dimanche 31 août 2025

 

 

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Bonjour à toutes et à tous

La vie est-elle trop brève... Je ne puis que vous conseiller ce petit ouvrage de Marianne Chaillan*.."Où donc est le bonheur ?

Philippe Didion 
 
Marianne Chaillan, Professeure de philosophie et chroniqueuse - Prix Essai France Télévision 2022

Merci Philippe,   il est 6h. Et , ne trouvant plus le sommeil - sans doute du fait de repartir en France aujourd'hui, rejoindre ma sœur, surpris qu'il fasse encore noir, alors qu'il n'y a pas si longtemps, il faisait clair, même une heure plus tôt - ,  c'est toujours avec beaucoup d'apaisement, voire soulagement et légèreté et, je ne dirais pas  vraiment du bonheur, mais presque - quel serait le mot le plus adéquat pour décrire ces instants privilégiés,  que personnellement je  ressens  à chacun de tes messages, alors que rien t'y oblige?  Ton sacerdoce sans doute !  Merci d'être cet Autre qui trop souvent nous manque...Oui, c'est très rassurant...  Au fond, je pourrais répondre à cette Marianne Chaillan, il est là le bonheur, dès qu'on réagit d'une manière ou d'une autre à la personne qui te rappelle alors que tu existes.


Cliquez ici pour écouter Départ

arrangements: Alan Booth




Départ


Bien sûr qu’il y a des liens très fort  
Qui tiennent l’esprit et le corps
On ne sait pas toujours pourquoi  
Mais parfois on quitte tout ça
Couplet 1 :
Écoutez-moi frères et amis 
Je viens vous dire que je m’en vais
Comme l’hirondelle vers le midi 
L'en empêcher elle en mourrait
Pardon ma mère, pardon mon père 
Mais vous savez bien mieux que moi
Même si les hommes sont solidaires
Chacun doit suivre sa propre voie
Refrain
Suis-je un de ces fils du vent  
Nomade d’instinct guitare au flanc
À la manière des troubadours 
Par mes chansons je vis d’amour
Couplet 2 :
Et toi ma femme qui ne veux suivre  
Ta destinée n’est pas le vent
Je partirai seul sans rien dire 
Laissant la place chaude à l’amant
Je vous laisserai mon peu de fortune  
Pour mes paroles et mélodies
Les braves gens me donneront la tune
C’est ma façon de gagner ma vie
Refrain 2
Couplet 3 :
Les sédentaires gardiens de frontières 
Je ne m’en vais pas pour faire la guerre
Mais regardez comment se meurt 
La Terre entière face à vos murs
Bien sûr qu’il y a des liens très fort  
Qui tiennent l’esprit et le corps
On ne sait pas toujours pourquoi
Mais parfois on quitte tout ça

Ma foi… ma voie !

mercredi 27 août 2025

   Petit coup de mémoire :

.../... Cependant, j’avoue que depuis peu, mon plus grand regret, par les temps qui courent de voir la planète se dégrader par l’action des hommes, c’est de ne   pas avoir rejoint     la communauté   scientifique, en vue de mieux la protéger.  C’est vrai, qu’aux regards de la bonne bourgeoisie, j’avais réussi d’une autre manière, en créant une chaîne de restaurants ! Jusqu’au jour, confronté par la maladie de mon épouse, - l’avis de l’oncologue « deux à trois ans, à moins d’éliminer la cause » -, je me suis immergé à fond dans toutes sortes de lectures pour mieux comprendre ce mal qui venait ébranler ma famille. Une conclusion alors s’imposa à moi, par   cette phrase pleine de sagesse d’Hippocrate « chercher la cause … ».   Clair qu’ici en Belgique, en France et bien d’autres nations , la façon de nous nourrir était une, si pas la principale,  cause des maladies… Moi qui m’enrichissais grâce au métier de la bonne chère, je me suis brusquement senti coupable de gagner ma vie au détriment de la vie des autres, Sapiens et autres espèces animales… et tournai le dos à la boutique, très lucrative pourtant.  


