Hommage à S.A.S la Princesse Stéphanie de Windisch-Graetz,
Succombée suite à une opération cardiaque, le 12 juillet 2019 à l’hôpital
Saint-Pierre à Bruxelles.
« Emmenez-moi sur votre beau bateau »,
me murmura-t-elle, après mon récital dans son château de Bierbais (Mont St-Guibert
dans le Brabant-Wallon), un deux décembre 1993.
Le hasard, le
hasard...Cette forme discrète du Divin selon certains auteurs – je finirai par
y croire vraiment ! Hier dimanche,
grâce à Facebook qui rappelle les anniversaires, celui de Sabrine apparaît dans
ma boîte à messages. Amie de longue date, à l’époque, cette jeune fille
avait l’âme en peine suite à une rupture sentimentale avec Jean-François mon
neveu...ce qui m’inspira le dernier couplet de « Les Enfants de Bogota »
écrite en 1993. Fan de mes chansons,
elle m’avait accompagné pour ce tour de chants au château de la petite-fille de l'Archiduchesse rouge (Marie-Elisabeth d'Autriche, petite-fille de Sissi). Happy birthday pour l’une et tristesse profonde le lendemain
(aujourd’hui), en apprenant sa mort, alors que je voulais glaner quelques
informations pour étoffer mon récit. Cofondatrice
des cliniques-clowns et d’une fondation établie en Russie, elle me précisa :
il n’y a pas qu’à Bogota. Dans Saint-Pétersbourg des
gosses orphelins, parfois de moins de six ans, courent aussi dans les rues sans
abris et sans nourriture. Aussi j’ajouterai pour l’enregistrement en Studio :
« .../...De Saint-Pétersbourg
jusqu’à Bogota
Des enfants sans amour se
cachent comme des rats.../...
.../...Et toi jeune
promise
Dont le rêve se brise
Meurtrie à jamais
Par l’inconscient amant
Tu ne pourras comprendre
Toi qui vécus si tendre
Issue d’une famille
Où régnait* l’harmonie.../...
C’était aussi un
petit clin d’œil à S.A.S Stéphanie, deuxième fille du Prince Rainier de Monaco
(*régnait/Rainier). Daniel
Ducruet, le père de ses enfants l’avait trahie et on ne plaisante pas avec la
cadette des Grimaldi, mère de leurs deux enfants, qui demanda le divorce. Quelques années auparavant, en 1987, Stef alors
chanteuse à succès notamment par ce titre « Comme un ouragan »
s’était fait filmer par la télévision belge juste devant mon restaurant le
Marenostrum, qui campe fièrement au milieu de la Petite rue des Bouchers. Opportunité de cinquante millions de téléspectateurs
dont les producteurs de la star avaient l’espoir en présentant ce nouveau titre « Les fleurs
du mal », quelques minutes avant l’Eurovision de la chanson ;
d’autant plus que Charles Baudelaire, l’auteur de ces poèmes, séjournât dans l’Impasse
aux peaux, à quelques dizaines de mètres de ma rue. (L’ambiance de ce
quartier au cœur de Bruxelles à l’ombre de la Grand-Place lui aurait-il inspiré
quelques vers ? J’applaudis pour
cette belle initiative de remettre à la lumière des masses ce grand poète. (Hélas, je dois bien l’avouer : je n’ai toujours pas lu ni Madame Bovary, ni
les fleurs du mal !)
PR :
La
jeune Liégeoise (15 ans) Sandra Kim ayant gagné
le concours grâce à : « J’aime la Vie », la Belgique, pays
vainqueur eut la tâche d’organiser l’année suivante l’Eurovision en 1987.
-- Mais, à part la similitude du prénom de ces deux princesses,
c’est quoi ce hasard, ce lien que tu mentionnes au début de ce texte ?
-- Ben oui, tu vas comprendre. Je t’en parlerai demain.
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