Du fait de
découvrir, grâce à l'émission de Catherine Ceylac "Thé ou Café" du
dimanche 21 mai 2018, un Thierry Marx, restaurateur parisien étoilé et végétarien qui s’orienta vers la
cuisine moléculaire et prône le « flexitarisme* »
(*j’imagine compromis entre le macho cannibale et l’élégante
attitude très féminine végane – ce que finalement reflète ma
philosophie, avec un + pour les légumes,
fruits et oléagineux,) , me replonge automatiquement
à la croisée des chemins qui remonte à
plus de trois décennies. Une épouse, mère de mes enfants, quasi condamnée à trois années, d’après le verdict d’examens cliniques, à moins d’éliminer la Cause (avec un grand C
pour généraliser l’ensemble des facteurs perturbateurs - à joindre à la question de malnutrition, peut-être, moi-même aussi vis-à-vis d’elle : les contraintes d’un mari… qui sait ?)
, me radicalisera vers un nouveau choix de vie en m’interdisant, suite à la rencontre d’un certain physicien, violoncelliste,
écrivain – son livre : La guerre du cru - de cuire les aliments. - Je ne cite pas son nom, car
j’ai constaté que ses propres disciples (médecins, journalistes et aventuriers publiant de
nombreux essais) ne l’ont plus jamais
mentionné. Il y a certainement un motus
vivendi que j’ignore. Bien que serviteur
de ma plume qui m’oblige souvent à sortir des normes, je m’y conforme par respect et prudence. Tout ce que je sais de ce visionnaire, que je
n’ai plus jamais revu, condamné par un tribunal de province, c’est qu’il passa une
quinzaine d’années derrière les barreaux, réduit au silence, interdit de communiquer à un groupe de plus de trois personnes. – Donc au milieu des années 80,
le bon docteur Michel V. prendra
soin de ma femme, jusqu’à l’épouser et
qu’elle vivra plus de trois ans, c’est-à-dire
plus de trente ; que je
démissionnerai de mon rôle de dirigeant d’entreprises axées sur la restauration,
estimant ne plus pouvoir gagner ma vie au détriment de celle de mes clients
–le radicalisme
un peu absurde dont je suis conscient aujourd’hui ! - ; d’avoir repris une guitare oubliée ; remplacé un motor- yacht luxueux
méditerranéen par un voilier rudimentaire océanique qui me conduira jusqu’en
Mélanésie et finalement sera détruit en face du Surinam par un cargo fantôme la
nuit ; ce qui mettra un terme à ma
soif d’horizons lointains pour me consacrer depuis une décennie à aimer une
nouvelle épouse en Belgique qui brusquement aussi me quittera, il y a plus d’un an. Ce fut une année, de solitude peut-être, mais bénéfique à la méditation quand-même, tel un ermite nouant des liens plus spirituels
et cosmiques, qu’il serait impossible d’avoir dans le cadre d’une vie de
couple. On pense trop à l’autre et pas
assez aux autres et ces ruptures aussi sont un excellent carburant à l’inspiration,
que voilà, comme dirait Charles Aznavour,
un de mes maîtres. :
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