Par hasard, je retombe
sur un début de texte, écrit le 23 avril dernier, jour qui me rappelait un
triste dimanche de 2017. Charlotte, sans
prévenir, m’avait quitté la veille et ne me donna plus la moindre nouvelle,
sauf quatre jours plus tard, par une lettre d’avocat pour demander le
divorce. Qu’on
le veuille ou non, il y a des dates comme ça, des engrammes, qui refont surface,
un peu comme cette petite analyse perdue de la Toile, sans doute suite à une
erreur de mes doigts sur le clavier ; cependant ce courriel vers mes amis
me semblait assez important. Aussi, pour dissiper ce léger doute que j’ai
cru ressentir de votre part au sujet de mon trouble de ce moment-là, merci, de
me permettre de vous le faire parvenir, car je crois que cela nous concerne
tous. Le partage des sentiments est, me
semble-t-il, l’une des bases de notre humanité.
Voici ce texte :
Petite maison désemparée
Pour surtout les plus proches : la famille, on peut ressentir une certaine
irritation lorsqu’on se relâche avec nostalgie, suite à une date qui vous
rappelle une souffrance intense. Non, pas celle de la perte d’un être cher, dans ce cas, ce serait plutôt de la compassion qui rapproche et console...non
cette irritation, que vous venez de provoquer, d’avoir malencontreusement remis au
goût du jour cette rupture : celle où votre compagne pour la vie vous
avait trahi brutalement en vous quittant sans prévenir. Vous qui l’aimiez et qui penserez :
« - tant mieux pour elle si elle est plus heureuse ! ». Par contre vos amis les plus intimes ne
porteront pas sur elle le même regard.
Ils n’ont pas trop envie de pardonner à celle qui vous a fait souffrir,
vous voyant perdu déambulant comme un orphelin en peine à la recherche de ce
temps perdu, de ce bonheur qui ne reviendra plus dans cette maison qui
finalement sera abandonnée.
(PR : voir mon
blog du 23 avril 2021)
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