vendredi 25 février 2022

 Sorry,  sans doute mon excès d'ultracrépidarianisme... Vous savez ce nouveau terme pour définir ces avis énoncés quand en fait on ne sait pas vraiment ; mais comme, paraît-il, le ridicule ne tue pas, permettez-moi de continuer sur ma lancée, suite à ma Valse des Missiles rappelée sur mon blog d’hier –

« .../...Quand on est tenace / Ne voulant perdre la face/

 Relations de grimaces / Bonjour les angoisses ! /... »

   Merci à mes quelques lecteurs qui m’ont fait l’honneur de l’écouter. Cette invasion militaire des Russes en Ukraine et que voilà ce nouvel exode – et probablement principalement, les intellectuels et les convaincus démocrates–, vers l’UE.   Pour nous les Occidentaux, cette manne de cerveaux prolifiques ne pourra qu’enrichir nos vieilles institutions européennes.  Eh oui, ainsi évolue le monde.

Mais je chante et prie pour ceux qui ...


L'Exode... Mal ou Bien? 


Un clic pour écouter cette chanson


..

Sur une Musique de Jean-Marie Dorval qui m'inspira ces mots en 1999:


Le Mal ou le Bien 

C’est une vieille histoire
Le Mal ou le Bien
Fin d'un millénaire
Et toujours ce refrain

Des hommes sur des routes
Qui ne mènent à rien
Parce qu’ils ont des doutes
Est-ce mal ou bien

Combien de ruptures
Complices du Malin
Croyant être pures
Ont fait pire que bien

Est-ce bien ou mal
Question de maintien
Ou réponse fatale
Qui fait mal aux seins

Là-bas pas très loin
Ils quittent leurs biens
Envahis de haine
Alourdit leur peine

Que répondre à ça
Plus en plus de soldats
Défilent dans ce bal
Font-ils bien ou mal

Armée qui fait mal
Armée qui fait bien
On choisit son camp
Ou on fait semblant

Est-ce plus mal encore
Question de faire bien
Toute façon les morts
Ne nous diront rien

jeudi 24 février 2022

 Maintenant c'est en Ukraine!   Et c'est reparti...l'économie guerrière...

disons, l'économie tout court!  


Bonjour les angoisses! 




La Valse des Missiles

Les petites guerres de Babel / Avant c'était risible /  Le Coran ou la bible
Au fond c’est le même missel /  Mais le fanatisme odieux /  Jette la poudre aux yeux
Comme on ne voit plus rien / Est-on encore humain ?  /  Maintenant des missiles
Se lancent sur des villes /  Mais c'est quoi ces missiles /  Qui tombent sur les villes ?

Refrain  (2X) :
La valse des missiles / Cadence la ville /  Même si c’est à trois temps/  Se compte en mourants

Quand on se réfère /  À un parti lié /  On perd quelques frères
Faut-il les tuer ? /  Souvent avec grâce/  On reconnaît l’erreur
On sort de l’impasse /   En écoutant son cœur  / Mais quand on est tenace
N’osant perdre la face /  Relations de grimaces /  Bonjour les angoisses

Refrain 2 :
La valse des missiles / Cadence la ville /  Même si c’est à trois temps/  Se compte en mourants

De nobles militaires /  Nous protègent du dehors / Et d’autres en manque de guerre
En dedans font des morts /  Menaces qu’ils prolifèrent /  Pour que marche l’Exode
Ils sont surtout solidaires /  Aux usines d’armes qu’ils rodent  /   Certains de ces travailleurs
Ont parfois des coups de cœur /  Ils déposent le fusil  /  Quand de jeunes filles défilent

Refrain 3 :
Et quand valse les missiles /  Vaut mieux ne pas être une fille
Ça viole en moins de temps / Qu’une valse à trois temps

Étrange petite planète /  Du monde des affaires /  Bien des hommes s’endettent
Pour le métier de la guerre /  Et d’autres font la fête /  Liquidant leur surplus
Enfin ça réveille  /  L’Histoire évolue /  Orgueil fric et panique /
Sous des airs démocratiques /  Mais sont les trois tyrans /  Qui perturbent notre temps

Refrain 4
 La valse des missiles /  Cadence la vile /    Et toujours à trois temps
Pour que comptent les marchands
La valse des missiles /  Cadençait la ville  /  Comptez vite  comptez vite


Que reste-t-il du  temps!

dimanche 13 février 2022

 


Juste pour ceux qui aiment  lire...

