samedi 5 mai 2018

Bien sûr,  j'applaudis le somptueux discours de frère président Macron à Nouméa, ce 5 mai 2018,  qui ne veut pas reculer l'Histoire,  mais que malgré toute l'astuce diplomatique dont il fait preuve,  on y ressent un profond désir que la Nouvelle Calédonie reste française...Oui,  bien sûr que les enjeux sont  géopolitiques et, reconnaissons le,  économiques!   Conférence franchement nickel! 


N’empêche qu’à force de regarder en arrière, l’Histoire, la Bible,  les actes de bravoures prônant la liberté des peuples,  l’indépendantisme,  les guerres,  les génocides,   l’insupportable période nazi et la  Shoah,  les luttes contre l’esclavage et des classes ouvrières, la crise du capitalisme libéral due aux cracs boursiers des années vingt du siècle passé,  la chute du Mur de Berlin avec  le démantèlement  du bloc soviétique,  on va se casser la gueule...  comme l'imprudent cycliste  pédalant en arrière    en  s’asseyant sur le guidon, les yeux braqués sur la route parcourue.  L'actualité aussi risque de nous jouer des tours:   très à la mode,  le féminisme vengeur contre tous les mâles de la planète qui par les  revendications des  femmes,  d'être égales aux hommes se sont diminuées - car pour moi,  la gente féminine a toujours été supérieure!  

Enfin,  je me console en écrivant des chansons,  mon schmilblick en moi, vu que j’ignore (enfin presque) si cela sert à  quelque chose sous les nouvelles emprises technologiques.    Que  des cerveaux humains travaillent  sans relâche et améliorent  de ce fait en même temps  leurs propres performances  afin  de se métamorphoser  eux-mêmes  en  Homo deus,   -  migraine assurée en lisant Yuval Noah Harari,  mais devant qui je ne peux que m’incliner face à  ce penseur de troisième millénaire - ,   et qu’ainsi,  l’inégalité  ne fera que s’accentuer, c’est plus fort que moi,  je m’accroche à ma guitare.   En complicité,  nous  (ma guitare et moi),   cher professeur Harari de l'Université de Jérusalem,  nous avec notre reconnaissance,  résumons cela à « Homo laboris » avec une certaine nostalgie pour Homo erectus.   Je sais,  je sais,  je me répète,   comme les événements,  l’actualité etc. «  ça s’en va et ça revient toujours… » .  C’est un éternel  va et vient,  comme les marées,  comme les chansons populaires.  Conclusion ?   
Homo Laboris

De tous les animaux un seul sur cette terre
Pleure pour trouver du boulot
Homme à tout faire  parfois la guerre
Homo laboris serait son nom

Fana du boulot  Oui c’est le temps de l’Homo laboris

Homme qui suis-je  causa le litige
Qui fâcha Dieu d’être curieux
Malédiction pour cette question
Ce fut la corvée « -Allez tous au boulot ! »

Fana du boulot  Oui c’est le temps de l’Homo laboris

Mais cependant l’ami  ne vas pas croire qu’ici
Je me moque de toi si t’en  n’as pas
Bien au contraire je chante cet air
Pour nous sortir de notre enfer

Fana du boulot…

Ce qui rend malheureux  c’est ce champ de bataille
De lamentations « - Je cherche du travail »
Si tu en riais tu trouverais
Ta juste place bénie des Cieux

Fana du boulot  oui c’est…

Qu’il y ait dans ton regard pour ce nouveau départ
Un air de fête pour courir la planète
Tu constateras en toute bonne foi
Que des idées t’en as plein la tête

Fana du boulot…

Mais où est ce temps où Brel nous chantait
« C’était au temps où l’on rigolait »
Main dans la main Monsieur Madame
Imaginaient d’autres programmes

Que le boulot
Ah !  le bon temps de l’Homo erectus !



Et pour clôturer,  permettez-moi de rendre hommage à ceux qui font, et ne s'en font pas ,  et déplorer les autres qui ne font pas, et s'en font. 

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