jeudi 31 décembre 2020

 Que dire, que dire ce dernier jour de l'année? ah! tous ces morts en 20! 

Enfin 21 est un chiffre porte-bonheur comme s'exclamait mon paternel avec joie. 

6 à table pour le Réveillon!  Mais où vais-je trouver les cinq Autres? 

(Petit bémol quand-même, 2021 commence un vendredi!)

dimanche 27 décembre 2020

 Curieux, ai-je bien visionné?, une femme de cent-un an vaccinée contre le Coronavirus!!!

vendredi 25 décembre 2020

 Joyeux Noël, Amis lecteurs...Mais qu'est devenue la petite Salwa? 

Oui, ce matin 5H, ce jour de Noël, moment de grâce qui touche tous les Hommes, cette pensée me revient que je souhaite partager: 


Hallelujah Salwa,
(La vrai victoire : le rire innocent !)

Au-delà des souffrances qui embrasent le monde
Rythmées par les maux … les conflits qui grondent
Sur ta musique, cher Léonard, permets-moi ces mots
Cette hymne divine réveilla nos cœurs
Adieu les sanglots
Plus de vague à l’âme …  
En chœur nous chantâmes … Hallelujah

Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah

Hélas confinés, tous ensemble isolés
Plus question de   rencontres …entre amis et les autres
Le masque obligé … Peut-être définitivement ?
Pour sauver nos corps ?   Mais   là-bas des missiles
Contraignent à l’exil des femmes des enfants
Hors des villes et l’esprit part en vrille
 Oh miracle! Il y a Salwa

Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah

Sursauts de l’enfant     face aux boums et aux bangs
En rires hilarants non des cris et des pleurs
L’entends-tu sous le blindage de ton tank ?
Vas-tu comprendre, artilleur massacreur,
Quelle gloire espérer par les armes
Où coule le sang et les larmes ?
La vraie victoire : le rire innocent

Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah

De voir cette fillette dans les bras de son père
Détraumatise    l’horreur de la guerre
Faut croire que s’élèvent encore des hommes
Qui, face aux défis, jamais n’abandonnent
Et tracent la voie qui mène les autres
Qui mène les autres  
Pour le rire innocent des enfants

Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah

Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah




jeudi 24 décembre 2020

 Pour Noël, les vaches nous pardonnent



« On devient quelqu’un à partir de deux » lançais-je fièrement à une époque très active de ma vie.  C’est vrai qu’alors les contacts ne manquaient pas ; qu’une famille aimante et respectueuse contribuait à mon propre épanouissement, celui d’un homme dans la force de l’âge qui réalisait ses projets avec succès.  C’était avant.

  Maintenant ce quelqu’un, sans plus jamais l’Autre, sait qu’il n’est plus personne.

  À cette veillée de Noël, que la nostalgie lui rappelle sa période de créativités, négligeant même  cette prudence de toujours aller de l’avant,  mais au contraire,  de ne regarder que le passé – comme s’il pédalait assis à l’envers sur une bicyclette  ;  et sûr que la  chute sera inévitable!  Ce retour vers les années 90, la crise de la vache folle, à la veille de Christmas    je me souviens avoir écrit cette chanson « Amour vache » avec en final cette conclusion « Les vaches nous pardonnent ».

 
Période de miséricorde, de rapprochement…même les vaches peuvent pardonner !

«  Histoire ancienne? Raison de plus d’en avoir fait, à l’époque,  cette chanson »:

Les vaches nous pardonnent


Après la parabole des vaches grasses et puis maigres
Il y en a d’autres plus folles devenues boucs émissaires
Qui donnent un goût de vinaigre au vin parlementaire

Amour amour amour

Chacun son parapluie pour le sort de ces vaches
On parle d’Europe unie, mais là ça se relâche
J’appelle les nostalgiques des  cowboys d’Amérique

Amour amour amour

J’ai comme un léger flash faudrait conduire ces vaches
Vers l’Est jusqu’en Asie plutôt que les brûler
Pour cultiver le riz en Inde elles sont sacrées

