Ta gueule...
Oui,
c’est le titre qui, depuis un temps incertain, me tarabusque. Titre d’un bouquin que je vais tenter de
rédiger (ou pas). Une critique sans la
moindre retenue du comportement des Humains en cette période anthropocène du 3ième
Millénaire, tels que – moi y compris (n’en suis-je, hélas, pas un ?) - avec les outils de ma propre perception dont
je dispose, à savoir l’usage unique de ma langue maternelle, le français, même
si, jusqu’à l’âge de quatre ans de mes balbutiements, cela se passait en
portugais, jusqu’en 1946 ; in fine, seul
l’expérience de plus d'un trois-quarts de siècle, cet octogénaire, riche ou appauvri lui donnerait-il
droit à la parole ? j’en doute. D’où cette injonction « Ta
gueule ».
Pour
la suite, on verra...Je médite (avant de m’éditer)... cher Professeur.
Un beau projet et tu as de la matière
Philippe
Tu vois, déjà
pour commencer, il y a ce procès Mazan qui m’intrigue, cette Gisèle
Pélicot, le ramdam médiatique, la révolte, la colère féminine où l’on
parle d'établir de nouvelles règles (pire, des lois) au sujet du
consentement mutuel. D'accord, mais où cela va-t-il nous mener ? La
peur du contact - cette onde impétueuse des corps, selon Marc Aurèle - en sera-t-elle la résultante ? Et l'Évolution entre les filles des Talibans et nos Intellectuelles d’Ici, l'abîme se creuse et devient
infranchissable. Je doute de notre objectivité occidentale (voire
mondiale des pays civilisés) ...et puis, je me dis "ta gueule »
! Et "ta gueule" pour les conclusions à Bakou, Cop 29... et
des débats à Busan pour le plastique. Encore « ta gueule » quant
à la question d’une menace de Poutine à passer aux missiles nucléaires.
Là aussi j'ai des doutes. Si cela devait prendre une telle tournure - destruction
intégrale du Vivant -, que feraient alors les lobbys influenceurs, ces
marchands d'armes "soi-disant" conventionnelles ? Ils
n'auraient plus de clients ! Donc, cool mes chers contemporains !
Je n’étais qu’un imbécile
Bien sûr qu’elle avait raison
Trop c’est trop ! Acte débile
L’étreinte coupable des passions
Sexualité en berne ? Nouveaux débats
Pas encore politique, mais ça viendra !
Le vieux continent s’éteindrait-il ?
Trop c’est trop, ma chanson aussi
Si pas interdite... obsolète ? Oh oui !
Dilemme
Dilemme
Arrangements : Francis Goya
Je voudrais chanter la joie
Mais je ne vois que du noir
Je voudrais chanter l’espoir
Mais comment dans ce siècle sans foi
Pourrais-je redevenir optimiste
Et même si je gratte la guitare
Il faut bien rester réaliste
Je voudrais tendre la main
Et rejoindre le destin
De cette fille couleur d’été
Silhouette encore floue qui m’éveille
Apparue sur le bord d’un rocher
Contrastait à midi au soleil
Son ensemble Maryline, cheveux pêle-mêle
Je voudrais m’approcher de son cœur
Et déjà lui parler du bonheur
Mais comment dans ce siècle de peur
Sans passer à ses yeux d’imposteur
L’ imprévu, l'aventure et l’amour
Peuvent encore avoir l’air naturel
Sans briser les lois éternelles ?
Je voudrais lui dire à présent
Oublier ce conditionnel
Mais comment dans ce siècle mourant
Affirmer qu’éclate le temps
Pouvoir redevenir temporel
Et rejoindre avec elle le modèle
De l’Amour originel ?
Je voudrais que s’arrête un instant
Ce conscient qui nous rend inconscient
Je voudrais enfin lui dire « je t’aime »
Et que règne la joie sans problème
Triompher des ténèbres et du froid
S’éveiller à l’aube de l’émoi
Et créer simplement un enfant
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