samedi 30 décembre 2023

 

« Miséricorde »

Le titre d’une chanson

Tout en espérant faire partie de cette grande majorité, qui ne peut qu’avoir de la répulsion pour les actes de viols et d’agression sexuelles, le cas de la mise en examen de Gérard Depardieu,

  - présumé innocent, tant qu’il n’aura pas été jugé et déclaré coupable, que rappelle le Président des Français, lorsque lui fut posé la question de supprimer la Légion d’Honneur à l’artiste* -. Hélas, à constater ce nouveau débat - évidemment très médiatique ! – déjà, au Musée Grévin  l’expulsion  du personnage . Serait-ce sans appel ? Ferait-on fi des bases   démocratiques de la République dans ce lieu de mémoire et de dévotion ?que #MeToo me pardonne cette faiblesse d’esprit qui me vient à l’instant :

  Quelle chance, me dis-je, qui eus pour illusion la vocation d’écrire des chansons, de n’avoir jamais eu droit aux feux de la rampe !  Toutes les belles dont je me suis approché ; sûr que certaines me refusèrent leur faveur, et que d’autres se sentir trahies de ne pas les avoir aimées suffisamment...  N'y aurait-il pas eu quelque possible esprit de vengeance ?  Mais quelle presse à scandale s’intéresserait à un quidam ? »    

 *(L’interprète de Cyrano de Bergerac fut promu Chevalier en 1996 par Jacques Chirac pour ses prestations valorisant la Culture française sur la scène internationale)




Hommage à Prévert.
À Martine
Miséricorde
(subsidiairement :  chanson d’autrefois)

Lorsque je l’ai vue sur le pas de sa porte
Le soleil se berçait dans ses cheveux d’or
Comme la vierge apparue surprend l’âme qui dort
Lui montre la voie que cachent les feuilles mortes
C’était la première fois

Quand j’ai voulu timidement la revoir
Lui demandant sans y croire son téléphone
Elle me regarda étonnée  avec des yeux de madone
-         Pourquoi on va se quitter déjà ce soir ?
C’était la deuxième fois

Encore aveuglé par les envies de voyages
Le bateau m’attendait ainsi que ma guitare
Nomade avant tout  je pensais aux départs
J’évitais de trop l’aimer elle qui était plus sage
C’était mon manque de foi

Plus important qu’une femme qui t’aime
Me dit-elle en sanglot je n’étais qu’un salaud
J’ai trahi comme un sot et lui fis de la peine
Son cri d’agonie m’éveilla en sursaut
J’avais perdu la foi

En ce temps là elle rappela cet homme
Meurtri de son crime qui la pleure par ces rimes
Mais inconsciemment l’inquiétude prit forme
Notre nid d’amour plus qu’un lit d’infirme
Elle n’eut plus foi en moi

Un autre que moi a pris cette place de roi
Mais saura-t-il comme moi que t’es vraiment une reine
Je ne voudrais pas que cette fois t’aies de la peine
Ou sinon mon amour je reviendrai  près de toi
Encore une fois

Humblement  j’implore ta miséricorde
Sans ton pardon mon cœur bat en désordre
Je suis un amant perdu qui marche de travers
Sur des feuilles mortes comme disait Prévert
Elles se ramassent à la pelle dans cette chanson d’autrefois


Arrangements : Jean-Marie Dorval
Ingénieur du  son  et guitare  :  Philippe Capon



samedi 23 décembre 2023

 


Dans mon blog (agenda) du 17 décembre -la semaine passée donc avant Noël - , j’écrivais que Léo Ferré pour  sa chanson « Avec le temps », avait « vachement raison » en concluant  qu’avec le temps, « on n’aime plus ».   Le « vachement », me rappelle :  

 

Période de miséricorde...Bordel !

Comment là-bas, vont-ils passer Noël ?

À nos larmes ...Prenons nos missels.

Chantons la Paix pour tous les hommes

Car même les vaches nous pardonnent...

 

 Ce retour vers les années 90, la crise de la vache folle, à la veille de Christmas    je me souviens avoir écrit cette chanson « Amour vache » avec en final « Les vaches nous pardonnent ».

  « Histoire ancienne ? Raison de plus d’en avoir fait, à l’époque, cette chanson » :

Les vaches nous pardonnent

 

Après la parabole des vaches grasses et puis maigres

Il y en a d’autres plus folles devenues boucs émissaires

Qui donnent un goût de vinaigre au vin parlementaire

 

Amour, amour, amour,

 

Chacun son parapluie pour le sort de ces vaches

On parle d’Europe unie, mais là ça se relâche

J’appelle les nostalgiques des cowboys d’Amérique

 

Amour, amour, amour,

 

J’ai comme un léger flash faudrait conduire ces vaches

Vers l’Est jusqu’en Asie plutôt que les brûler

Pour cultiver le riz en Inde elles sont sacrées

 

Amour, amour, amour,

 

Si mauvaise pour le grill qu’elles aient droit à l’exil

N’oublie pas que l’une d’elles contribue à la joie

Dans la Crèche à Noël auprès de l’Enfant Roi

 

Avec ou sans lasso un petit rien d’aventure

Vous reviendrez plus purs l’esprit moins mercantile

Ce ne sont pas que des mots qui sortent d’un évangile

 

Amour, amour, amour,

 

Après la parabole des vaches grasses et puis maigres

Les seules que je crois folles sont les histoires des hommes

Mais même à ceux trop pègres les vaches leur pardonnent

Amour, amour... 