Amour amour amour

Si mauvaise pour le grill qu’elles aient droit à l’exil
N’oublie pas que l’une d’elle contribue à la joie
Dans la Crèche à Noël  auprès de l’Enfant Roi

Avec ou sans lasso un petit rien d’aventure
Vous reviendrez plus purs l’esprit moins mercantile
Ce ne sont pas que des mots qui sortent d’un évangile

Amour amour amour

Après la parabole des vaches grasses et puis maigres
Les seules que je crois folles sont les histoires des hommes
Mais même à ceux trop pègres les vaches leur pardonnent

Amour amour 

Leur pardonnent


Arrangements    Gérard Sabbe 

dimanche 20 décembre 2020

 Ah, je retiendrai cette date : le 20 décembre!   

René, mon frère, l'aîné de notre fratrie,  aurait à ce jour quatre-vingts ans, mais la mort l'attendait seize années plus tôt...Ce fut un véritable combat d'empêcher qu'on l'incinère.  Enfin, j'ai réussi à convaincre Nicole,  son épouse.  Il sera inhumé à Waterloo. 

"Waterloo, Waterloo morne plaine..."écrivait Victor Hugo, contemplant , quelques années plus tard, le champ de bataille où se dresse la butte du lion tourné vers la France, la menaçant.  Le sort de l'Europe prendra une autre tournure. Celui des banques!   Celui de nos ancêtres du côté de notre mère aussi.  Six frères venus d'Auvergne,  enrôlés dans les armées de  Napoléon : les Fronville...Au moins  l'un avait survécu de "ces champs couverts de morts sur qui tombait la nuit…" La mort, la mort!   Elle m'avait épargné durant  cette dernière décennie d'un cancer de la prostate, mais voilà, je crois, qu'elle me rappelle à l'ordre par des démangeaisons depuis quelques jours dont je viens de réaliser que ces symptômes en sont les signes évidents. Courir chez les toubibs?  Ils ont tellement à faire.  Participer, être utile à mon âge?  Oui, sûrement en mourant en silence, sans déranger  ni encombrer plus encore cette Humanité en pleine réflexion, face au Coronavirus.  C'est une ère de transition...Et sans doute,   ne serai-je  plus de ce prochain Monde pour voir si, oui ou non, elle aura évolué dans le bon sens!  Toute façon, pour reprendre les mots de Céline dans son insupportable "Voyage au bout de la nuit" qui lui donna le prix Renaudot : 

"Faire confiance aux hommes c'est déjà se faire tuer un peu".

Et de ma propre plume j'ajouterai cette finale de ma chanson: 

"La Vie après la Mort, c'est vraiment l'Aventure"

.../...Et quand dans l'au-delà débarquera mon âme

Trouverai-je la réponse à ces lois qui condamnent

Les élans les idées survolant les frontières

Des États languissants qui perturbent la Terre. 



Aujourd’hui, Il suffit d’allumer la télé, en ces temps présents où explose l‘ Info, les polémiques à quasi tous les niveaux, se suivent et se ressemblent.    De plus en plus, -  pardon de ce sentiment qui m’envahit -, elles monopolisent tellement l’attention des foules que ces dernières en perdent « cet esprit fort venant du peuple » : ces génies, ces visionnaires, ces meneurs qui ont contribué à forger l’Homme et le conduire vers sa « Terre Promise ».   Non aujourd’hui, de par ma citoyenneté européenne, il ne me reste que le doute malmené par des discussions sans fin…principalement au sujet des Migrants. 

Le Mal et le Bien
Héros et terroristes 


Un clic pour écouter cette chanson

..

