Ah les mots !
Par
exemple « Extraterrestre », pourquoi n’existe-t-il pas, à ma
connaissance, son contraire : « Intraterrestre » ? (Que mon correcteur du Web me refuse pour
le proposer en deux parties : « Intra terrestre » ???).
Oui, juste à ma connaissance ! La
Connaissance dans l’absolu c’est un tout autre registre. Bien sûr ! N’empêche que ce passager du troisième
millénaire, que je suis, n’est pas plus idiot, aveugle et dépourvu de sensibilité
pour constater le triste déclin du biotope.
L’humanité n’a pas l’air (ou
ne l’a plus) de bien maîtriser les commandes de ce bolide, bouclant en 365
jours ce cycle autour de notre bonne étoile, cette star appelée Soleil. Les
scientifiques ont beau le hurler au tout venant : « on va droit
dans le mur » ... mortifère ?
L’avenir de notre planète serait-il à l’instar de sa petite sœur Mars où
toute vie semble avoir déserté, car il y en eu, affirment-ils ? Mars, aussi dieu de la guerre pour ces
sacrés Romains, envahisseurs des Gaules et de Marenostrum ! Où ça
nous mène-t-il encore à l’ère atomique ?
Eh oui, l’Histoire nous l’écrit :
les Empires s’effondrent !
La pérennité, la permanence, n’ont jamais fait bon ménage avec les
Sapiens. In fine, pas si sages que ça, comme la
formule latine ait bien voulu les gratifier ! À la mort de Serge Gainsbourg (le 2 mars
1991), soufflé par lui qui sait, l’inspiration d’un requiem me tomba sur la
tête comme l’Esprit Saint sur les Apôtres (la Pentecôte célébrée au 7ième
dimanche après Pâque) :
« Ah
ces folies de l’humanité !
.../...L’éternité ce n’est pas
la joie
Laissons cela aux écritures
Encore faut-il qu’on ne les brûle pas
Que des
ignorants clament l’imposture.../... »
Curieusement, mes envolées lyriques me
ramènent les pieds sur terre, pour ce constat évident que ces folies de
l’humanité ne soient que la résultante de cette domination masculine sur le
monde. Aussi voici, bien que cette
réflexion soit celle d’un homme, un certain Albert Einstein : « On
ne résoudra pas les problèmes avec ce qui les a engendrés ». Très chers mâles alphas-dominants il est
grand temps de lâcher prise pour celles qui vont ont donné la vie... Et à ce titre reconnaître leur plus
d’objectivité quant au maintien du Vivant.
Et si, déjà cité par Plaute au temps des
Romains, bien avant Jésus Christ, que rappelle Thomas Hobbes au 17ieme S dans
le Léviathan quant à la nature humaine : « que l’homme est un loup
pour l’homme », nous savons aujourd’hui que c’est toujours une louve
qui est la cheffe dominante de la meute.
Vous
voyez, Dame nature nous montre le chemin : à quand la Constitution où le
Pouvoir suprême ne pourra être confié qu’aux femmes ? Une Golda Meir, à mon avis, n’aurait jamais
permis un tel massacre à Gaza.
Votre serviteur Intraterrestre
Georges Salles Froès
Un clic sur ce requiem pour l'écouter
Musique: Alan Booth
Ah, ces folies de l’humanité !
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