jeudi 30 août 2018

Démission du ministre  de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot …  ou bien,  cet amoureux de la planète aurait-il une nouvelle stratégie pour mieux préserver l’environnement?   Aussi, pour répondre à ce politicien -  non,  pas Nicolas Hulot,  un autre dont je n'ai pas retenu le nom! -,   invité par Caroline Roux aux 4 Vérités de Télématin du mercredi 29 août dernier,  qu’il me pardonne  cette envie de sourire.    je ne suis pas convaincu par sa  réponse en prétendant que personne n’est irremplaçable, ce qui n'est finalement qu'une consolation légère et trop facile.  On n’a pas encore remplacé Socrate,  Victor Hugo,  Voltaire ou J.J  Rousseau,  ni Molière…Oui cher Nicolas je te classe parmi ces grands visionnaires et pour toi, soucieux du problèmes des Centrales Nucléaires,  cette chanson que je te dédie :


Les Pyramides


mardi 28 août 2018


D’un ami prof de Philo
08:41 (Il y a 1 heure)
https://mail.google.com/mail/u/0/images/cleardot.gif
https://mail.google.com/mail/u/0/images/cleardot.gif
À moi
https://mail.google.com/mail/u/0/images/cleardot.gif
Bonjour Georges....

Quelles nouvelles à Genval ?
Ici la rentrée s'annonce, tout un temps de réadaptation....
Je viens de lire le dernier roman d'Amélie Nothomb que j'ai adoré....Ainsi qu'un splendide Plaidoyer pour la fraternité d'Abdennour Bidar que tu devrais certainement apprécié.
Bonne matinée

Ma réponse :

Merci.  Tout d’abord laisse moi exprimer toute ma reconnaissance de l’intérêt que tu portes aux autres,  encore ce mail qui le démontre ;  cette rentrée scolaire où tu te retrouveras face à ces jeunes en demande (ou en refus) ,  mais avec cet esprit de tolérance et de courage dont j’ai toujours une grande admiration pour cette  profession que finalement je regrette de ne pas en être,  car ce sentiment de bonté,   je l’avais aussi, mais hélas!,  les aléas de la vie m’en avaient détourné : les bases nécessaires,  ces structures consolidées par les expériences d’hommes hors du commun qui façonneront l’Histoire et le Savoir  pour leur destinée.    Je te mentirais,  bien que je sois tenté de le faire  pour que se maintienne ce climat optimiste,   mais non,  Genval ne sera qu’un éphémère instant que j’ai quitté,  malgré mon désir d’être près de ma fille et de mes petits-enfants.  Je me suis rendu compte qu’il est impossible de lutter contre des vieux démons bien ancrés…  et me retrouve à Camiers (près du Touquet en France,  Côte d’Opale)  chez ma sœur et mon beau-frère  qui tous deux ont besoin de soutien face à la maladie -  mais, oh miracle !  Le mourant semble brusquement ressusciter-.     Cependant,  un grand vide m’assaille face au clavier.  Comme tu le sais,  on n’est vraiment quelqu’un qu’à partir de deux,  ce que confirme ma dernière lecture «  Les hommes et les femmes » (1993,  chez Oliver Orban) ,  conversation entre Françoise Giroud et Bernard-Henri- Lévy,   oui,  il me manque cette partenaire de vie pour que la mienne et du sens. Mais encore cette fois,  ton souci de prendre de mes nouvelles est d'un grand réconfort et m'aidera sûrement car j'ai encore dans la tête de me rendre à Paris chez les éditeurs.  Qui sait?   Je retiens ce que j'ai lu de B-H-Levy :  Le pacte de l'immortalité.  Une chanson n'en est-elle pas un? 



Miséricorde


pour trop souvent  vous avoir mal aimés


Hommage à Prévert.
À Martine
Miséricorde
(subsidiairement :  chanson d’autrefois)

Lorsque je l’ai vue sur le pas de sa porte
Le soleil se berçait dans ses cheveux d’or
Comme la vierge apparue surprend l’âme qui dort
Lui montre la voie que cachent les feuilles mortes
C’était la première fois

Quand j’ai voulu timidement la revoir
Lui demandant sans y croire son téléphone
Elle me regarda étonnée  avec des yeux de madone
-         Pourquoi on va se quitter déjà ce soir ?
C’était la deuxième fois

Encore aveuglé par les envies de voyages
Le bateau m’attendait ainsi que ma guitare
Nomade avant tout  je pensais aux départs
J’évitais de trop l’aimer elle qui était plus sage
C’était mon manque de foi

Plus important qu’une femme qui t’aime
Me dit-elle en sanglot je n’étais qu’un salaud
J’ai trahi comme un sot et lui fit de la peine
Son cri d’agonie m’éveilla en sursaut
J’avais perdu la foi

En ce temps là elle rappela cet homme
Meurtri de son crime qui la pleure par ces rimes
Mais inconsciemment l’inquiétude prit forme
Notre nid d’amour plus qu’un lit d’infirme
Elle n’eut plus foi en moi

Un autre que moi a pris cette place de roi
Mais saura-t-il comme moi que t’es vraiment une reine
Je ne voudrais pas que cette fois t’aies de la peine
Ou sinon mon amour je reviendrai  près de toi
Encore une fois

Humblement  j’implore ta miséricorde
Sans ton pardon mon cœur bat en désordre
Je suis un amant perdu qui marche de travers
Sur des feuilles mortes comme disait Prévert
Elles se ramassent à la pelle dans cette chanson d’autrefois


Arrangements : