TOPSI
D’accord, nous savons, à savoir,
Vous, moi, les Autres que je connaisse ou pas ; ceux qui restent ancrés
dans ma mémoire et les oubliés...les Féminins, les Masculines ...Les
Anciens, les Suivants ... les Bons, les Méchants ...les Amis, mes Ennemis
dont je me gaverais si j’étais Dieu ? C’est devenu mon blason – Mais Qui donc a pu me
soufflé une telle maxime ? : « L’ennemi c’est ma puissance,
l’amitié, ma récompense », ça ne pouvait être que Lui, le grand barbu, je Lui avait posé la question « Pourquoi
le mal ? La réponse fut fulgurante ! Et voilà que le passé revient d’un coup !
Non, pas maintenant. SVP. Mon vœu ce jour,
mercredi 28 avril 2021 : repos aux neurones mnémoniques ... pas d’autobiographie !
Oui, nous savons (je me répète) que le
passé, c’est très bien, mais le présent, c’est encore mieux (d’accord, pas pour
les historiens ou les futurologues). Aussi, permettez-moi, pour garder un
certain éveil, voire un certain équilibre, de me plonger dans l’actualité. Merci Télé matin, merci Laurent Bignolas
d’avoir invité Erik Orsenna !
Ah, que j’apprécie cet Immortel de l’Académie française qui occupe le
siège de Louis Pasteur, comme je l’apprends à l’instant. La rage ! Oui on l’a en ce moment dans tous les
laboratoires de recherche n’est-ce pas ? L’écrivain qui nous dit, en
présentant sa dernière Révélation « La Passion de la
Fraternité : Beethoven », que la Culture est
l’incarnation du pourquoi pas ? ...et que nous n’avons
pas le monopole du Vivant. Voilà donc pour le présent...Mais, c’est
plus fort que moi, le naturel de mon passé revient au grand galop.
Donc, il était autrefois...il y a
soixante-dix ans, fidèle à cet amour qui ne m’a jamais quitté : l’amour des
chiens depuis notre Topsi, ce grand berger allemand qui débarqua juste après la
naissance de notre petite sœur Claudine en 1947. Topsi qui, jusqu’à mes quinze ans sera mon
compagnon dans les bois, les campagnes des journées entières... que je
m’évadais pour de longues balades en solitaire, le sac au dos dans lequel mes tartines aux
œufs brouillés, préparé par maman, ma grande bouteille de limonade et mon bloc et
mes fusains pour dessiner les arbres et les oiseaux... que je rentrai un samedi
de printemps de 1957 de l’Internat du Collège...et qu’en arrivant je
questionnai : « Où est Topsi ? »
Ma mère baissa les yeux pour...Je ne crois pas avoir autant pleuré que
cette fois de toute ma vie.
(Merci de me laisser le temps de sécher les larmes qui m'assaille à l'instant avant de continuer!)
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