mercredi 31 juillet 2024

                                                      Les Pyramides

 « La Physiologie du Goût » de Brillat-Savarin (voir mon blog du 7 juillet dernier), vous rappelez-vous ? une de ses citations avait tout particulièrement retenu mon attention : « L’avenir des Nations dépend de la façon dont ses peuples se nourrissent ».  Cette fameuse période révolue (2020/2022) de restrictions dues aux règles sanitaires, suite à Covid-19, les divergences intellectuelles s’accrurent tellement que s’y mélangèrent par la suite des actions adaptées ou non*.   Mais ce qui est sûr, nous l’avons tous remarqué, ce ralentissement de l’activité humaine, par contre, Mère Nature semblait revenir au grand galop.

  Alors, à quand la Résultante de ces différentes forces d’opinion qui, telle un grand phare, nous éclairera la route positive pour nous conduire  à bon port du Vivant  - vers des devenirs meilleurs ?  

  Peut-être au fond qu’ils en manquent encore quelques-unes de ces forces d’opinion, dont peut-être la vôtre, mais aussi surement la mienne !

  SVP.,   n’hésitez pas (me contacter : g.salles.froes@gmail.com) à contredire ma vision de « comment je vois l’avenir du monde » que,  comme je ne suis pas Einstein, accablé après Hiroshima et Nagasaki en 1945, qui eut ce soubresaut littéraire « Comment je vois le monde », vous n’aurez pas trop de scrupules à rire (ce qui est bon pour la santé) de mes illuminations, -  oui aussi, toujours au service de cette plume* qui me démange et, depuis peu, a remplacé définitivement ma guitare, n’ayant plus vraiment l’âge à jouer les baladins pour quelques concerts occasionnels, j’ajouterais à cette vision de Brillat-Savarin : «  l’avenir des nations – et j’irais plus loin encore – de leur faune (dont nous Sapiens)  et de leur flore  dépendra, probablement la façon de ses peuples de leur faculté à éliminer leurs déjections,  déchets de toute sorte, plastiques, sanitaires et radioactifs, etc...Et depuis peu, ceux  aussi sur la trajectoire des satellites.  

Satellites, satellites ???   (Homme tu cours bien vitre pour lancer tes satellites...)


*Pas écrivain, simple graphomane😢

Les Pyramides

(Une bible de pierre selon Victor Hugo)


sur une musique rock de Jean-Marie Dorval, (quel talent ce devenu ami, dès lors ! Oui l’amitié c’est une question de projet en commun).  Une véritable symphonie, où j’ai même réussi à y placer mes mots.  

Bon réveil  pour la Planète. et Merci


  Les pyramides,  bibles de pierre.

Homme,  homme tu cours bien vite  pour lancer tes satellites
Aucun progrès ne peut se faire  si le passé t’indiffère
Regarde un peu ces pyramides  qui furent bâties bien avant Rome
N’est-il pas là ce précieux guide : le Grand ‘œuvre  qu’on cherche en somme
Parmi les sept merveilles du monde que les poètes glorifièrent
Victor Hugo des plus lucides

Décrit la Grande Pyramide  la surnomma Bible de pierres
Observez bien les pyramides  des  blocs de pierre tellement parfaits
Grâce à l’outil qui les taillait  Certaines rumeurs  parlent de laser
Le message me semble clair  Permettez-moi cette hypothèse

De la chanter me met à l’aise
Qui dit laser dit nucléaire pour éclairer ce grand mystère
Comment pourquoi ces pyramides ?

Des pyramides…suis-je stupide
Mais je m’inquiète pour les techniques
Qui gèrent les déchets atomiques
Ça ressemble plus à du suicide

Chers marchands de nucléaires  pourquoi ne pas faire des pyramides
Pour y stocker toutes ces matières dans les endroits les plus arides
Loin des rivières sources de vie
De toutes les mers qui en ont marre des marées noires

Des pyramides
Allons bâtirent des pyramides
Avec tous ceux qui cherchent à faire
Avant que tout ne soit plus que désert
Sauvons la Terre avec l’aide des pyramides

Rien que de penser aux pyramides
On oublierait de faire la guerre
Les nations même les plus rudes
Devront s’unir du Nord au Sud

Les bâtisseurs d’empires le défi est de taille
Le germe de vos idées naîtrait des entrailles
De celles que le poète perçut comme une bible
Une bible de pierre pour retrouver la Foi
De plusieurs millénaires… sonne bien fort le glas

De toutes ces guerres pour qu’on puisse enfin vivre en paix.

lundi 29 juillet 2024

 

Souffle d’été, un Souvenir ...

