À la date du dix-huit
avril 2018, je rappelais cette chanson
« Tango Terre » créée
à l’époque de mes prétentions
aveugles et illusoire (mes tribulations
de quinquagénaire juvénile) plus de vingt ans auparavant, nourrissant
l’espoir d’intéresser les sélectionneurs
belges pour l’Eurovision. Je laissai libre cours à ma plume et ma guitare
pour traduire par des mots et des notes ce désir de la Terre :
« Perpétuer l’amour mère et père pour la vie
d’un enfant…/… ».
Mais ne faut-il pas aussi remonter à l’Origine
qui fait qu’une femme et un homme décident de se lier ? En général et naturellement c’est pour la vie. Hélas, l’Actualité, munie de ses artifices, l’a complètement entérinée (enveloppée) … que
le sacre de l’amour, ce lien intime, est souvent malmené.
Dilemme
Arrangements : Francis Goya
Je
voudrais chanter la joie
Mais
je ne vois que du noir
Je
voudrais chanter l’espoir
Mais
comment dans ce siècle sans foi
Pourrais-je
redevenir optimiste
Et
même si je gratte la guitare
Il
faut bien rester réaliste
Je
voudrais tendre la main
Et
rejoindre le destin
De
cette fille couleur d’été
Silhouette
encore floue qui m’éveille
Apparue
sur le bord d’un rocher
Contrastait
à midi au soleil
Son
ensemble Maryline, cheveux pêle-mêle
Je
voudrais m’approcher de son cœur
Et
déjà lui parler du bonheur
Mais
comment dans ce siècle de peur
Sans
passer à ses yeux d’imposteur
L’aventure, l’imprévu et l’amour
Peuvent
encore avoir l’air naturel
Sans
briser les lois éternelles ?
Je
voudrais lui dire à présent
Oublier
ce conditionnel
Mais
comment dans ce siècle mourant
S’affirmer
pour qu’éclate le temps
Redevenir
simple mortel
Rejoindre
avec elle le modèle
De
l’Amour originel ?
Je
voudrais que s’arrête un instant
Ce
conscient qui nous rend inconscient
Je
voudrais enfin lui dire « je t’aime »
Et
que règne la joie sans problème
Triompher
des ténèbres et du froid
S’éveiller
à l’aube de l’émoi
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