mercredi 6 novembre 2024

 

C’est fait peut-être...mais ce n’est pas fini !

 

 

Ecoutez les Vivants qui me croyez déjà mort

J’ai encore dans le corps des milliards d’êtres forts

Qui préparent leur voyage emportant leur trésor

Par l’humus ou bien l’eau comme moyen de transport

 

Refrain :

La Vie après la mort c’est vraiment l’aventure

Ne me mettez pas en boite isolé de la terre

Si vous ne pouvez pas jetez-moi à la mer

Surtout ne me brûlez pas c’est peut-être l’enfer...

(Intro de ma chanson « Eschatologique », écrite il y a plus de dix ans, mais jamais enregistrée ; et encore moins possible actuellement, vu mon âge : l’arthrose aux doigts pour la guitare et cordes vocales vieillissantes)

 

Vendredi dernier 1er Novembre, que j’avais distribué mes lettres ouvertes, « Manger végétarien dans la Petite rue des Bouchers » à l’Hôtel de ville, l’Office du Tourisme et aux commerçants de la Petite rue des Bouchers - et par hasard, vu que je passais devant, à la Chancellerie et au Parlement Wallon; que la jeune dame à l’accueil de l’agence Rossel (Journal « Le Soir ») à la rue Royale me combla de ma démarche     par sa prévenance et sa bonne humeur... qui me promit de remettre à la rédaction ma dernière enveloppe ; que dès lors, satisfait de ma mission à titre personnel, d’un pas léger, retour à la gare centrale vers mes quinze mètres carrés,  avec vue sur le superbe acacia du voisin.  Quelle santé cet arbre !  L’année passée en automne, il était complètement élagué, plus qu’un tronc...Et maintenant, un an plus tard, le revoilà arborescent, feuillu vibrant au vent et aux oiseaux.   Un coucou de Mère nature qui semble...non qui est... la base de mon inspiration.  La Végétarienne, héroïne du roman de Han Kang (PR. Prix Nobel de littérature 2024) qui se métamorphose en arbre, déçue des Humains – livre, dont j’ai seulement parcouru les commentaires dans la rubrique Léna du journal « Le Soir » - fut cette amorce de cette lettre ouverte.  D’avoir déposé mes missives et cette incursion au cœur de Bruxelles, on se croit repu comme après un bon repas (voir sur mon blog du 1er Novembre au soir avec pour titre « : C’est fait !)...Mais voilà que comme par magie, ce même jour  à une heure tardive, 23.35 H où je dors en général,  sur la Trois de la RTB, cette annonce  d’un documentaire  « Compostez-moi », où Gazelle Gagnaire filme  le parcours d’une jeune Madame-croque mort, Cléo Duponcheel,  de scientifiques et philosophes tels que Christian Girardet, Ezio Gandin et Pierre Luxen, ingénieur-agronome en Belgique,  mais aussi Pablo Metz en Allemagne, concernant cette nouvelle approche plus écologique   à réserver à notre finitude  humaine, en déposant les corps à faible profondeur dans l’humus et compost...plus dans un cercueil rigide, mais un simple linceul de tissus. Pratique funéraire déjà autorisée en Angleterre et USA : des cimetières boisés, sans tombe, juste un arbre planté où dort le défunt.  Ce qui créera évidemment de prochains nouveaux débats politiques.

 

  In fine, peut-être que mes intuitions de plus de dix ans auparavant n’étaient pas dépourvues de bon sens, comme maintenant, de cette certitude, que Donald Trump serait le nouveau et 47ième Président américain.

 En visionnant les médias européens de ce matin, je pense à la chanson de Jacques Dutronc : « Je retourne ma veste toujours du bon côté » (l’Opportuniste) et celle des Poppys : « Non non rien n’a changé, tout est à recommencer eh eh !»        

 

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