 

Une anecdote qui me revient de trente ans auparavant, en vacances à Ténérife.

 .../...J’avais pris l’habitude journalière et matinale d’une promenade sportive, en sautant d’un rocher à l’autre au fond d’un petit canyon asséché pour rejoindre les plages de galets et plonger dans la fraîcheur des vagues de l’Atlantique.  Soudain, mon regard fut attiré par un petit arbrisseau, en très mauvaise posture, délogé sans doute par un léger éboulement de pierres.   Vu la couleur de ses feuilles encore bien vertes, il ne me donnait pas l’impression (très tète en l'air !)  de se résigner à mourir,  bien que ses racines (plus terre-à-terre) , exposées au soleil, semblassent crier au secours.  En voulant sauver la plante, je glissai la tête en bas, sur des caillasses aux arêtes tranchantes.  Ma dégringolade s’arrêta net près d’un vieux  seau abandonné.  Allais-je tirer la leçon, qu’il ne faille pas s’évertuer à vouloir enraciner ce qui ne l’est pas -  surtout quand on n’est pas qualifié - ?  Au contraire, ce hasard me fit rire...Le corps ensanglanté, je remontai la pente dangereuse avec l’ustensile rempli au préalable de bonnes terres, puisées dans le lit encore humide de ce ruisseau  occasionnel -  quand tombe la pluie providentielle - ; et replantai le végétal,  où il devrait se sentir plus en sécurité.   Je reparti cahin-caha, le corps alourdi par la douleur, mais le cœur léger.  Le sang battant aux tempes, activant la mémoire...En sifflotant, je pensais au poème de Victor Hugo :

                                                             « Après la bataille »

Mon père, ce héros au sourire si doux,

Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous

Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,

Parcourait à cheval, le soir d’une bataille,

Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.

Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit.

C’était un Espagnol de l’armée en déroute

Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,

Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié,

Et qui disait : - À boire, à boire par pitié ! –

Mon père ému, tendit à son housard fidèle

Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,

Et dit : - Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. –

Tout à coup, au moment où le housard baissé

Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de Maure,

Saisit un pistolet qu’il étreignait encore,

Et vise au front mon père en criant : Caramba !

Le coup passa si près que le chapeau tomba

Et que son cheval fit un écart en arrière.

-         Donne-lui tout de même à boire, dit mon père.

vendredi 26 juillet 2024

 Fin de vie, de projets, d’être avec…

Oui, je m’en fous d’un devenir, d’un progrès, d’une complicité, d’une suite !

J’y avais cru pourtant…apporter ma goutte d’eau, ou plutôt ma goutte d’huile, pour ce rouage des bonnes volontés.  Et il y en a.  Des intelligences, des génies, des chanceux, des courageux, des travailleurs athlétiques forcenés, des super doués, des nés au bon endroit- au bon moment, des qui s’adaptent, des qui se maintiennent, des mystiques heureux, des reconnus, des ceux qu’on aime, des utiles, des bourrés de talent, des beaux, des philosophes, des savants, des bons, des gentils, des amoureux, des perspicaces, des qui nous amusent, des qui nous font oublier, des qui nous construisent…mais ce n’était pas moi.

Je l’ai dit : j’m’en fous, même de la mort.  

 Mais pas de Vous,

Qui viens de m’annoncer quelques soucis à ta vessie ; qui décides avec ta compagne d’arrêter de fumer ; que vous hésitiez à passer par le Luxembourg, parce que les cigarettes sont nettement moins chères qu’en France pour passer vos vacances dans le Midi.  Ne serait-ce que le prix qui vous ferait stopper ? Non évidemment... puisque vous commencer à en prendre conscience par ce dilemme. Te souviens-tu de cet air de country « Quoi tu fumes encore ! (Qui s’adressait qu’à moi, me regardant face au miroir de la salle de bain, un matin au réveil qui suivait une soirée très enfumée entre amis, alors que quelques jours auparavant, j’avais décidé d’arrêter.) ...Chanson qui se clôturait par : 

                  .../...Et quand tu feras face pour ta dernière grimace

 à l’homme en blanc hésitant sur tes poumons puants,

 Il cèdera vite le pas au Diable ton trépas,

 Qui se frottant les mains ricanera ce refrain : 

 - « Hé Hé ! Mon enfer prospère

Grâce à tous ces corps, secs comme du bois mort...