 

Leur pardonnent





Arrangements    Gérard Sabbe 


Cliquez sur ce lien pour écouter l'extrait musical    


dimanche 17 décembre 2023

 

Avec le temps on n’aime plus, chantait le poète

 

          Sûr qu’avec le temps, il avait vachement raison Léo Ferré,

Plus il passe, ce fameux temps, les leçons du passé n’ont toujours pas suffi. Serait-ce intrinsèquement lié aux lois de l’Évolution ?  Et qu’il serait temps - oui encore lui ! -  de définir autrement les Homo sapiens  sapiens   (adjectif latin signifiant « intelligent, sage, raisonnable, prudent » par ... non ma plume m’interdit de coucher sur la Toile ce qui me vient à l’esprit pour définir mes contemporains dont la première syllabe pourrait aisément se substituer à sapiens.

  Pardons mes frères de nous culpabiliser encore et encore une fois de plus.  N’empêche, petite remarque comme ça dit en passant, la méthode du bon docteur Coué et de nos Savants linguistes – et voilà l’erreur, il n’y avait pas que le latin à l’époque « tous les hommes ne sont pas égaux face au Savoir » ;  delà, comme l’avoir déjà écrit, chanté, semé à tout vent sur les réseaux Internet   ma Valse des missiles (Un clic sur ce lien pour écouter la chanson) , ce qui est plus probant,  ce dernier couplet de cette chanson :

.../... Orgueil, fric et panique

Sous des airs démocratiques,

Mais sont les trois tyrans

Qui perturbent notre temps .../...

 

Et ici, je pense que nous sommes tous d’accords, c’est bien la panique qui a aveuglé ces jeunes soldats du Tsahal qui ont abattu leurs propres compatriotes. Perversité redoutable de leurs adversaires?

Unstoppable la chanson de Sia, reprise par le trio du corps médical, « Les Soignantes » (Abigaël, Aïcha et Amandine...Comme une Porche   lancée à grande vitesse, sans frein) ...Le cours des événements, quoi !

 

Oui avec le temps, on n’aime plus... les hommes. 


En 1996, pour répondre au souhait de Nicole Detiers,  directrice d’Hebra music,  mon éditeur à Bruxelles, dans le but de passer à « Chanson pour la Gloire »,  j’interpréterais cette chanson à la guitare,  accompagné par Françoise Massot à la contrebasse.    Cependant,  bien qu’elle fut déjà enregistrée chez mon ami Philippe Capon,  je refuserai de me présenter sur le plateau de la chaîne de télévision belge.   Et cette chanson « Avec le temps »  je l’avais complètement rayée de ma mémoire, quand un jour Philippe me rappela.  Il estimait que mon interprétation méritait d’être retenue.

Cliquez ici pour écouter cette chanson



Chant et guitare : Georges Salles.
Contrebasse : Françoise Massot.

dimanche 10 décembre 2023

 Cher Aurélien Barrau,  tu nous écris. :"la tâche est immense et le temps presse. Si le génie humain existe, c’est ici et maintenant qu’il doit se manifester"... Et que peut faire cet homme de la rue que je suis?

- Sortir de la rue?  Hurler  ma désapprobation face à la Cop 28? 


 Tango Terre »

 

Ce que la Terre désire, le vœu de cette chanson:

 

Un clic pour écouter cette chanson


Paroles et musique ;Georges Salles
Arrangements :  Jean-Marie Dorval

 

Le désir la Terre?

C'est de voir comme elle est belle

De la contempler et s'y trouver bien

Que les hommes y prospèrent 

Dans une entente fraternelle

Écoutent leur âme et maîtrisent leur destin

Le désir de la Terre

C'est de penser comme elle

Libre de toutes frontières pour établir les liens

 

Refrain:

 

Mais elle est comme une femme 

Qu'on a violée

Par des bombes et des flammes 

Pour l'aseptiser

Car nous les petits hommes

Croquant la pomme...de la Connaissance? 

La Connaissance!  N'est pas ce que tu penses

La Connaissance ! N'est pas que l'expérience

La Connaissance?  Peut-être une simple question...d'aimer

 

Le désir de la Terre 

C'est de vivre comme elle

Sans vouloir changer le cours de son Histoire

Laissons couler les rivières

Nul besoin de tutelle

Plus de barrages trop lourds ni de villes trop noires

Le désir de la Terre c'est d'être en communion

On saura quoi faire pour gérer ses nations

 

Le désir de la Terre

C'est se sentir en elle

Au paradis comme elle à travers les cieux

Dansante dans l'Univers 

Amoureuse du Soleil

Que femmes et hommes ensemble

Soient vraiment heureux

Le désir de la Terre

C'est perpétuer l'instant

De l'amour mères et pères

Pour la vie d'un enfant

 

Et s'accomplira sa voie sa destinée

Fière de nous porter dans l'immensité

Nous devenus sages presque des anges

D'être une étoile parmi les étoiles. 





mercredi 6 décembre 2023

 

C'est peut-être ce que dirait Saint-Nicolas aujourd'hui:

Ô toi animé de cet esprit de vengeance, n'est-elle pas là la seule bonne réponse et, partant, la Victoire souveraine?


