Au fond, c’est idiot… pour mon blog du 14 avril dernier. Pourquoi ne pas présenter le texte " Schyzomarine" en entier? En rappelant que les arrangements musicaux, ne me plaisant pas du tout, il n'est pas question de vous en faire souffrir par l’audio.
Rien qu’un poème avec, ce qu’il y a de mieux:
votre voix intérieure.
Merci.
votre voix intérieure.
Merci.
Schyzomarine
Aux marins solitaires qui ne veulent
que les étoiles
Pour sillonner les mers est-ce bien
normal
Il y en a des milliards et chacune
un grand phare
Envoyant le message : ensemble
les grands voyages
Aux beaux navigateurs dont rêvent
les jeunes filles
Si le bateau c’est mieux que des
yeux dans les yeux
Ne brisez par leur cœur et laissez
les tranquilles
Ou emmenez- les vraiment donnez-
leur un enfant
Que vous l’appelez Sindbad ou vous la nommez Êve
Ne leur mettez pas le poids de
partager vos rêves
Car même fils de marin ils auront
leurs raisons
De tracer leur destin vers d’autres
horizons
Et pour les terre-à-terre qui ne
comprennent pas la mer
Et qu’un de leurs enfants la regarde
trop souvent
C’est parfois qu’un petit rêve mais
peut-être sa vie
Il sent sa vocation à chacun sa
mission
Et vous les petits gars au bout du
monde là-bas
Il faudra bien une fois avant qu’il
ne soit trop tard
De faire un p’tit détour parmi ces
longs parcours
Et rejoindre vos vieux et revenir un
peu
Quand enfin de retour que vous serez
près d’eux
Vous y trouverez l’amour des larmes
plein les yeux
Et enfin retrouvée toute votre
identité
Vous partirez au loin nous montrant
le chemin
Et quand vient le moment de se quitter vraiment
Chacun se découvrant un peu trop différent
Prenant l’air rigolo pour cacher les sanglots
Sur le quai sac au dos on repart à zéro
Pour
rappel, il s’agit d’une dispute entre Jean-Louis Buclain et moi à Miami au
sujet d’un frigo que j’avais ramené au bateau ; que suite à sa réaction :
« clouer la porte de ma cabine pour
m’éviter d’aller acheter n’importe quoi », je l’avais licencié sur le
champ.
Mais pourquoi, mais pourquoi…Je m’en étais
débarrassé pas trop mal… et voilà que ce manipulateur reprenait le
contrôle - Oui, manipulateur, ce que je
me suis enfin rendu compte avec des années de recul !
Après
avoir sommé Jean-Lou de quitter le bateau, le voyant tourner depuis trois
jours dans la marina, pris de compassion, disons plutôt de faiblesse, – et il
savait s’y prendre -, je l’ai invité à revenir à bord. Je peux dire à ce jour avec certitude avoir
été la victime d’un véritable hypnotiseur.
Avant de
connaître Jean-Louis Buclain, depuis plus de vingt ans, je barrais, pilotais
des canots automobiles, petits voiliers, voire un speedboat dépassant les
soixante nœuds et le Coloba, un motor-yacht de 17 M de long, sans jamais la
moindre bévue ; bien sûr uniquement dans le bassin méditerranéen! Hors,
depuis ce Spirit of Sindbad avec J.L comme skipper, - et aujourd’hui, j’en ris
-, votre auteur n’était même plus capable de manœuvrer l' annexe propulsée par son moteur
hors-bord de 5 CV. Si ce n’était que ça, mais la moindre personne avec laquelle
j’aurais pu entretenir une liaison affective, comme la pauvre Rosy qui n’a pu monter à bord à la
marina de Point-à-Pitre, voici un autre exemple de son emprise - je précise que ni
lui ni moi ne sommes des homosexuels (enfin je crois !) - .
Depuis une dizaine de jours à Miami, j’avais
fait la connaissance d’une certaine Nelly, une sylphide merveilleuse,
américaine, sportive, la fille unique d’un riche commerçant New Yorkais …mais ça je ne
l’apprendrai que plus tard et ce n’est certes pas ce qui m’avait attiré vers
elle. Non, c’est sa grâce, une silhouette
qui me rappelait Audrey Hepburn…Aussi avant de continuer ce récit, je me
permets d’intercaler cette chanson.
Silhouette, silhouette l’amour survient dès l’instant
Qu’une silhouette te met en fête quand tu t’aperçois qu’un
aimant
Te rapproche d’elle, la rend éternelle,
Pourtant juste avant
Tu planais dans le vent
C’est quelque chose
Qu’il faut laisser agir en soi
Comme une pause
Silhouette, silhouette un moment de flou relâchement
L’âme tranquille qui cache l’éveil dirige tes pas vers ta
belle ;
Te rapproche d’elle, la rend éternelle,
Pourtant juste avant
Tu planais dans le vent
C’est ce moment-là, sans que tu le veuilles
Il brûle en toi comme un soleil
Silhouette, silhouette réponds à ton cœur tout en fête
N’attends pas, fais le premier pas ; elle te sourira.
C’est comme ça
Te rapproche d’elle, la rend éternelle,
Pourtant juste avant
Tu planais dans le vent
Ne pas penser ; va spontanément
N’freine pas l’élan au droit d’aimer
Silhouette, silhouette, même si elle s’en va n’t’en fais
pas
D’autres silhouettes, silhouettes passeront bien souvent
près de toi
Qui seront plus belles, de plus en plus belles
Jusqu’à ce que la tienne te vienne par le vent
Qui seront plus belles, de plus en plus belles
Belle silhouette
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