C’est mieux que leurs guerres 

Pour répandre mon feu ! »

Mais d’après le Bon Dieu, 

cette chanson-là risque de faire un tabac !


En tout cas, cela fut bénéfique pour moi.  Aussi, de ce fait, pensant à son efficacité, voulant la faire partager parmi les grands fumeurs, j’envoyai d’abord à la Fondation Anticancer, où une éminente et savante voix féminine responsable de la collecte des fonds -- sans doute que seul l’argent puisse régler le problème ? -- me rapporta qu’après la délibération en Comité, ils considérèrent que mes termes étaient trop morbides (mollesse oblige ?), quant au Ministère de la Santé, ils se contentèrent de me remercier sans plus.   Enfin, c’était il y a vingt ans, et tu vois, cette chanson n’a toujours pas fait un tabac !

 In fine, je m’en contrefous...Mais pas de Vous !  



Ah oui! Pourquoi Scotch story? Les plus observateurs constateront le rouleau de scotch qui tient le micro pendant le concert. 
. Paris, ouverture du  Pacific Fruit&Music, le 8 /08/ 88 (8 rue Brantôme, 4 ième Ar)

lundi 22 juillet 2024

    Les enfants étaient sa priorité: 

                                DR Janusz Korczak. 

Né à Varsovie le 22 juillet 1878...mort au camp d'extermination de Treblinka, le 6 août 1942

             Puisse  cette chanson lui rendre hommage


On observe le monde.  C’était il y a plus de trente ans. Léo Ferré et Michel Berger venait de mourir (1993), ainsi que mon contrebassiste et ami Jojo (Joseph Rosenberg**), -  notre dernière discussion :  les enfants de Bogota, pourchassés par les brigades de la mort au lance-flamme - ; …que Christophe, le petit-ami de ma fille Barbara adolescente, venait de découvrir son père pendu ; …que mon bien cher frère Jean-Luc, sa compagne avait déserté leur maison ; …la souffrance aussi de Sabine, une autre jeune fille, brusquement abandonnée !  Eh oui, certains faits nous marquent parfois plus intensément, qu’il m’arrive alors d’en faire une chanson.   Enfin, c'était il y a plus d'un quart de siècle!  



Obsolète ??? Pas si sûr !***

Au clavier et arrangement musical : Jean-Marie Dorval

Les Enfants de Bogota*

Léo Ferré est mort / Que reste-t-il encore
Un ami est parti  / Qui n’a jamais failli
Sur son parcours d’amour / Laisse la belle du jour
Parti  dans la nuit longue / Pour que vive le quelconque

L’oiseau s’est envolé / Quand est tombé le blé
Et déjà le chasseur / Qui attendait son heure
Dépose la faucille  / Pour prendre le fusil
Et fait du Paradis / Cette Terre d’incompris

Refrain :
Ô incomprise !  Mais de Saint-Pétersbourg jusqu’à Bogota
Des enfants sans amour  se cachent comme des rats
Et de ça je n’en parle pas

Dans l’incertaine récolte / La veuve délaissée
Ce fils en révolte / Ne comprenant toujours pas
Ce père qui perdit foi / Et choisit le trépas
Ô comme agonise / Ce siècle en pleine crise

Ce frère bouleversé / Dans la maison vidée
Recherche un peu d’espoir / Dans les murs sans mémoire
Au moindre calembour  / S’illusionne d’amour
Et ne voit pas celle  / Qui lui sera fidèle

Refrain 2 
Politique en déroute / Que tout le monde redoute
Au siècle du laser / On ne parle que de guerre
On te préfère fêtard / Et tu passes pour fou
Si tu partages tes sous /  Avec tes amis clochards

Et toi jeune promise / Dont le rêve se brise
Meurtrie à jamais / Par l’inconscient amant
Tu ne pourras comprendre / Toi qui vécus si tendre
Issue d’une famille / Où régnait l’harmonie

Refrain final
Ô incomprise ! Mais ces cités sont si loin
Et ici dans cette ville
Je me plains, tu te plains comme c’est débile !

