis avec les chemineaux.

 

Marie-Madeleine dans ta chambre enfin close

Si ton âme s'inquiète près du vieux chandelier

Ne te crois pas coupable de l'épine des roses

La faute en est aux dieux de nous avoir créés.



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vendredi 13 septembre 2024

 

Tiens, il y en a eu moins cet été de ces incendies de forêt !  

Et c’est grâce à qui ?

 

À l’inconscience humaine, qui accentue inexorablement par son empreinte carbone le réchauffement de la planète, s’y mêlent parfois des actes volontaires et criminels. 

Pourquoi ? Ne disposons-nous pas pourtant de cerveaux semblables ?

C’est peut-être justement par cette similitude que le bât blesse...que des frustrations apparaissent et engendrent quelquefois de la haine.   Et qu’alors des femmes et des hommes dotés d’amour et de courage se révèlent et nous réconcilient avec le genre humain, pour ne citer qu’eux :

 Hommage aux Soldats du feu

PR.

Un samedi 12 janvier 2019 c'était à Paris   rue de Trévise, pour Simon et Nathanaël,

Et un 1 mai 1985, c’était à Bruxelles rue des Sols pour Karel et Marcel...et tous les autres

 

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Vous n'étiez pas de simples travailleurs

Vous étiez des héros

Hommes d'honneur face à l'horreur

Luttiez sans mot

La vie des autres ou la vôtre

Mais votre vie c'est un peu la nôtre

 

 

vendredi 6 septembre 2024

 

Maintenant les pieuvres ? Ça suffit !

 

Pieuvre mauve et bleue dans la mer avec en fond des pots rouillés et un grillage

 

Bonjour Georges,

J’ai le sang bleu, je suis pourvue de millions de neurones, ce qui fait de moi un être à l’intelligence exceptionnelle. Mes huit bras possèdent chacun un cerveau. Je dispose de trois cœurs, chacun ayant une fonction différente. Je peux me camoufler à l’envi grâce à la capacité de mes cellules à changer de couleur et de motif en fonction de mon environnement.

Je suis une pieuvre. Je suis heureuse de pouvoir évoluer dans l’eau, en compagnie de mes congénères, et pouvoir mettre à l’épreuve mes facultés intellectuelles. Je suis capable d’utiliser des outils et de développer des stratégies pour survivre dans mon environnement. Nager dans les profondeurs me permet d’assouvir ma curiosité et mon besoin d’activités ludiques. Je suis par ailleurs très solitaire et aime la paisibilité des coraux pour m’y abriter.

Hélas, tout cela m’est interdit en élevage. Car oui, désormais, même des animaux aussi fascinants et sauvages que les pieuvres sont sur le point d’être massivement victimes de l’élevage intensif.

 

Mon témoignage :

Une histoire d’amour à 50 mètres de fond,

La rencontre avec une pieuvre ...

 

 

Ce matin, 6 septembre 2024 apparait sur ma boite Mail ce message de CIWF France qui me plonge (c’est bien le cas) pour me rappeler ma première plongée, l’été 1984, avec des bouteilles (achetées la veille), guidé par un plongeur professionnel – je précise tout de suite, pas un moniteur-instructeur.  Plus loin, vous comprendrez pourquoi cet intercalaire – Cet homme de la mer, la quarantaine, vivait avec sa jeune épouse et leur fillette de dix ans sur son voilier pas très loin de mon cabinier, le Coloba, dans la même marina à Beaulieu-sur-Mer. En toute sympathie, il avait accepté, pendant mes absences,  de surveiller mon bateau amarré à quai toute l’année.   Sillonner la Méditerranée, à la barre, à près de dix pieds au-dessus des vagues dociles, j’en avais une certaine habitude, mais ce qui se passait en-dessous de la coque, ne serait-ce que pour débloquer une ancre à quinze  mètres de fond, autrement qu’avec un masque et un tuba, Jacques, c’est son nom, m’avait conseillé de m’équiper de bouteilles de plongées...Encore fallait-il qu’il m’apprenne.  Un beau matin, nous voilà au mouillage dans le zodiac pour plonger à quelques brasses de la côte, dans moins de deux mètres de fond.  Tout va bien, et Jacques me propose, après ce cours élémentaire, me voyant très à l’aise, une immersion à Saint-Jean-Cap- Ferrat dans l’après-midi.   Et nous descendons, descendons de plus en plus profond, quand il me montre une pieuvre qui se confondait avec la couleur de la paroi rocheuse.  Il avait essayé de la déloger sans succès.   Du coup, moi aussi je m’approchai, mais au lieu de vouloir la décrocher, je la caressai avec douceur.  Vous n’allez pas me croire.  La céphalopode (oui j’insiste pour le féminin) se détendit, reprit sa belle couleur rose et m’accompagnera tout en me tournant autour, jusqu’à ma remontée à la surface.  Aux deux paliers (vu qu’on était descendu à 54 mètres - et ici cette précision:  un moniteur confirmé n’aurait jamais pris un tel risque, pour une première plongée d’un débutant -, cette belle sirène aux tentacules ondulantes semblait m’attendre. J’étais ébloui, comme une Révélation.  Dès lors, fou d’émerveillement, votre narrateur, plus jamais n’acceptera de manger la moindre rondelle de calmar.    