 Y avait-il ce virus du besoin d’écrire qui sommeillait, attendant le moment propice ?  Qui sait si l’âme du célèbre écrivain* ne m’avait pas un peu contaminé ?  Cependant, ma conscience avait à faire face à un autre dilemme. Les livres ?  Oui pour les érudits peut-être, mais les forêts qui se déboisaient pour cette industrie effrénée du papier ?   N’allais-je pas être, par mes manques de bases, l’un de ces écrivaillons médiocres ?  Pourtant il me semblait avoir ce besoin de transmettre, et me suis dit : pourquoi pas les chansons qui peuvent être perçues par les ondes et toucher le plus grand nombre ?  Coup de chance, j’avais la guitare !

* Albert Camus,  que j'avais servi, lors de son passage en 1960 (ou 59???) à Bruxelles, au restaurant de mon père: "Le Mouton d'or". 


À propos de nous simples mortels, cette chanson écrite trente-sept  ans auparavant, avec, un peu plus tard, la collaboration de Jean-Marie Dorval pour les arrangements.  

L’Essénienne ? 




Une voie, un chemin très ancien…oublié ;  comme vivait cette tribu juive au temps de Jésus.
Ont-ils survécus ?  Oui,  par l’oubli de leur propre identité.
Hommage à la non affirmation d’appartenir à un clan,  vecteur de conflits depuis la nuit des temps.  En bref,  sortir du nationalisme...dans un premier temps:  être Européens...ensuite ,  peut-être Terriens...si  notre  Planète tiendra  le coup encore.  



Écoutez les amis un instant
J’ai trouvé le chemin éternel
Que nous soyons de simples mortels
Dans l’ensemble nous restons vivants

Je vous parle au nom du Tout Puissant
L’Homme ne peut agir en mesure
Qu’en chassant cet enfer du dedans
Pour « bien faire »,  il doit être pur

Que du fond de l’abîme où nous sommes
On puisse encore y trouver des hommes
Est la preuve de l’amour infini
De Celui qu’on appelle ainsi

J’ai le remède pour vivre longtemps
Suffit d’être dans le mouvement
Manger du frais et du vivant
Vous garderez toutes vos dents

Ce qui permet d’être souriant
Dilate le nez évidemment
Il faut que l’air entre en dedans
Et nous aurons l’air bien portant

J’évite de cuire les aliments
Avant de les prendre je les sens
Je recherche les vrais artisans
Le moins possible le tout-venant

Le lait de vache je le laisse aux veaux
Le sein de maman pour les poupons
Quant à l’alcool et le tabac
Faut être fol pour aimer ça

Méditation sans référence
Oublie l’ennemi c’est ta puissance
Esprit tranquille bien au repos
Permet d’agir sans confusion

Vibre dans le vent comme les saisons
Le vrai bonheur est au présent
Se manifeste alors l’Originel
De ton instinct qui te réveille

Et tu seras bien dans ta peau
Pourra aimer tout comme il faut
Quant à la terre pour les suivants

Vaut mieux mourir sainement

dimanche 24 août 2025

 

Il a à peine dépassé la trentaine, bardé de diplômes, à la tête d’un fiduciaire comptable en pleine extension, il roule en voiture électrique, possède déjà sa propre villa. La nature l’a doté d’un physique avenant.     On peut dire que la vie lui sourit ici...ici  dans cette partie du monde où il pleut assez sans que tombent des missiles...que l’on peut remplir le caddie à volonté en s’y perdant parfois dans ces hyper marchés climatisés ...que les gens que l’on côtoie sentent bon de la douche prise au matin du réveil ...En bref, qu’ici on est privé de quasi rien : l’accès aux études, les soins médicaux, le confort social et le droit de penser en toute liberté, etc...Serait-il  un de  ces privilégiés,  nés au bon endroit et au bon moment ?    Mais il a certainement raison de me poser la question la plus existentielle peut-être, lui, faisant partie d’une fratrie de six : « Crois-tu, cher tonton, qu’avoir un enfant aujourd’hui, c’est une bonne idée ? »

Suis-je la bonne personne pour lui répondre ?   Je ne sais pas ...Mais je chante !  