Et de ça, on en parle que trop bien.  

 Début des années 90, suite au récital que je donnais au château de Bierbais  ( dans le Brabant-Wallon)  de SAS  Stéphanie  de Windisch Graetz (petite- fille de l'Archiduchesse rouge et cousine d'Albert II, roi de Belgique; également instigatrice  à l'origine des Clinic-Clowns ), la princesse, mon hôtesse,  me fit remarquer qu'à Saint-Pétersbourg, -  dommages collatéraux au démantèlement de l'URSS, des goulags et des prisons pour mineurs - ,  des milliers d'enfants  sans abris et affamés  erraient dans les rues de la cité des tsars.  Aussi  ce  refrain  où j'inclus  dès lors : des enfants de Saint-Pétersbourg. 

**Seul survivant de sa famille du ghetto de Varsovie. d'où il s'échappa à  l'âge de  quinze  ans.  Au fond, il avait probablement connu le Dr .Janusz Korczak. 

***Le plus beau compliment qu'on puisse me faire :
 
L’obsolescence n’existe pas dans tes chansons ! Elles sont teintées d’universels !

Merci, cher Professeur!

samedi 20 juillet 2024

 Chasser le naturel, il revient au combat...



Sur une Musique de Jean-Marie Dorval qui m'inspira ces mots en 1999:


Le Mal ou le Bien 

C’est une vieille histoire
Le Mal ou le Bien
Fin d'un millénaire
Et toujours ce refrain

Des hommes sur des routes
Qui ne mènent à rien
Parce qu’ils ont des doutes
Est-ce mal ou bien

Combien de ruptures
Complices du Malin
Croyant être pures
Ont fait pire que bien

Est-ce bien ou mal
Question de maintien
Ou réponse fatale
Qui fait mal aux seins

Là-bas pas très loin
Ils quittent leurs biens
Envahis de haine
Alourdit leur peine

Que répondre à ça
Plus en plus de soldats
Défilent dans ce bal
Font-ils bien ou mal

Armée qui fait mal
Armée qui fait bien
On choisit son camp
Ou on fait semblant

Est-ce plus mal encore
Question de faire bien
Toute façon les morts
 Ne nous diront rien 

mercredi 17 juillet 2024

mardi 16 juillet 2024

 

                                                 L'homme augmenté


--Ah cher Professeur, je t’écris de la Côte d’Opale pour, si tu ne l’avais pas encore parcouru, te sachant toujours à la pointe de la littérature, te communiquer mon enthousiasme pour cet auteur que je découvre :

 

Voici un extrait (page 19) du début de l’ouvrage, qui promet, me semble-t-il, une belle aventure, de « L’homme augmenté » du psychiatre Raphaël Gaillard (chez Grasset -2024) :

 

.../...Plus fondamentalement, il se pourrait bien que le livre soit le seul à même de nous conserver entiers dans cette puissante transformation par la technologie.  Comme s’il était le garant d’une forme de continuité de l’homme.  Il faut dire que l’écriture – et donc la lecture -  est la grande affaire de l’humanité. Elle ne signe pas seulement le passage de la Préhistoire à l’Histoire, elle constitue notre hybridation première. Un livre, de plomb ou de papier, c’est déjà une annexe de notre cerveau, une prothèse cérébrale, un hors-de-soi que nous acceptons de partager, et qui en retour nous transforme.  En passant de la tradition orale à la tradition écrite, nous avons consacré cet objet comme réceptacle et comme don de nos savoirs, de nos sentiments, de nos identités.  Il se pourrait bien qu’elle en soit la propédeutique. ../...

 


lundi 15 juillet 2024

 

 

.

  Et dire que chaque homme est un lieu saint, disait Maître Eckart ...

Enfin, c’était il y a cinq cents ans !

