dimanche 15 avril 2018

Un Homme, c'est naturellement bon


Pardon,  pardon,  pardon !  Oui,  il y a les autres…et je ne voudrais surtout pas que ma hargne, déclenchée par ces cent-dix missiles lancés sur  la Syrie,  puisse atteindre des hommes naturellement bons.   Ce qu’il faudrait absolument m’expliquer,  chers politologues,  comment se fait-il que la France,   les States et l’Angleterre qui sont des modèles démocratiques,  où que ceux qui gouvernent furent élus par la majorité (c’est-à-dire, des bons et honnêtes gens),  il puisse y avoir de telles décisions de destructions.  Moi,  je crois à la formule du Christ « Si on te frappe sur ta joue droite  tends l’autre joue ! » Ne serait-ce pas le meilleur moyen de stopper infailliblement toute guerre ?   


  Oui pardon pour ceux-là qui auraient été souillés par mes propos injurieux !  Ce matin,  au magazine « Thé ou Café »  animée par  Catherine Ceylac,  l’invité du jour,  comme pour Carla  Bruni et qui,  au départ de revoir une rétrospective m’agacerait,  mais que finalement me réjouit de mieux la découvrir,  cette fois-ci,   Monsieur Charles Aznavour réapparaît pour les mêmes raisons :  la semaine de congé de notre chaleureuse hôtesse.  Et je fus littéralement scotché aux réponses de ce gémeau, comme j’en suis,   encore plus que la fois précédente… ce qui vient à l’instant de me réconcilier avec tous les hommes.    Oui Pardon,  à ceux qui se donnent la peine de me lire. 

Et je me permets à l'instar de Maître Aznavour d'ajouter de rappeler un de mes textes avec ce mot qu'il affectionne le plus "Voilà": 



Ah ,  l’écriture !

Quel immense avantage en la lisant que l’on puisse y réfléchir et puis répondre de la même manière.  Parfois dans la spontanéité s’y incrustent  des fautes qui ne seront pas toujours repérées par le traitement de  texte,  surtout lorsqu’on  y ajoute, au dernier moment,  une nouvelle nuance qui demanderait de modifier les accords,  par exemple un infinitif pour un participe passé,  un singulier pour un pluriel ou un masculin pour son contraire.    Ceci, écrit en passant,  bien dommage qu’en français le neutre n’existe pas !  Enfin,  merci à la complaisance,  dans la mesure où la rédaction de l’idée a suffisamment d’intensité pour passer au-dessus de l’accro !    Évidemment, depuis Internet,  la lettre a évidemment gagné en rapidité.  Presque comme la parole,  les écrits s’envolent.  De ce besoin naturel d’établir des contacts,  véritables passions aveugles qui nous endorment  dans une nuit de rêve, les illusions finissent par  se prendre trop au sérieux.  Heureusement,  avec un minimum de bon sens on retombe sur ses pieds ;  surtout lorsque l’épistolaire discussion se finalise par les échanges verbaux,  deuxième étape de cette chevauchée fantastique des esprits assoiffés à se livrer corps et âme,  atomes isolés qui se veulent restructurer la matière,  de s’apercevoir que l’alchimie des mots ne s’accordent pas toujours.    On retourne à la case départ.   Souvent,  c’est  la solitude.  Mais,  que l’on se rassure :  « Seul on est beaucoup plus « naturellement bon ».





« un homme c’est naturellement bon » ; 

  Je le chante depuis juin 1987,  l’humanité fêta  alors ses cinq milliards d’individus.
  C’est la chanson qui modifia complètement ma vie qui fait qu’aujourd’hui je te rencontre toi et tous les autres.  

« Un Homme,  c’est naturellement bon ! »
(avec la guitare de Francis Goya)


Un homme c’est naturellement bon
Deux hommes c’est déjà différent
À trois commencent les chuchotements
Quatre hommes peuvent devenir inquiétants
Pourtant un homme c’est naturellement bon
Un homme c’est naturellement bon

Deux hommes c’est déjà différent
À deux ils se prennent pour quelqu’un
Ici,  commence l’anonymat
Qui fait des autres des forçats
Pourtant un homme c’est naturellement bon
À deux,  c’est déjà différent

À trois commencent les chuchotements
Majorités,  minorités,  vous voilà !
Malheur qui transgressera les lois
La force n’est pas dans l’isolement
Un homme seul n’a jamais raison
À trois commencent les chuchotements

Quatre hommes peuvent devenir inquiétants
Le droit exalte les passions
Éclate en combat de mille ans
Ces guerres abattent les sentiments
Ici on tue sans émotions
Des hommes naturellement bons

À cinq* en comptant par milliard
Cinq milliards d’hommes seuls dans le brouillard
Qui cherchent sans trop bien le savoir
La flamme qui redonnera l’espoir
Qu’un homme c’est naturellement bon
Un homme c’est naturellement bon


Mais quand les fléaux de la terre
Surgissent comme des cris de colère
S’éveillent soudain des hommes nouveaux
Des hommes qui feront ce qu’il faut
Ils redeviennent tous solidaires

Ensemble des hommes c’est beau ! 


* crée en 1987,  à cette époque nous étions cinq milliards à peupler la planète

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