Dilemme



Dilemme

Arrangements :  Francis Goya
Je voudrais chanter la joie
Mais je ne vois que du noir
Je voudrais chanter l’espoir
Mais comment dans ce siècle sans foi
Pourrais-je redevenir optimiste
Et même si je gratte la guitare
Il faut bien rester réaliste

Je voudrais tendre la main
Et rejoindre le destin
De cette fille couleur d’été
Silhouette encore floue qui m’éveille
Apparue sur le bord d’un rocher
Contrastait à midi au soleil
Son ensemble Maryline,  cheveux pêle-mêle

Je voudrais m’approcher de son cœur
Et déjà lui parler du bonheur
Mais comment dans ce siècle de peur
Sans passer à ses yeux d’imposteur
L’ imprévu,  l'aventure  et l’amour
Peuvent encore avoir l’air naturel
Sans briser les lois éternelles ?

Je voudrais lui dire à présent
Oublier ce conditionnel
Mais comment dans ce siècle mourant
Affirmer  qu’éclate le temps
Pouvoir redevenir temporel
Et rejoindre avec elle le modèle
De l’Amour originel ?

Je voudrais que s’arrête un instant
Ce conscient qui nous rend inconscient
Je voudrais enfin lui dire « je t’aime »
Et que règne la joie sans problème
Triompher des ténèbres et du froid
S’éveiller à l’aube de l’émoi

Et créer simplement un enfant

lundi 18 août 2025

 

Aux dernières nouvelles du Soir: 

 Vendredi soir (15 août 2025), en Alaska, le président américain a semblé oublier la posture de négociation convenue avec les Européens. Il ne fut plus question de cessez-le-feu préalable. Mais bien de l’accord de paix, voulu par… Poutine. 

 Il est vrai, pour reprendre cette réflexion de Dostoïevski qui marqua les esprits de la grande Russie et pas que... de cette vision : « Il est vrai que l’humanité n’a qu’une seule angoisse : devant qui s’incliner ?  C’est le secret du monde. »  

 Hélas, on, a plus besoin d’erreurs qui consolent que de vérités qui éclairent !  (Glané dans cet exténuant roman « L’évangile du fou » de Jean-Edern Hallier).

 Et me replonge dans cette littérature prosoviétique, où l’auteur « Des frères Karamazov » nous avertit des dérives qu’il dénonce par cet autre roman « Les Possédés », de ces quelques dirigeants qui se croient soudain en mission, qu’ils se figurent qu’une langue de feu brille sur leur tête.  Par malheur, il n’est pas tâche plus ingrate que de les détromper, et au contraire, rien n’est plus facile que de les confirmer dans leurs illusions.


Enfin, "Guerre et Paix " (de Léon Tolstoï) , mais aussi  la consommation, c'est comme la mort...On ne peut pas s'en passer.

                L'amour ou la haine?  C'est à voir!


CLIQUEZ SUR CE LIEN POUR ECOUTER CETTE CHANSON

 

arrangements: Alan Booth

 

 Hommage à Maître Eckart


On continue à chanter on continue à danser

On gloutonne on exulte le faux le faire semblant

Même si on aime les enfants on continue à briser

Ces élans de la vie pour d’autres besoins

Que ceux que la Terre nous donne pour rien

Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître

Même si on ne l’a pas dit à Kyoto (bis)

 

On continue à pleurer on continue à hurler

On continue à causer de philo d’avant-guerre

L’Avoir ou l’Être reste la grande question

Comme rien n’a changé dans la consommation

Ou Bon Dieu au contraire elle a bien augmenté

Pourtant chaque homme est un lieu saint disait le Maître

Même celui qui ne pense qu’à son auto (bis)

 

On continue à flirter on continue à chercher

On continue à courir auprès de l’âme sœur

Et ces scénarii on les connaît que trop bien

Mais on continue à faire le joli cœur

Pour l’instant présent on se fout du lendemain

Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître

Même lorsque s’éveille sa libido (bis)

 

Et toi dont la souffrance t’impose ce regard de haine

Dès lors trompe ton âme dans une prison l’enchaîne

Je parle de Maître Eckart pour dissiper ce doute

Que trop d’hommes ont d’eux-mêmes me voilà sur ta route

Pour chanter cette complainte de l’Être Suprême :

Chaque homme est un lieu saint disait le Maître

                              Que cette chanson te loue pour te bénir toi-même



 

jeudi 7 août 2025

                                                         les 6 et 9 août 1945

Le dernier degré de sauvagerie comme l’énonça Albert Camus, prix Nobel de littérature en 1957 (curieux que l’inventeur de la dynamite puisse être la référence du génie des hommes !) il y a quatre-vingts ans, suite à « Little Boy » qui détruit la Vie à Hiroshima le 6 août 1945 et « Fat Man », trois jours plus tard à Nagasaki... Qu’alors déjà le nom de baptême de ces deux bombes atomiques -  serait-ce pour donner bonne conscience en donnant une dimension humaine avant l’effroyable carnage pour rétablir « l’inaccessible » paix mondiale ? – À ce jour, et que les dieux et ses créatures bipèdes et pensantes me pardonnent cette vision pessimiste :

« On n’y arrivera jamais » ...