Extrait :

Souvenirs, souvenirs (bien avant la Covid-19 et ses variants)


.../...Oui,  la planète rugit dans tous les sens.  À Pittsburgh,  une  synagogue,  ce lieu de prières,  un fou - un de plus - assassine;  un avion "low-cost" de Ryan disparaît en Indonésie; démocraties en péril au Brésil et de plus en plus,  grands discours des décideurs: les marchands d'armes assurent quelques milliers d'emplois.  Comme toujours on tue pour subsister...ou j'ajouterais,  modestement,  se fait remarquer (ce qui revient au même),  puisqu'on existe qu'aux travers des autres.      Dollar-dollar ?  Et je me retourne sur mon passé et parfois un souvenir me revient et me fait sourire .  Comme certains le disent:


"C'était le bon temps!" 

Départ du Dakar ...
Oui surtout
Dollars dollars 

Le quarantième (rugissant...?, oui les moteurs aux centaines de CV, (pas le Parallèle aux continuels cinquante nœuds de vent ...Le Spirit of Sindbad s'y est frotté avec quelques blessures quand-même)  du départ dans les déserts  en  Amérique du Sud.   Je ne suis pas sûr que Thierry Sabine aurait vraiment apprécié ces départs outre-Atlantique.  C'était magique partant de Paris.  Enfin,  je suis un nostalgique de mon quatrième Paris-Dakar (1982)!  Voici un extrait de mes souvenirs ,  mais d'abord la chanson...  elle rime si bien avec  avec Dakar.

Un clic pour écouter la chanson

Dollar !  Dollars !

Dollar ! dollars !   Dollar ! dollars !
Le Dow Jones monte et descend
Se pourfend en pour cent ;
Fait la pluie le beau temps
Dollar ! dollars

J’avais un rencart
Avec une belle qui n’fume pas
De plus végétarienne
Moi qui mange comme une hyène
Hormis les insectes !
On est plutôt charognard
Quoi c’est infect?
Mais nous vivons du trépas

Dollar ! Dollars  Dollar ! dollars !
Le Dow Jones monte et descend
Se pourfend en pour cent ;
Fait la pluie le beau temps
Dollar ! dollars

Du sang et des cris
Défilent dans mon  esprit
Je vois des chevaux qu’on abat
Comme du vulgaire bois
À grands coups de masse
Par des hommes d’autrefois
Qui n’ont rien compris
Que voulez-vous que la bonne y fasse ?

Dollar ! dollars !   Dollar ! dollars !
Le Dow Jones monte et descend
Se pourfend en pour cent ;
Fait la pluie le beau temps
Dollar ! dollars

De la politique de l’autruche
Ressurgissent les extrêmes
Qui « nazisent » les « je t’aime »
Même si l’Euro les condamne
Ils dansent toujours dans la ruche
Du quartier de Notre dame
Les dollars te vaguent à l’âme
C’est une question de « How much ? »

C’est que du papelard
Soufflerait Gainsbar
Allumant sa gitane
Pour se cacher de ses fans
Mais en réalité cette timidité
Te mène sur le billard

Et j’oubliai la clop
Dans l’dernier « sex-shop »
Plus d’habit de cowboy
Qui me collait  à la peau
Mon Smith & Wesson
Jeté dans la Seine
Je partis comme un homme
Aimer Marie-Madeleine