jeudi 5 septembre 2024

 

Solingen ce 23 août dernier, attentat au couteau...

 

À qui profite vraiment le crime ?

Et qui manipule vraiment ces cerveaux fragiles,

Ces mal-aimés qui s’attaquent aux civiles

Peut-être aussi, font-ils partie des victimes ?

      Et la réponse nous viendrait-elle par les urnes 

Où se reflète depuis peu une Europe en berne ?


Mais, il y a toujours 

mardi 3 septembre 2024

 Ah chère Françoise,

Si tu savais...Et le temps passe...Ce temps comme le chantait Léo Ferré "Avec le temps on n'aime plus"...Pourtant cette chanson, bien au contraire, me laisse un souvenir de bonheur impérissable, une forme d'alchimie opérant : nous étions acteurs du temps.  Jamais je ne pourrai l'oublier...Et le temps n'y fera rien.  Enfin, si, à l'occasion, nous pourrions nous revoir, avant qu'il ne soit trop tard tout de même,  ce ne serait que joie pour moi.



Chant et guitare : Georges Salles.
Contrebasse : Françoise Massot.

lundi 2 septembre 2024

 

L’un dit à l’autre

 

Mais que pourrait-il bien dire à l’autre ?

Car vient le temps où on n’a plus rien à dire ;

Plus rien à faire et, juste se laisser vieillir.

Aux tribulations de l’insouciante jeunesse,

Les lamentations silencieuses prennent le relais,

Avec le constat de notre inutile présence,

S’il nous reste encore un minimum de bon sens,

Face à la sénilité sans pitié du grand âge.

Oui, il est là, ce temps de tourner la page...

Et alors, sans qu’on le veuille pourtant

Réapparaissent ces souvenirs, un peu mourants,

J’en conviens, mais par ce stratagème de l’écriture,

L’Histoire de l’Homme, qu’elle soit personnelle

N’en est pas moins la grande reliure universelle

Par la magie des mots conformes à Dame Nature

Et on repart pour de nouvelles aventures

En me délectant en lisant « L’impossible retour »

Le dernier roman d’Amélie Nothomb

« Bien plus que lire, relire est un acte d’amour »

Déclarez-vous Ô Dame poétesse, comme la colombe.

 

Merci


dimanche 1 septembre 2024

 

Puisque c’est dimanche...

Question de nous extirper des marasmes de l’Actualité,

Une chanson qui fait un peu sourire :

Hommage à Georges Bernanos

(Carnet d'un curé de campagne) 

Le Curé du village

...de Corroy-le-Grand, années 50*...et puis vint LLN qui redonna vie à tous ces villages des environs, désertés à l’époque par l’attrait des grandes cités et l’essor de l’industrie. Hélas, pas vraiment pour les lieux de culte !

 Sourire, surtout que cette chanson fut composée en 1989 à l'ombres de la mangrove sur une plage à trois miles au nord des Bahamas.