Sur une Musique de Jean-Marie Dorval qui m'inspira ces mots en 1999:


Le Mal ou le Bien 

C’est une vieille histoire
Le Mal ou le Bien
Fin d'un millénaire
Et toujours ce refrain

Des hommes sur des routes
Qui ne mènent à rien
Parce qu’ils ont des doutes
Est-ce mal ou bien

Combien de ruptures
Complices du Malin
Croyant être pures
Ont fait pire que bien

Est-ce bien ou mal
Question de maintien
Ou réponse fatale
Qui fait mal aux seins

Là-bas pas très loin
Ils quittent leurs biens
Envahis de haine
Alourdit leur peine

Que répondre à ça
Plus en plus de soldats
Défilent dans ce bal
Font-ils bien ou mal

Armée qui fait mal
Armée qui fait bien
On choisit son camp
Ou on fait semblant

Est-ce plus mal encore
Question de faire bien
Toute façon les morts
                                                          Ne nous diront rien 



  

mardi 15 décembre 2020

Une princesse dans ma rue

Télé matin, dans sa chronique culturelle, que je suis habituellement assez sommeillant en prenant mon petit-déjeuner, en espérant toutefois que les Infos pénètrent néanmoins mon inconscient pour des nouvelles... ou réconfortent mes modestes connaissances, cette fois, ce 15 décembre 2020, ma semi-distraction se dissipera d’un coup.  À l’écran apparaît un certain Christophe Chassol, compositeur, assis face à son piano noir dans l’enceinte, désertée de visiteurs suite au confinement, du Musée d’Orsay.   Le chant des oiseaux serait sa passion qu’il reproduit sur les touches du clavier,  et  même que ces petits êtres à plumes réagissent en symbiose simultanément aux notes du musicien.  La magie opérante des infinités d’éléments qui constituent l’énergie vibratoire, la matière, l’esprit et ses créations – ce que les Anciens devinaient déjà, même avant Démocrite, Épicure...et la Télévision, une des preuves les plus évidentes -, oui magie que sont ces rencontres ou souvenirs, ces soubresauts qui frappent l’esprit...et me replonge trente ans en arrière.   En Guadeloupe, isolé, au milieu d’un bois, je me vois m’enregistrant avec la guitare pour une nouvelle chanson « Une jolie princesse dans ma rue » - ce qui avait déclenché ma métamorphose de bourgeois commerçant sédentaire en chansonnier nomade,  voguant d’îles en îles*.  En réécoutant ma bande, je constatai  effectivement que les oiseaux tout autour m’accompagnaient par leurs chants en parfaite harmonie.   Aussi merci cher Christophe Chassol,  de me rappeler ces instants paradisiaques!  

 [MP1]

 [MP2]



*Il était une fois une  princesse…

Je ne lis pas  systématiquement toutes les  lettres du Dr Rueff  qui débarquent dans ma messagerie,   pour  ses précieux conseils au sujet de notre santé ;   non pas qu’elles ne soient  pas d’intérêt,  mais, comme il doit le savoir,  ce chevalier de la plume revient régulièrement pour nous  mettre en garde contre nos  agresseurs et, aussi,  du fait que son réseau atteigne  de nouveaux lecteurs.   Merci Docteur pour ce dévouement sans relâche,  que je qualifierais d’apostolique.  Mais ce matin,  soumis une fois de plus à ces forces infinies de l’inconscient qui nous signalent de « faire attention ou vas- y,  regarde,  écoute, lis et agis » votre message concernant le Stress Oxydant,  je ne l’ai pas seulement parcouru,  mais imprimé,   pour l’avoir régulièrement à portée de vue  et je retiens :   

Il s’agit en fait d’un atome ou d’une molécule qui possède un électron « célibataire », ce qui le rend profondément instable. Le radical libre va donc tenter de se stabiliser au détriment d’une molécule voisine. À son tour, celle-ci se transforme en radical libre… et ainsi de suite. Le phénomène se propage en une véritable réaction en chaîne

Je ne peux m’empêcher de faire le lien avec ces ruptures de couples apparemment très unis qui, sans prévenir,  se brisent.  Mon propre divorce en est un exemple de plus qui s’ajoute à cette pandémie sociale et familiale qui laisse bien souvent les enfants sur le carreau.