-Quoi tu n’as pas de dollar ?
Me dit-elle au plumard
Hélas !, je n’suis pas Johnny
Et m’exilai tout petit
Et je pris la guitare
En pensant aux  dollars

C’est ici que finit cette histoire
Mais ce n’est qu’une histoire de dollars

Guitare-basse: Alan Booth ;
Guitare : Roland Kert ;
Piano : Rudy Mynaerts ;
Batteries :  Bob Darch

Extrait d'une conversation avec mon futur skipper.  Nous étions à la recherche d'un bateau pour aller porter secours aux boat people qui fuyaient les Khmers rouges.
1987 à Port Vauban (Antibes)  

-          Pour traverser le désert,  il te faut une bonne Range Rover bien solide,  pas une Ferrari qui s’enliserait ou une 2CV trop fragile.  D’accord, t’as pas l’intention de gagner une transat, mais il faut tout de même une certaine allure, ne serait-ce que pour t’éloigner d’un cyclone.  En général,  la météo nous informe, mais si ton bateau est trop lent, les chances de t’en éloigner  diminuent  fortement.

-          Là, je peux te le confirmer, j’ai  piloté une Range au 4ième Paris –Dakar en 1982 qui portait le n° 276.  C’est vrai, il n’y avait ni Ferrari ni 2CV, bien que celle-ci aurait des chances de passer. J’en ai tiré une terrible leçon de sagesse.


-  Comment ça ?  Ce ne serait pas plutôt une croisière de luxe pour quelques bourgeois en manque de sensations ?

-  On pourrait le voir sous cet angle, mais le peu de ce que j’ai connu de Thierry Sabine, le créateur,  ce n’est pas l’impression qu’il m’avait donnée.  Il me faisait penser à un prophète des temps modernes.  Une sorte de Jésus. Il voulait nous faire partager sa passion du désert.

-         La passion qui l’entraînera  dans un accident d’hélico, avec le chanteur Daniel Balavoine.

-         Oui,  l’année passée, 14 janvier 1986, au huitième Paris-Dakar.  Ils étaient cinq dans l’appareil qui s’est disloqué en heurtant une dune.  Aucun rescapé.  On aurait pu penser que ce drame allait mette fin  au rallye…, mais non…il a repris de plus belle encore cette année !   Je t’en prédis bien d’autres encore par la suite. C’est devenu une affaire de gros sous :   celui  des constructeurs de véhicules tout terrain, 4X4, motos, camions ; celui des médias également.  Cependant l’esprit qui plane sur les concurrents reste intact : une grande caravane en route, à la rencontre d’autres hommes.  À Dakar,  ils sont accueillis comme une   armée  libératrice.

-          C’est vrai  que  libérer quelques Sénégalais de leurs soucis quotidiens par cette distraction de riches, ne peut leur faire que du bien. 

-         Arrête !  On ne changera pas le monde.   Cependant, j’ai eu beaucoup de chance d’arriver.   La marche arrière nous avait abandonnés depuis le départ en Algérie -  la mauvaise idée d’avoir  tracté, en marche arrière,  un véhicule couché sur le flanc pour le redresser -, ce qui m’aura quand-même embarrassé au terminus,  sur la plage de Tiougoune,  près de Dakar, avec  la Range qui s’enlisera juste devant les officiels : officiers militaires et gendarmes,  en tenue d’apparat.

-         Comment as-tu fait pour te dépêtrer ?

-         Avec mon plus beau sourire embarrassé,  J’ai osé affronter une vingtaine de paires de sourcils froncés,  pour leur demander de bien vouloir pousser la Range qui n’avait plus de marche arrière.

-            Ils ne devaient pas être très contents dans leurs beaux costumes et leurs chaussures bien lustrées… et… ils l’ont fait?


