dimanche 7 juillet 2024

 

Et si on n’en faisait pas qu’un fromage...

  L’avenir des nations dépend de la façon dont ses peuples se nourrissent

Cette citation de Brillat-Savarin, écrite, il y a plus de deux siècles, avait particulièrement retenu mon attention, à mon époque boulimique de savoir, de comprendre le « Pourquoi la maladie ? » ...Je dévorais alors, avec bien sûr la naïveté de l’ignare en médecine, tout ouvrage traitant de la santé qui me tombait sous les yeux.  In fine, la question alimentaire m’ayant semblé plus élémentaire que toutes les autres, à l’affût du moindre indice, tel le limier cherchant son coupable, « La Physiologie du Goût » de ce grand érudit de la gastronomie accrochera mon regard parmi les nombreux ouvrages traitant le sujet.
 P.R. Le diagnostic de l’oncologue pour la mère de mes enfants : « deux à trois ans...à moins d’éliminer la cause », m’avait frappé de plein fouet.
  Pour celle, liée à ma vie : mes projets, mes ambitions ma famille, fou de douleur à l’idée de la perdre, m’avait certainement boosté mes quelques neurones endormis du petit bourgeois prospère vivant dans sa suffisance matérielle et relative... Ma psyché en pleine métamorphose, avec l’aide de ma guitare, cette chanson jaillit comme un espoir à communier l’infinie miséricorde du Monde.

  Pour nous simples mortels, cette complainte écrite déjà  trente-trois ans auparavant, avec, un peu plus tard, la collaboration de Jean-Marie Dorval pour les arrangements musicaux. 

                                L'Essentielle 

                                          clic sur ce lien pour écouter cette chanson


Écoutez les amis un instant
J’ai trouvé le chemin éternel
Que nous soyons de simples mortels
Dans l’ensemble nous restons vivants

Je vous parle au nom du Tout Puissant
L’Homme ne peut agir en mesure
Qu’en chassant cet enfer du dedans
Pour « bien faire »,  il doit être pur

Que du fond de l’abîme où nous sommes
On puisse encore y trouver des hommes
Est la preuve de l’amour infini
De Celui qu’on appelle ainsi

J’ai le remède pour vivre longtemps
Suffit d’être dans le mouvement
Manger du frais et du vivant
Vous garderez toutes vos dents

Ce qui permet d’être souriant
Dilate le nez évidemment
Il faut que l’air entre en dedans
Et nous aurons l’air* bien portant

J’évite de cuire les aliments
Avant de les prendre je les sens
Je recherche les vrais artisans
Le moins possible le tout-venant

Le lait de vache je le laisse aux veaux
Le sein de maman pour les poupons
Quant à l’alcool et le tabac
Faut être fol pour aimer ça

Méditation sans référence
Oublie l’ennemi c’est ta puissance
Esprit tranquille bien au repos
Permet d’agir sans confusion

Vibre dans le vent comme les saisons
Le vrai bonheur est au présent
Se manifeste alors l’Originel
De ton instinct qui te réveille

Et tu seras bien dans ta peau
Pourra aimer tout comme il faut
Quant à la Terre pour les suivants
Vaut mieux mourir sainement

*l'heur...le langage populaire prend souvent  la relève ... plus adapté avec l'air

  Hélas, avec les trois décennies qui suivent, et maintenant la sagesse du grand âge et  constater  l’évolution du « Vivant » en sursis de notre très chère Terre, à la merci de la folie des hommes, oserais-je préciser que c’est l’avenir de la Planète - et pas que celle des Nations - qui en dépend ...de comment nous nourrir...et toute  l'industrialisation qui en découle.

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