Vous n’aurez pas ma haine

Plus fort que toutes les armes, ces mots d’Antoine Leiris en réponse aux assassins d’Hélène son épouse dans l’attentat du 13 novembre 2015 au Bataclan à Paris !  Les larmes me viennent de constater une fois encore que, face au malheur, certains hommes ont ce génie – de l’amour sans doute – de rebondir et communiquer cette énergie aux autres.
 
L’écriture ou la vie
 (Pièce d’Antoine Leiris et Benjamin Guillard portée par  Raphaël Personnaz)

Cela me rappelle cette maxime de Maître Eckart qui m’inspira en 2006 cette chanson; mais que j'enregistrerai finalement après ce drame du 13 novembre 2015 :

Chaque homme est un lieu saint

…/… Et toi dont la souffrance t’impose ce regard de haine
Dès lors trompe ton âme dans une prison l’enchaîne…/…



arrangements: Alan Booth


Hommage à Maître Eckart



On continue à chanter on continue à danser
On gloutonne on exulte le faux le faire semblant
Même si on aime les enfants on continue à briser
Ces élans de la vie pour d’autres besoins
Que ceux que Terre  nous donne pour rien
Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître
Même si on ne l’a pas dit à Kyoto (bis)

On continue à pleurer on continue à hurler
On continue à causer de philo d’avant-guerre
L’Avoir ou l’Être reste la grande question
Comme rien n’a changé dans la consommation
Ou Bon Dieu au contraire elle a bien augmenté
Pourtant chaque homme est un lieu saint disait le Maître
Même celui qui ne pense qu’à son auto (bis)

On continue à flirter on continue à chercher
On continue à courir auprès de l’âme sœur
Et ces scénarii on les connaît que trop bien
Mais on continue à faire le joli cœur
Pour l’instant présent on se fout du lendemain
Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître
Même lorsque s’éveille sa libido (bis)

Et toi dont la souffrance t’impose ce regard de haine
Dès lors trompe ton âme dans une prison l’enchaîne
Je parle de Maître Eckart pour dissiper ce doute
Que trop d’hommes ont d’eux-mêmes me voilà sur ta route
Pour chanter cette complainte de l’Être Suprême :
Chaque homme est un lieu saint disait le Maître


Que cette chanson te loue pour te bénir toi-même

mercredi 22 novembre 2023

 

... - - - ...- - - ... - - -

MAYDAY MAYDAY… ICI GALAXY LEADER

 

Raz de haine armé... - - - ... navire hors de contrôle... - - - ...

 

La goutte d’eau qui va faire déborder la Mer Rouge

 

Je n’en dis pas plus... juste cette ballade


Mayday,  Mayday !  Grande terre malade !

Ce cri d’alarme et, comble de malheur

Des marchands d’armes, des victimes en cascade !

Oui!, ce qu’il  faudrait c’est un bon docteur !

 

Mais à part ça…Tout va très bien

Mes chers Présidents


 Des villes,  même comme New York

Les ouragans s'en moquent


 Mayday, mayday Grande terre malade ».




Cliquez ici pour écouter cette chanson



Mayday,  Mayday  …
Refrain :
Mayday, Mayday ! Grande Terre Malade
À quoi servent les discours envers les pollueurs.
Chantons  plutôt en chœur  cette ballade,
Ah !, ce qu’il faudrait c’est un bon docteur !

Les océans se fâchent,  la banquise se relâche !
Des villes, même comme New York, les ouragans s’en moquent.
L’eau la boue  le vent, il manque encore le feu ;
Tapis dans le tréfonds des volcans sommeillant.

Mayday,  Mayday  …

Un enjeu de taille  : les déchets nucléaires !
Certains scientifiques conseillent le fond des mers.
Pour ma part, je préfère,  le fond des  cratères ;
La lave  c’est pratique, ça lave aussi docteur

Mayday,  Mayday  …

Il  germe dans des  usines  de  tristes combines
Pour vendre d’étranges grains, cultures sans lendemain ;
Surtout pour les abeilles,  devenues inutiles.
Les  champs de pétrole,   pas ce dont elles raffolent !

Mayday,  Mayday  …

Encore s’il n’y avait pas tous ces enfants qui meurent,
En mal de nutrition et ce mal se déchaîne !
Le temps de cette chanson plus  d’une cinquantaine  ;
En plus des pollueurs  règnent des affameurs !

Mayday,  Mayday !  Grande terre malade !
Ce cri d’alarme et, comble de malheur
Des marchands d’armes, des victimes en cascade !

Oui!, ce qu’il  faudrait c’est un bon docteur !

Disons surtout,  une armée de psychiatres!


Arrangements: Philippe Capon