-          C’est vrai que pendant quelques secondes, qui me semblèrent interminables, ils ne réagissaient pas  – Je regrettais déjà d’avoir osé formuler cette  requête à ces hauts dignitaires,   puis très nerveusement,  ils sont arrivés tout en bloc comme un seul homme, pour chasser l’intrus, ce 4X4, qui leur gâchait la vue de la parade de tous les participants qui allaient  défiler.   J’ai pu repartir pour me joindre au défilé, sans me retourner.  Je sentais quarante yeux furibonds regardant leurs chaussures un peu moins brillantes, à cause du sable projeté par les roues en me dégageant. 

Dollars dollars !  Poseur,  oui!    

Quand j'en avais, il y eut la jaguar, quand je n'eus plus (1990), il y eut la guitare pour les chanter.

Avec Hélène,  mon épouse au Parc de Bruxelles,  place Ducale 1986



dimanche 6 février 2022

 Lettre à l'ami Philippe, prof de Philo...

Oui cher ami,

  Et si... (réflexions qui me viennent à l’esprit en découvrant Jonathan Franzen au travers de son dernier essai : « Si on arrêtait de faire semblant » - que tu m’as conseillé de lire... Si quoi ?

-         - Cette introspection en usant - et comment pourrions-nous faire autrement? -  car, qu’on le veuille ou non, les artéfacts guident nos pensées et s’agglutinent comme une boule de neige dévalant la pente et se transforme en avalanche avec les conséquences néfastes pour les moins avertis qui représentent, hélas, la grande majorité des humains.  La prudence serait donc de se hisser au plus haut des sommets, à l’instar du Dalaï-Lama, méditer, prier, atteindre le nirvana ...que la finitude soit... Et ne même pas se poser la question de comment alors sera le monde.  Surtout en ce qui me concerne !  Ne suis-je pas un de ces ensevelis, qui n’aie qu’une idée, limitant mon esprit :  m’en sortir au-dessus de cet amas nauséabond. Bien sûr, quelques soubresauts de lumière nous guident, des feux d’espoir attisés par le hasard (forme discrète du Divin) que captent des êtres d’exception qui parfois deviennent des célébrités mais, ô combien d’anonymes ? Des femmes, des hommes animés de cette flame d’amour qui heureusement nous apportent un certain réconfort...et me donne encore l'envie de chanter, chanter:

P  PR:

L’Essénienne ? 




Une voie, un chemin très ancien…oublié ;  comme vivait cette tribu juive au temps de Jésus...



Écoutez les amis un instant
J’ai trouvé le chemin éternel
Que nous soyons de simples mortels
Dans l’ensemble nous restons vivants

Je vous parle au nom du Tout Puissant
L’Homme ne peut agir en mesure
Qu’en chassant cet enfer du dedans
Pour « bien faire »,  il doit être pur

Que du fond de l’abîme où nous sommes
On puisse encore y trouver des hommes
Est la preuve de l’amour infini
De Celui qu’on appelle ainsi

J’ai le remède pour vivre longtemps
Suffit d’être dans le mouvement
Manger du frais et du vivant
Vous garderez toutes vos dents

Ce qui permet d’être souriant
Dilate le nez évidemment
Il faut que l’air entre en dedans
Et nous aurons l’air bien portant

J’évite de cuire les aliments
Avant de les prendre je les sens
Je recherche les vrais artisans
Le moins possible le tout-venant

Le lait de vache je le laisse aux veaux
Le sein de maman pour les poupons
Quant à l’alcool et le tabac
Faut être fol pour aimer ça

Méditation sans référence
Oublie l’ennemi c’est ta puissance
Esprit tranquille bien au repos
Permet d’agir sans confusion

Vibre dans le vent comme les saisons
Le vrai bonheur est au présent
Se manifeste alors l’Originel
De ton instinct qui te réveille

Et tu seras bien dans ta peau
Pourra aimer tout comme il faut
Quant à la terre pour les suivants
Vaut mieux mourir sainement

Merci