De omni
re scibili , et quibusdam aliis
Locutions latines dont je me souviens
vaguement, mais qui à une époque où je rougissais
devant les filles (c’est toujours le cas !)
sur les bancs du collège ( rien que garçons et profs en soutane –sans doute la
raison) , cet « omni » m’avait toujours intrigué. Plus
de vingt années plus tard, j’avais rêvé
de créer un magazine qui aurait traité
de tout. Les finances en ce temps là, où je dirigeais une chaîne de restaurants me l’auraient
permis, mais certainement pas mes connaissances
dans le domaine de la rédaction qui demande des études supérieures
qui manquaient à mon palmarès sans diplôme, comme me le rappela, quelques jours avant de
me quitter, ma chère et tendre épouse
Charlotte , enseignante en Art Plastique
et très avertie en Histoire de l’Art, malheureusement pas en Psychologie. Jamais durant la décennie de notre liaison
amoureuse et officielle, elle ne m’avait
fait un tel reproche. Depuis combien de
temps se cherchait-elle des excuses pour ce divorce brutal que je n’avais
vraiment pas vu venir ? À ce jour,
c’est toujours sans réponse (Voir Gosting, en remontant
dans ce blog à la date du 22 mai 2018). Bien sûr,
il était possible de confier ce tirage papier à l’un ou l’autre jeune
journaliste en quête de responsabilité,
mais il y a eu les tournures de la vie en 86 – 87. Juste après le resto du cœur à l’instar de
Coluche, où pour mes convives, j’avais
repris la guitare pour composer « Alleï alleï Bruxelles » ; du passage de Stéphanie de Monaco, filmée par la télé devant la porte de mon Marenostrum
au 18-20 petite rue des Bouchers, trois
minutes avant l’Eurovision à Bruxelles ; d’une épouse qui choisit de vivre avec son
thérapeute pour contrer ce risque de
mourir prématurément comme le présageaient les examens médicaux… et que je me
posais la question de la façon de nous nourrir et que de ce fait, j’étais devenu crudivore et végétarien et, donc avec une nouvelle psyché incompatible pour
assumer la direction d’entreprise du
métier de la bouche et du ventre tel que souhaité par les
consommateurs en cette partie du monde
occidentale, j’avais
finalement repris très sérieusement la guitare,
hisser les voiles vers le large , vers des contrées lointaines sans plus me retourner sur mes restaurants confiées à d’autres, qui hélas !,
les ont malheureusement mal menés jusqu’à plus les moindres dividendes. Cependant, je me sentais plus riche à chaque nouvelle
chanson créée. Celle-ci n’a jamais été enregistrée, mais voici le texte :
Amour de patate
Je croyais refaire le monde
Vivre toujours auprès de ma blonde
Chanter l’amour et même la paix
Mais c’est le monde qui m’a refait
Oui
partout c’est la guerre
À
quoi bon pousser mes cris
Pour
cette planète en sursis
Personne
ne veut entendre
Mais
j’ai des patates à cuire
Et
dois garder le sourire
Pour
passer les commandes
Des
clients qui attendent
J’ai
des patates à cuire
Et
dois garder le sourire
Lorsqu’une
chanson germait en moi
Je
me sentais plus riche qu’un roi
Avec
la foi d’Charles Aznavour
Jurant
qu’un jour ce serait mon tour
Mes
patates sont à vendre
Ce
sont mes seules affiches
L’important
c’est le ventre
De
mes paroles ? On s’en fiche !
Et
j’ai des patates à cuire
Et
dois garder le sourire
Pour
passer les commandes
Des
clients qui attendent
J’ai
des patates à cuire
Et
dois garder le sourire
(Modulation + ½ ton)
Hélas ! Ma blonde devint
triste
Pas toujours gaie la vie d’artiste
J’ai donc cherché une autre voie
Mais impatiente elle se sauva
Et
maintenant l’âme en peine
Je
vends des patates à tout venant
Mais
quoi faire de mon argent
À
qui l’offrir je n’ai plus de reine
Mais
j’ai des patates à cuire
Et
dois garder le sourire
Pour
passer les commandes
Des
clients qui attendent
Aïe …mes
patates sont trop cuites !
Les clients
prennent la fuite
C’est bientôt
la faillite
Tant pis je
m’offre une cuite
Et maintenant auprès de ma brune
Je bois de
la bière
Sans la moindre rancune
Jusqu'à la dernière
Qui me
conduira en enfer !Sans la moindre rancune
Jusqu'à la dernière
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