samedi 30 novembre 2024

 

Ta gueule...

 Oui, c’est le titre qui, depuis un temps incertain, me tarabusque.  Titre d’un bouquin que je vais tenter de rédiger (ou pas).   Une critique sans la moindre retenue du comportement des Humains en cette période anthropocène du 3ième Millénaire, tels que – moi y compris (n’en suis-je, hélas, pas un ?) -  avec les outils de ma propre perception dont je dispose, à savoir l’usage unique de ma langue maternelle, le français, même si, jusqu’à l’âge de quatre ans de mes balbutiements, cela se passait en portugais, jusqu’en 1946 ; in fine, seul l’expérience de plus d'un trois-quarts  de siècle, cet octogénaire, riche ou appauvri lui donnerait-il droit à la parole ? j’en doute. D’où cette injonction « Ta gueule ».

Pour la suite, on verra...Je médite (avant de m’éditer)... cher Professeur.


Un beau projet et tu as de la matière 
Philippe

Tu vois, déjà pour commencer, il y a ce procès Mazan qui m’intrigue, cette Gisèle Pélicot, le ramdam médiatique, la révolte, la colère féminine où l’on parle d'établir de nouvelles règles (pire, des lois) au sujet du consentement mutuel.  D'accord, mais où cela va-t-il nous mener ?  La peur du contact - cette onde impétueuse des corps, selon Marc Aurèle -  en sera-t-elle la résultante ?  Et l'Évolution entre les filles des Talibans et nos Intellectuelles d’Ici, l'abîme se creuse et devient infranchissable.  Je doute de notre objectivité occidentale (voire mondiale des pays civilisés) ...et puis, je me dis "ta gueule » ! Et  "ta gueule" pour les conclusions à Bakou, Cop 29... et des débats à Busan pour le plastique.  Encore « ta gueule » quant à la question d’une menace de Poutine à passer aux missiles nucléaires.   Là aussi j'ai des doutes. Si cela devait prendre une telle tournure - destruction intégrale du Vivant -, que feraient alors les lobbys influenceurs, ces marchands d'armes "soi-disant" conventionnelles ?  Ils n'auraient plus de clients !  Donc, cool mes chers contemporains !     


Je n’étais qu’un imbécile

Bien sûr qu’elle avait raison

Trop c’est trop ! Acte débile

L’étreinte coupable des passions

Sexualité en berne ?  Nouveaux débats

Pas encore politique, mais ça viendra !

Le vieux continent s’éteindrait-il ?

Trop c’est trop, ma chanson aussi

Si pas interdite... obsolète ?  Oh oui !

 

Dilemme



Dilemme

Arrangements :  Francis Goya
Je voudrais chanter la joie
Mais je ne vois que du noir
Je voudrais chanter l’espoir
Mais comment dans ce siècle sans foi
Pourrais-je redevenir optimiste
Et même si je gratte la guitare
Il faut bien rester réaliste

Je voudrais tendre la main
Et rejoindre le destin
De cette fille couleur d’été
Silhouette encore floue qui m’éveille
Apparue sur le bord d’un rocher
Contrastait à midi au soleil
Son ensemble Maryline,  cheveux pêle-mêle

Je voudrais m’approcher de son cœur
Et déjà lui parler du bonheur
Mais comment dans ce siècle de peur
Sans passer à ses yeux d’imposteur
L’ imprévu,  l'aventure  et l’amour
Peuvent encore avoir l’air naturel
Sans briser les lois éternelles ?

Je voudrais lui dire à présent
Oublier ce conditionnel
Mais comment dans ce siècle mourant
Affirmer  qu’éclate le temps
Pouvoir redevenir temporel
Et rejoindre avec elle le modèle
De l’Amour originel ?

Je voudrais que s’arrête un instant
Ce conscient qui nous rend inconscient
Je voudrais enfin lui dire « je t’aime »
Et que règne la joie sans problème
Triompher des ténèbres et du froid
S’éveiller à l’aube de l’émoi

Et créer simplement un enfant

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