 Pour la petite histoire :

Nous avions ancré le Spirit of Sindbad sous le vent de cet îlet. Lorsqu'à la jumelle, je remarquai une croix plantée dans le sable.     Intrigué, j’accosterai avec l’annexe et constaterai un petit écriteau accroché, priant de donner à boire et à manger au lonely dog. Effectivement, des traces de pas canins entouraient l'objet de foi. Le lendemain, toute la journée, j'essayerai de ramener l'animal. – Était-ce un rescapé d’un naufrage   ou abandonné par des maîtres sans scrupule ?

 -  Ma fidèle guitare m'accompagnait, question de passer le temps...et voilà : 

 Plus tard, j’en déduisis que peut-être, finalement, les anciens maîtres, tout comme moi, n'avaient pas réussi à récupérer leur chien ?  Aussi cette croix…La croix du désespoir, qui sait, face à ce dilemme…mais aussi de réveiller certains souvenirs de mon enfance.

 (By the way, jamais je n'ai pu récupérer ce Dalmatien mâle. Oui, je l’aperçus enfin du bateau à la jumelle, étant revenu à la nage sans ma guimauve, comme dirait Perret, laissée sur place...Contrairement à Robinson Crusoé, peut-être, n’ayant pas la patte marine et plus sage, se méfiait-il d’un retour à bord parmi les hommes ?  N’empêche qu’il était venu renifler l'instrument et marquer son territoire ! - Humain go home !)

 *Oui,  à Corroy-le-Grand, à la fermette de la   tante de notre maman !  Marraine Esther (qui n’avait pas eu d’enfant) nous attendait René et moi à la station du petit tram à vapeur venant de Chaumont-Gistoux.  Nous sautions hors du wagon avant l’arrêt dans les bras rugueux de l’aïeule impatiente pour nous prodiguer de l’amour toutes les vacances d’été de 1948 à 1954, sans oublier ce bon curé de campagne :  

 

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arrangements : Alan Booth

 

 

 J’ai beau avoir passé l’âge

Je me souviendrai toujours

Du bon curé de village

Qui nous sortait du bourg

C’était après les vêpres

Le dimanche bien sage

Sérieux tout en prière

On aurait dit des anges 

 

Pourtant un peu gaillard

Quand il était en retard

On se partageait l’hostie

Derrière la sacristie

C’était le corps du Bon Dieu

Qui avait-il de mieux

 

Le bon curé de campagne

Il nous emmenait au loin 

Jusqu'au pied de la montagne
Le plus petit par la main

Il parlait du Bon Dieu

De Jésus, de Marie

Perplexes mais bien curieux

De celle qui fut bénie

 

Car nous un peu canailles

On se cachait dans la paille

On taquinait les filles

Avec des brins d’orties

Nous étions des enfants

Encore bien innocents

 

En bicyclette parfois

Derrière le pèlerin

Pédalant à tout va

À travers les chemins

Quand on voyait une croix

Exprimant notre foi

On se mettait genoux à terre

On récitait le Pater

 

Mais nous les polissons

Qui parlions au Bon Dieu

On dégonflait les pneus

De l’homme de religion

Et puis en confession

C’était la punition

 

Bien des années plus tard

Je suis retourné voir

Toujours les mêmes vieux

Mais un peu moins de Bon Dieu

Les enfants sont partis

Sans le moindre sursis

Vers les banques, les usines

Sont partis à la ville 

 

L’école abandonnée

L’église dépenaillée

C’était la décision

Des agglomérations

Toutes les portes fermées

Je dérangeais l’émission

 

Et puis encore plus tard

Je passai par hasard

Dans le petit village 

Et quel heureux présage

Comme le cycle des saisons

Les petites habitations

Hébergèrent de nouveau 

De tout petits poupons

 

Des enfants dans les cours

On ressentait l’amour

Je crois que le Bon Dieu

Est revenu un peu 

Il ne manque que le curé

Pour les emmener au blé

 

Il y a encore au monde 

Beaucoup de petits villages

Où des petits vieux attendent

Fidèles à cette image

Du bon curé de campagne

Nous emmenant au loin

Jusqu'au pied de la montagne
Le plus petit par la main