Pour la petite histoire,  en résumé et sans s’y attarder, voilà :

 Quelques jours avant qu’elle ne disparaisse comme un fantôme (ce qui m’inspira ce nouveau titre « Gosting » en remontant au 7 mars 2018),  Charlotte  me reprochait,  après dix ans de vie commune, mariée qui semblait  heureuse dans notre ménage et bien au courant de qui j’étais,  c’est-à-dire,   un chanteur engagé,  auteur/compositeur et ex-restaurateur, elle la prof d’Art plastique,  que moi, son mari,  ne possédait aucun diplôme*.   Effectivement de ce manque, jusqu’à une certaine époque,  j’en avais souffert  et me sentais complexé…non pas que cela m’empêcha de trouver du boulot,  vu que très jeune,  dès mes 23 ans, je m’étais assumé en tant qu’indépendant ;  et m’étais retrouvé à la tête d’une chaîne de restaurant.    Ce qui m’avait permis une vie bourgeoise très aisée,  digne du train de celle d’un ministre.  Cependant,  à ce stade de ma situation actuelle,  à savoir en tant que personne isolée,  honnêtement,  il serait légitime que mes quelques lecteurs soient agacés,  s’ils ne se posent pas la question « -mais à quoi veut-il en venir ?  À ceux-ci, je tiens à présenter mes humbles excuses et, effectivement, je leur conseille de ne  pas aller plus loin dans mon énoncé.  Pour la minorité des autres, je veux en revenir à ce qui métamorphosa mon existence,  et on en revient à ce resto du cœur des années 1986 – 87;  et ces précieux contacts de mes convives,  que j’en étais revenu à reprendre ma guitare oubliée et de me surprendre à ce besoin plus fort que moi d'écrire des chansons.   Un des éléments déclencheurs fut aussi provoqué par le passage de Stéphanie de Monaco qui,  quelques minutes avant l’Eurovision,   se fit filmer devant la porte de mon restaurant « Le Marenostrum ».     

* D'accord, je n'avais pas de diplôme universitaire, mais je précise tout de même en avoir trois:
1° du Secondaire inférieur avec la mention  : Excellence; 
2° De mes trois années de solfège à l'Académie de musique de Wavre,  avec une bonne moyenne;
3° Délivré au 19ième Salon des Inventions et Techniques nouvelles de Genève en 1991 (Médaille de Bronze pour mon Phosomètre  par le Jury international du département "Médical".-  Gadget sous forme de montre-bracelet pour informer son porteur de son besoin de lumière solaire. La luminothérapie, à l'époque, n'était pas encore entrée dans les mœurs. 





1986, Sandra Kim gagne l'eurovision. L'année suivante le concours se passe à Bruxelles.
1987, trois minutes avant l'événement télévisé, Stéphanie de Monaco se fait filmer devant mon restaurant, le" Marenostrum", petite rue des bouchers, pour sa nouvelle chanson " Fleur du mal"**.
Pour moi ce fut comme un message: "Si une princesse vient chanter devant ma porte, qu'est-ce que j'attendais pour reprendre mes chansons enfouies et ma guitare oubliée ?
Ce fut le déclic, je tournai le dos à la boutique et irai jusqu'à son palais de Monte-Carlo lui présenter cette mélodie et bien d'autres encore. Ma vraie vocation; je crois. Changement de vie totale !

**Les célèbres poèmes de Baudelaire...qui avait  résidé dans l'Impasse Aux Peaux, près de la Grand-Place et tout proche de la Petite rue des Bouchers (Celle-ci jusqu'en 1958  était le quartier  des lesbiennes d'où peut-être un lieu d'inspiration  et ce titre "Fleur du Mal")… Il faut savoir, en vue de l'Expo 58 à Bruxelles, la brigade des mœurs,  fera fermer les bars et cabarets qui constituaient la majorité des commerces de la  rue.  Fin des années cinquante dans cette maison  où  le poète vécut au siècle précédent, je précise,  était-ce le hasard?, au premier étage, un cabaret s'intitulait: "Le Grenier aux chansons". Quelle force mystérieuse avait donc poussé Stéphanie de Monaco?   Une stratégie médiatique ou l'intuition d'une artiste?  

vendredi 11 décembre 2020