Il y a des années que je n'ai plus regardé l'Eurovision, mais cette fois je suivrai l'émission en souvenir de mon père Lucio.
S'il vivait encore (décédé en 1999 à soixante-dix-neuf ans), il serait aux anges de voir que cela se passe dans son pays,le Portugal.
S'il vivait encore (décédé en 1999 à soixante-dix-neuf ans), il serait aux anges de voir que cela se passe dans son pays,le Portugal.
Ah, c'est vrai! Il y est déjà!
Super présentation, très haut niveau des concurrents . Bravo!
Huit mai,
oui mais …Curieux ces similitudes,
ces assonances, voire quasi
homonymes qui donnent matière ou plutôt l’amorce de réflexions, d’idées un peu comme dans les rimes qui s’enchaînent , même si on ne sait pas encore ce à quoi on veut aboutir ; mais (
oui encore mais) où l’harmonie, de ce fait, ne semble pas seulement exercer une certaine influence, mais s’impose au nom de l’esthétisme, comme un postulat qui s’est affirmé progressivement aux travers des siècles et s’enseigne dans les
Académies de Lettres et Beaux-Arts, écoles qui, au préalable, y auront
fait le tri entre le bon grain et l’ivraie. De cette capitulation des nazis en 45, du
décès en 2012 de ma mère et, maintenant, à l’annonce
ce jour que Maurane nous ait quitté à 57
ans, oui, ce huit mai
sera une date qui personnellement me marquera à jamais. C’est fou aussi l’intensité médiatique autour des chanteurs célèbres quand ils disparaissent de la scène des vivants! C’est
vrai que leur voix vibrera encore parfois des décennies au fond du cœur d’un chacun de nous.
Ce
huit mai 2018 sera aussi ce premier jour de prendre conscience d’avoir déclenché un processus irréversible de m’obliger
à alimenter presque quotidiennement ma Toile.
Je constate depuis quelques temps
que des visiteurs ouvrent mon blog - et je les remercie - ,
sans les en avoir priés (bien sûr, par un nouveau programme, je pourrais les identifier, mais ce n'est pas le but et ne m'y autorise pas, ce côté anonyme et discret convient parfaitement et donc actuellement, il ne m’est pas possible, sauf s’ils
m’écrivent de les identifier). Généralement, je choisis au hasard - mais quand je clique sur leur nom, je pense réellement à eux - , une multitude d’adresses mail de
gens intimement connus ou non pour des raisons soit familiales, littéraires, scientifiques, médiatiques, politiques,
médicales ou pédagogiques ou pour
tout simplement des affaires de la vie courante et que, si plusieurs noms
apparaissent en même temps sur les missives,
c’est pour établir un climat plus communautaire. Car bien sûr,
et vous le savez, tels les
annonceurs professionnels du Net, que pour un nombre d’adresses même important, il m’est possible de faire croire d’en envoyer
qu’une seule qui pourrait vous donner l’impression d’un message plus personnel.
Oui, ce huit mai où des militaires haut-gradés
mirent fin à l’envoie d’enfants de la Patrie
sur des zones de combats meurtriers, je
ne peux résister à rappeler cette chanson.
Ah ces folies de l’humanité !
Un clic sur ce requiem pour l'écouter
Avec la précieuse collaboration d'Alan Booth pour les arrangements
Ah, ces folies de l’humanité !
N’allez pas crier victoire
Parce qu’une guerre est terminée
N’allez pas chanter la gloire
Même si on se croit du bon côté
N’allez pas pousser ce cri
De ceux qui pensent avoir raison
N’allez pas croire que l’autre religion
Soit la mauvaise parce qu’on l’a dit
Ah, ces folies de l’humanité
Aux disparus qui ont résisté
Mais aussi la neutralité
Se cachant derrière l’épais brouillard
Du faire semblant de ne pas savoir
Aussi à ceux qui se prétendent
Dans le défilé des pacifistes
Le premier venu à l’air fasciste
N’allez pas faire les vaniteux
Comme si c’était gagner un jeu
L’orgueil est là, c’est comme un rat
Qui ronge l’Homme sous son drap
C’est toujours lui, oui cet orgueil
Qui s’accroche en forme de médaille
Et suit nos morts sur leur cercueil
Comme s’il pouvait rendre l’éveil
Ah, ces folies de l’humanité
Qui président à nos destinées
Et qui prétendent fondant les lois
Que le passé est la seul foi
Penser plus loin on ne le peut pas
Sacrifiant leurs fils sur la croix
Sourds et jaloux brisant les mères :
La concurrence de l’éphémère
Adolescent encore qui croît
Ah, ces folies de l’humanité
Qui peignent en noir toute l’Histoire
Poussant l’enfant au désespoir
Face à l’absurde du Savoir
Marchez dans le rang sans protester
Et vous serez récompensés
Surtout ne pas imaginer
Pouvoir changer la société
Mais son déclin inévitable
Démocraties au ton affable
Par l’habitude trop confortable
Mène l’inconscience de la bonne table
Repus de chairs et de vins chers
S’endorment dans l’antre du cancer
Confiant leur sort aux militaires
Ne savent même plus aimer la terre
Ah, ces folies de l’humanité
À ceux qui n’osent plus partir
À cause de ça, ne peuvent plus aimer
Parce qu’ils ont peur de mourir
Mais, sans cela, comment venir
L’éternité ce n’est pas la joie
Laissons cela aux écritures
Encore faut-il qu’on ne les brûle pas
Que des ignorants clament l’imposture
Pour moi la seule qu’il faille bannir
C’est d’accepter « je dois tuer »
Surtout pas d’ordre pour faire périr
Alors viendra la Vérité
Que tous les hommes s’acceptent entre eux
Chacun ayant reçu des cieux
De protéger l’humanité
Suffit d’un peu les écouter…les écouter
Écoutez
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