Enfin, parfois apparaissent quelques soubresauts d’espoir, tel qu’un Maalouf, secrétaire perpétuel de l'Académie française (succédant à Anne Carrère d’Encausse, qui nous quitta en août 2024) :

- Il n’est pas trop tard.  Nous avons parfaitement les moyens de sortir de ce « labyrinthe ». Encore faut-il comprendre que nous nous sommes égarés.

 Prudent l’Immortel  Franco Libanais  Iman Maalouf qui y met cette condition dans son dernier ouvrage :

 « Le Labyrinthe des égarés »


Et juste ce petit rappel de cette Valse des Missiles 


.../...Et quand on est tenace /N'osant perdre la face

Relations de grimaces /Bonjour les angoisses! 


On n’est plus très loin de la guerre « Intégral ».  Ne nous y trompons pas.  Le syndrome de « l’État unique » est bien implanté dans la psyché de Poutine.

Non, cher Président Zelensky, ce ne sont pas des obus, des missiles ou des troupes militaires sur le terrain qui sauveront l’Ukraine.  Les sages de l’UE ne peuvent écarter la menace nucléaire. Sans être un expert, moi l’homme de la rue à Bruxelles - et veuillez pardonner cette prétention -, j’ai beau chercher dans les tréfonds de mon cerveau occidentalisé, je ne vois qu’un remède : l’Adieu aux armes qui ne déplairait pas à Hemingway.  Là, est la véritable victoire !  « Nous autres » * (qui méritons de vivre libre) et avant la reddition, balancez depuis vos drones, jusqu’à Moscou, cet ouvrage éponyme d’Evgueni   Zamiatine, interdit par Staline, (moins coûteux que les milliards nécessaires aux armes assassines).

  La Grande Russie a besoin de renouer avec la culture pour qu’elle redevienne ce Grand frère que nous avons tant aimé.

*Titre original "Nosotros " ou en anglais "WE"

Et pour la xième fois :

La Valse des missiles

Un clic sur ce lien pour écouter la chanson


Les petites guerres de Babel auraient pu être risibles

Le Coran ou la Bible au fond c’est le même missel

Mais le fanatisme odieux jette de la poudre aux yeux

Comme on ne voit plus rien est-on encore humain ?

Maintenant des missiles se lancent sur des villes

C’est quoi ces missiles qui tombent sur les villes ?

 

Refrain :

La Valse des missiles cadence la ville

Même si c’est à trois temps se compte en mourant (bis)

 

Lorsqu’on se réfère à un parti lié

On perd quelques frères faut-il les tuer ?

Souvent avec grâce on reconnaît l’erreur

On sort de l’impasse en écoutant son cœur

Mais quand on est tenace n’osant perdre la face

Relations de grimaces, bonjour les angoisses !

 

De nobles militaires nous protègent du dehors

Et d’autres en manque de guerres, en dedans font des morts

Menacent qu’ils prolifèrent pour que marche l’exode

Sont surtout solidaires aux usines d’armes qu’ils rodent

Certains de ces travailleurs ont parfois des coups de cœur

Ils déposent le fusil quand de jeunes filles défilent

Refrain B

Et quand valsent les missiles (il) vaut mieux ne pas être une fille

Ça viole en moins de temps qu’une valse à trois temps (bis)

 

Étrange petite planète du monde des affaires

Bien des hommes s’endettent pour le métier de la guerre

Et d’autres font la fête liquidant leurs surplus

Enfin ça réveille l’Histoire évolue

Orgueil, fric et panique sous des airs démocratiques

Mais sont les trois tyrans qui perturbent notre temps

 

Refrain C

La valse des missiles cadence la ville

Et toujours à trois temps pour que comptent les marchands

La valse des missiles cadence la ville

Comptez vite, comptez vite, il ne reste presque plus de temps