Et si on
n’en faisait pas qu’un fromage...
Cette
citation de Brillat-Savarin, écrite, il y a plus de deux siècles,
avait particulièrement retenu mon attention, à mon époque boulimique de savoir,
de comprendre le « Pourquoi la maladie ? » ...Je
dévorais alors, avec bien sûr la naïveté de l’ignare en médecine, tout ouvrage
traitant de la santé qui me tombait sous les yeux. In fine, la
question alimentaire m’ayant semblé plus élémentaire que toutes les autres, à
l’affût du moindre indice, tel le limier cherchant son coupable, « La Physiologie du Goût » de ce grand érudit de la gastronomie accrochera
mon regard parmi les nombreux ouvrages traitant le sujet.
P.R. Le diagnostic de l’oncologue pour la mère de
mes enfants : « deux à trois ans...à moins d’éliminer la
cause », m’avait frappé de plein fouet.
Pour celle, liée à
ma vie : mes projets, mes ambitions ma famille, fou de douleur à l’idée de
la perdre, m’avait certainement boosté mes quelques neurones endormis du petit
bourgeois prospère vivant dans sa suffisance matérielle et relative... Ma
psyché en pleine métamorphose, avec l’aide de ma guitare, cette chanson jaillit
comme un espoir à communier l’infinie miséricorde du Monde.
Pour nous simples
mortels, cette complainte écrite déjà trente-trois ans auparavant, avec,
un peu plus tard, la collaboration de Jean-Marie Dorval pour les arrangements
musicaux.
L'Essentielle
Hélas, avec les trois décennies qui suivent, et maintenant la sagesse du grand âge et constater l’évolution du « Vivant » en sursis de notre très chère Terre, à la merci de la folie des hommes, oserais-je préciser que c’est l’avenir de la Planète - et pas que celle des Nations - qui en dépend ...de comment nous nourrir...et toute l'industrialisation qui en découle.
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