C’est fait peut-être...mais ce n’est pas fini !
Ecoutez les Vivants
qui me croyez déjà mort
J’ai encore dans le
corps des milliards d’êtres forts
Qui préparent leur
voyage emportant leur trésor
Par l’humus ou bien
l’eau comme moyen de transport
Refrain :
La Vie après la mort c’est
vraiment l’aventure
Ne me mettez pas en boite
isolé de la terre
Si vous ne pouvez pas
jetez-moi à la mer
Surtout ne me brûlez pas c’est
peut-être l’enfer...
(Intro de ma chanson « Eschatologique »,
écrite il y a plus de dix ans, mais jamais enregistrée ; et encore moins
possible actuellement, vu mon âge : l’arthrose aux doigts pour la guitare
et cordes vocales vieillissantes)
Vendredi dernier 1er Novembre, que j’avais
distribué mes lettres ouvertes, « Manger végétarien dans la Petite rue des
Bouchers »
à l’Hôtel de ville, l’Office du Tourisme et aux commerçants de la Petite rue
des Bouchers - et par hasard, vu que je passais devant, à la Chancellerie et au
Parlement Wallon - ; que la jeune dame à l’accueil de l’agence Rossel
(Journal « Le Soir ») à la rue Royale me combla de ma démarche par
sa prévenance et sa bonne humeur... qui me promit de remettre à la rédaction ma
dernière enveloppe ; que dès lors, satisfait de ma mission à titre
personnel, d’un pas léger, retour à la gare centrale vers mes quinze mètres
carrés, avec vue sur le superbe acacia
du voisin. Quelle santé cet arbre ! L’année passée en automne, il était
complètement élagué, plus qu’un tronc...Et maintenant, un an plus tard, le revoilà
arborescent, feuillu vibrant au vent et aux oiseaux. Un
coucou de Mère nature qui semble...non qui est... la base de mon inspiration. La Végétarienne, héroïne du roman de Han
Kang (PR. Prix Nobel de littérature 2024) qui se métamorphose en arbre, déçue
des Humains – livre, dont j’ai seulement parcouru les commentaires
dans la rubrique Léna du journal « Le Soir » - fut cette amorce
de cette lettre ouverte. D’avoir déposé
mes missives et cette incursion au cœur de Bruxelles, on se croit repu comme
après un bon repas (voir sur mon blog du 1er Novembre au soir avec
pour titre « : C’est fait !)...Mais voilà que comme par magie,
ce même jour à une heure tardive, 23.35
H où je dors en général, sur la Trois de
la RTB, cette annonce d’un documentaire « Compostez-moi », où Gazelle
Gagnaire filme le parcours d’une jeune
Madame-croque mort, Cléo Duponcheel, de
scientifiques et philosophes tels que Christian Girardet, Ezio Gandin et Pierre
Luxen, ingénieur-agronome en Belgique, mais
aussi Pablo Metz en Allemagne, concernant cette nouvelle approche plus
écologique à réserver à notre finitude humaine, en déposant les corps à faible
profondeur dans l’humus et compost...plus dans un cercueil rigide, mais un
simple linceul de tissus. Pratique funéraire déjà autorisée en Angleterre et USA :
des cimetières boisés, sans tombe, juste un arbre planté où dort le défunt. Ce qui créera évidemment de prochains
nouveaux débats politiques.
In fine, peut-être que mes intuitions de plus de dix ans
auparavant n’étaient pas dépourvues de bon sens, comme maintenant, de cette
certitude, que Donald Trump serait le nouveau et 47ième Président
américain.
En
visionnant les médias européens de ce matin, je pense à la chanson de Jacques Dutronc :
« Je retourne ma veste toujours du bon côté » (l’Opportuniste) et
celle des Poppys : « Non non rien n’a changé, tout est à recommencer eh eh
!»
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