vendredi 1 novembre 2024

 

Voilà, c’est fait !

 

Prudent, ce fut par les rails que je me rendis au cœur de Bruxelles.

Et à voir les embouteillages et le stress à la sortie de la gare centrale, plutôt qu’avec ma voiture, c’était la bonne décision.  En plus dans le train, confortablement installé, j’eus tout le temps nécessaire pour glisser mes trente photocopies A4 de couleur légèrement verte dans des enveloppes.  Lettre ouverte peut-être, mais un minimum de présentation, tout de même !

Première destination, l’Hôtel de Ville sur la Grand-Place.  Hélas, aucun accès possible donnant vers les bureaux des échevins...Fermés !     Curieux, il n’y a pas si longtemps, je m’y rendais sans problème à plusieurs reprises pour rencontrer la très sympathique Madame Marion Le Mestre, Echevine de la Culture et du Commerce, pour déjà parler de la Petite rue des Bouchers... de lui donner un autre nom, vu pour éviter les confusions avec la rue des Bouchers.  J’avais suggéré, qu’elle s’appelle « la rue des Végétariens », et l’idée lui fit sourire, mais elle était en fin de mandat et ne se représenterait plus pour les prochaines élections (celles de six ans auparavant).    Pourtant, il n’est pas encore midi, serait-ce parce que c’est la Toussaint...Oh, pardon, les vacances d’Automne !  Enfin, ne trouvant pas de boîte à lettre, je glisserai deux enveloppes, sous les hautes doubles portes vitrées, avec l’espoir, que mes missives soient remarquées et remises à leurs destinataires.  Quant à l’Office du Tourisme, rue Marché aux Herbes, il a disparu.  Sans grande conviction, j’en remettrai encore une à l’un des guides d’une des boutiques d’info du tourisme, donnant sur la Grand-Place... Ensuite, le plus pénible, me rendre dans la bien triste Petite rue des Bouchers.  Je continue à glisser mes lettres sous les portes ou les rares boîtes...à deux racoleurs en complet noir, un homme de peine des Armes de Bruxelles en tablier, un autre en cuisinier devant la Belge époque.  La Petite Provence n’est plus...Un grand snack à la place - je reconnais, que ça n’a pas l’air mal – La Bergerie et le Marenostrum n’existent plus non plus.  Sous le nom de Mozart, ils n’ouvrent que le soir.  Un type pas très sympa, qui y rentrait justement, a daigné prendre ma lettre.  Au coin, avec la rue des Bouchers, le restaurant le Bourgeois, où je reconnais l’hôtesse d’accueil souriante.   En lui remettant ma lettre, « Toujours Mounir le patron ? Transmettez-lui mes salutations » - Je crois qu’elle m’a reconnu.   C’est déjà plus attrayant, et je remonte jusqu’aux Galeries St Hubert où sur cet autre coin, le Marmiton.  J’aperçois un serveur, il est midi moins cinq, alors que je veux entrer pour lui tendre l’enveloppe, il me dit c’est encore fermé, ainsi qu’à la dame qui me suit ??? Enfin, il comprend ma démarche et accepte mon courrier qu’il remettra à Renato, secrétaire de l’Îlot Sacré...   Dernière escale : le Journal « Le Soir ».  J’hésite, j’ai un peu mal aux pieds, ça monte, passer Ste Gudule, jusqu’à la rue Royale.  D’ailleurs, leurs bureaux y sont-ils encore ?  Finalement je m’y force...et j’ai bien fait.  Le sourire d’Isabelle à la réception valu tous mes efforts.  Tout compte fait, ce fut une Belle journée.         

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