mercredi 12 mai 2021

Petite maison désemparée



Notre Papa aurait eu cent et un ans aujourd’hui...

 

 Un peu de blues quoi!

.  Hélas, lui qui aimait mes chansons, celle-ci, il n’avait pas pu la connaître, pas même l’an 2000.  Il nous quitta le 13 octobre 1999, un mercredi.  Le dimanche midi qui précède, je le vois s’agenouiller devant Maman. (J’avais invité les parents au restaurant la Bergerie) ...comme un chevalier devant sa reine, prenant sa main contre son cœur et il lui dit, suite à des échanges courtois : « Alors tu m’aimes encore ! »  (Notre mère était veuve de son second mari, Pierre Doucie, depuis 1986) et eux étaient séparés depuis quatre décennies, un an après l’ouverture du Mouton d’Or en 1959.  Après le repas, il voulut nous emmener boire un dernier verre à la Casa Manuel sur la Grand-Place...sachant qu’il y avait un certain risque pour sa santé de trop boire, je déclinai l’invitation et, Maman et moi, l’avons quitté au coin de la rue Marché aux herbes.  Je regrette encore ce dernier verre qu’on n’aura pas pris ensemble !

 

 Pour la chanson du dessus :

 Une rupture peut en cacher une autre !

 

« Petite maison désemparée » fut créée simultanément avec « Parce que c'est mai », juste après une séparation en 2002 d'une union de plus de deux années avec Evelyne. 

 

Les photos qui défilent de la vidéo ? 

Des souvenirs de cette maison partagée avec Charlotte de 2007 à 2017 et mon petit teckel "Basil" parti à quatorze ans au Paradis des chiens... deux jours avant la fuite de celle qui, comme moi, avait juré à l’Hôtel de ville de Wavre " .../...jusqu'à ce que la mort nous sépare".  Mais on n’avait pas précisé de quelle mort ! 

 

 

 

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