Pardon, pardon,
pardon ! Oui, il y a les autres…et je ne voudrais surtout
pas que ma hargne, déclenchée par ces cent-dix missiles lancés sur la Syrie, puisse atteindre des hommes
naturellement bons. Ce qu’il faudrait
absolument m’expliquer, chers
politologues, comment se fait-il que la France, les States et l’Angleterre qui sont des
modèles démocratiques, où que ceux qui
gouvernent furent élus par la majorité (c’est-à-dire, des bons et honnêtes
gens), il puisse y avoir de telles
décisions de destructions. Moi, je crois à la formule du Christ « Si on te frappe sur ta joue droite tends l’autre joue ! » Ne
serait-ce pas le meilleur moyen de stopper infailliblement toute guerre ?
Oui pardon
pour ceux-là qui auraient été souillés par mes propos injurieux ! Ce matin, au magazine « Thé ou Café » animée par Catherine Ceylac, l’invité du jour, comme pour Carla Bruni et qui,
au départ de revoir une rétrospective m’agacerait, mais que finalement me réjouit de mieux la
découvrir, cette fois-ci, Monsieur
Charles Aznavour réapparaît pour les mêmes raisons : la semaine de congé de notre chaleureuse hôtesse. Et je fus littéralement scotché aux réponses
de ce gémeau, comme j’en suis, encore
plus que la fois précédente… ce qui vient à l’instant de me réconcilier avec
tous les hommes. Oui
Pardon, à ceux qui se donnent la peine
de me lire.
Et je me permets à l'instar de Maître Aznavour d'ajouter de rappeler un de mes textes avec ce mot qu'il affectionne le plus "Voilà":
Ah , l’écriture !
Quel
immense avantage en la lisant que l’on puisse y réfléchir et puis répondre de
la même manière. Parfois dans la spontanéité
s’y incrustent des fautes qui ne seront
pas toujours repérées par le traitement de texte,
surtout lorsqu’on y ajoute, au
dernier moment, une nouvelle nuance qui
demanderait de modifier les accords, par
exemple un infinitif pour un participe passé, un singulier pour un pluriel ou un masculin
pour son contraire. Ceci, écrit en passant, bien dommage qu’en français le neutre n’existe
pas ! Enfin, merci à la complaisance, dans la mesure où la rédaction de l’idée a
suffisamment d’intensité pour passer au-dessus de l’accro ! Évidemment,
depuis Internet, la lettre a évidemment
gagné en rapidité. Presque comme la parole,
les écrits s’envolent. De ce besoin naturel d’établir des contacts, véritables passions aveugles qui nous endorment
dans une nuit de rêve, les illusions
finissent par se prendre trop au sérieux. Heureusement,
avec un minimum de bon sens on retombe sur ses pieds ; surtout lorsque l’épistolaire discussion se
finalise par les échanges verbaux, deuxième
étape de cette chevauchée fantastique des esprits assoiffés à se livrer corps
et âme, atomes isolés qui se veulent
restructurer la matière, de s’apercevoir
que l’alchimie des mots ne s’accordent pas toujours. On retourne à la case départ. Souvent,
c’est la solitude. Mais,
que l’on se rassure : « Seul
on est beaucoup plus « naturellement bon ».
« un homme c’est naturellement bon » ;
Je le chante depuis juin 1987, l’humanité fêta alors ses cinq milliards d’individus.
C’est la chanson qui modifia complètement ma vie qui fait qu’aujourd’hui je te rencontre toi et tous les autres.
« Un Homme, c’est naturellement bon ! »
(avec la guitare de Francis Goya)
Un homme c’est naturellement bon
Deux hommes c’est déjà différent
À trois commencent les chuchotements
Quatre hommes peuvent devenir
inquiétants
Pourtant un homme c’est naturellement
bon
Un homme c’est naturellement bon
Deux hommes c’est déjà différent
À deux ils se prennent pour quelqu’un
Ici,
commence l’anonymat
Qui fait des autres des forçats
Pourtant un homme c’est naturellement
bon
À deux,
c’est déjà différent
À trois commencent les chuchotements
Majorités, minorités,
vous voilà !
Malheur qui transgressera les lois
La force n’est pas dans l’isolement
Un homme seul n’a jamais raison
À trois commencent les chuchotements
Quatre hommes peuvent devenir
inquiétants
Le droit exalte les passions
Éclate en combat de mille ans
Ces guerres abattent les sentiments
Ici on tue sans émotions
Des hommes naturellement bons
À cinq* en comptant par milliard
Cinq milliards d’hommes seuls dans le
brouillard
Qui cherchent sans trop bien le savoir
La flamme qui redonnera l’espoir
Qu’un homme c’est naturellement bon
Un homme c’est naturellement bon
Mais quand les fléaux de la terre
Surgissent comme des cris de colère
S’éveillent soudain des hommes nouveaux
Des hommes qui feront ce qu’il faut
Ils redeviennent tous solidaires
Ensemble des hommes c’est beau !
* crée en 1987, à cette époque nous étions cinq milliards à peupler la planète
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