 

CLIQUEZ SUR CE LIEN POUR ECOUTER CETTE CHANSON

 

arrangements: Alan Booth

 

 Hommage à Maître Eckart


On continue à chanter on continue à danser

On gloutonne on exulte le faux le faire semblant

Même si on aime les enfants on continue à briser

Ces élans de la vie pour d’autres besoins

Que ceux que la Terre nous donne pour rien

Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître

Même si on ne l’a pas dit à Kyoto (bis)

 

On continue à pleurer on continue à hurler

On continue à causer de philo d’avant-guerre

L’Avoir ou l’Être reste la grande question

Comme rien n’a changé dans la consommation

Ou Bon Dieu au contraire elle a bien augmenté

Pourtant chaque homme est un lieu saint disait le Maître

Même celui qui ne pense qu’à son auto (bis)

 

On continue à flirter on continue à chercher

On continue à courir auprès de l’âme sœur

Et ces scénarii on les connaît que trop bien

Mais on continue à faire le joli cœur

Pour l’instant présent on se fout du lendemain

Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître

Même lorsque s’éveille sa libido (bis)

 

Et toi dont la souffrance t’impose ce regard de haine

Dès lors trompe ton âme dans une prison l’enchaîne

Je parle de Maître Eckart pour dissiper ce doute

Que trop d’hommes ont d’eux-mêmes me voilà sur ta route

Pour chanter cette complainte de l’Être Suprême :

Chaque homme est un lieu saint disait le Maître

                              Que cette chanson te loue pour te bénir toi-même

mercredi 10 juillet 2024

                   On ne devient quelqu’un qu’à partir de deux

Non, pour ceux – que je remercie encore de l’attention qu’ils portent à mes commentaires et complaintes -, étonnés peut-être de ce titre « L’Essentielle » au féminin (voir blog du 7 juillet dernier), je me permets de les rassurer que ce fût une simple question de subtilité que la féminité méritât la première place pour cette nuance qui nous rappelle à l’ordre du « bien faire avant tout ».  J’ai la conviction (ou la foi) de croire que, intrinsèquement, cette graine de la survie de tout le Vivant est bien enfouie en chacun de nous, mais que Mère Nature, que Dieu sait, par quel stratagème estimait que pour sa bonne évolution (et ne pas commettre d’impair), la fusion du féminin et du masculin établissait ses bases.  Ainsi soit elle, notre génération « Sapiennes » / Sapiens... Amen ! 

 

Par expérience,  je peux le dire :  le « UN » ne convient pas au genre humain.

 

Petit exemple de mon vécu :

 Alors que je la quittais pour rejoindre mon bateau, elle m’avait pourtant lancé en désespoir de cause :

« Mais qu’est-ce plus important qu’une femme qui t’aime ? »

 

Oooh, comme elle avait raison !                


 Un clic sur ce lien pour écouter cette chanson


Hommage à Prévert.
À Martine
Miséricorde
(subsidiairement :  chanson d’autrefois)

Lorsque je l’ai vue sur le pas de sa porte
Le soleil se berçait dans ses cheveux d’or
Comme la vierge apparue surprend l’âme qui dort
Lui montre la voie que cachent les feuilles mortes
C’était la première fois

Quand j’ai voulu timidement la revoir
Lui demandant sans y croire son téléphone
Elle me regarda étonnée  avec des yeux de madone
-         Pourquoi on va se quitter déjà ce soir ?
C’était la deuxième fois

Encore aveuglé par les envies de voyages
Le bateau m’attendait ainsi que ma guitare
Nomade avant tout  je pensais aux départs
J’évitais de trop l’aimer elle qui était plus sage
C’était mon manque de foi

Plus important qu’une femme qui t’aime
Me dit-elle en sanglot je n’étais qu’un salaud
J’ai trahi comme un sot et lui fis de la peine
Son cri d’agonie m’éveilla en sursaut
J’avais perdu la foi

En ce temps là elle rappela cet homme
Meurtri de son crime qui la pleure par ces rimes
Mais inconsciemment l’inquiétude prit forme
Notre nid d’amour plus qu’un lit d’infirme
Elle n’eut plus foi en moi

Un autre que moi a pris cette place de roi
Mais saura-t-il comme moi que t’es vraiment une reine
Je ne voudrais pas que cette fois t’aies de la peine
Ou sinon mon amour je reviendrai  près de toi
Encore une fois

Humblement  j’implore ta miséricorde
Sans ton pardon mon cœur bat en désordre
Je suis un amant perdu qui marche de travers
Sur des feuilles mortes comme disait Prévert
Elles se ramassent à la pelle dans cette chanson d’autrefois


Arrangements : Jean-Marie Dorval
Ingénieur du  son  et guitare  :  Philippe Capon