Petit coup de mémoire :
.../... Cependant, j’avoue que depuis peu, mon plus grand regret, par les temps qui courent de voir la planète se dégrader par l’action des hommes, c’est de ne pas avoir rejoint la communauté scientifique, en vue de mieux la protéger. C’est vrai, qu’aux regards de la bonne bourgeoisie, j’avais réussi d’une autre manière, en créant une chaîne de restaurants ! Jusqu’au jour, confronté par la maladie de mon épouse, - l’avis de l’oncologue « deux à trois ans, à moins d’éliminer la cause » -, je me suis immergé à fond dans toutes sortes de lectures pour mieux comprendre ce mal qui venait ébranler ma famille. Une conclusion alors s’imposa à moi, par cette phrase pleine de sagesse d’Hippocrate « chercher la cause … ». Clair qu’ici en Belgique, en France et bien d’autres nations , la façon de nous nourrir était une, si pas la principale, cause des maladies… Moi qui m’enrichissais grâce au métier de la bonne chère, je me suis brusquement senti coupable de gagner ma vie au détriment de la vie des autres, Sapiens et autres espèces animales… et tournai le dos à la boutique, très lucrative pourtant.
Y avait-il ce virus du besoin d’écrire qui sommeillait, attendant le moment propice ? Qui sait si l’âme du célèbre écrivain* ne m’avait pas un peu contaminé ? Cependant, ma conscience avait à faire face à un autre dilemme. Les livres ? Oui pour les érudits peut-être, mais les forêts qui se déboisaient pour cette industrie effrénée du papier ? N’allais-je pas être, par mes manques de bases, l’un de ces écrivaillons médiocres ? Pourtant il me semblait avoir ce besoin de transmettre, et me suis dit : pourquoi pas les chansons qui peuvent être perçues par les ondes et toucher le plus grand nombre ? Coup de chance, j’avais la guitare !
* Albert Camus, que j'avais servi, lors de son passage en 1960 (ou 59???) à Bruxelles, au restaurant de mon père: "Le Mouton d'or".
À propos de nous simples mortels, cette chanson écrite trente-sept ans auparavant, avec, un peu plus tard, la collaboration de Jean-Marie Dorval pour les arrangements.
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L’Essénienne ?
Une voie, un chemin très ancien…oublié ; comme vivait cette tribu juive au temps de Jésus.
Ont-ils survécus ? Oui, par l’oubli de leur propre identité.
Hommage à la non affirmation d’appartenir à un clan, vecteur de conflits depuis la nuit des temps. En bref, sortir du nationalisme...dans un premier temps: être Européens...ensuite , peut-être Terriens...si notre Planète tiendra le coup encore.
Écoutez les amis un instant
J’ai trouvé le chemin éternel
Que nous soyons de simples mortels
Dans l’ensemble nous restons vivants
Je vous parle au nom du Tout Puissant
L’Homme ne peut agir en mesure
Qu’en chassant cet enfer du dedans
Pour « bien faire », il doit être pur
Que du fond de l’abîme où nous sommes
On puisse encore y trouver des hommes
Est la preuve de l’amour infini
De Celui qu’on appelle ainsi
J’ai le remède pour vivre longtemps
Suffit d’être dans le mouvement
Manger du frais et du vivant
Vous garderez toutes vos dents
Ce qui permet d’être souriant
Dilate le nez évidemment
Il faut que l’air entre en dedans
Et nous aurons l’air bien portant
J’évite de cuire les aliments
Avant de les prendre je les sens
Je recherche les vrais artisans
Le moins possible le tout-venant
Le lait de vache je le laisse aux veaux
Le sein de maman pour les poupons
Quant à l’alcool et le tabac
Faut être fol pour aimer ça
Méditation sans référence
Oublie l’ennemi c’est ta puissance
Esprit tranquille bien au repos
Permet d’agir sans confusion
Vibre dans le vent comme les saisons
Le vrai bonheur est au présent
Se manifeste alors l’Originel
De ton instinct qui te réveille
Et tu seras bien dans ta peau
Pourra aimer tout comme il faut
Quant à la terre pour les suivants
Vaut mieux mourir sainement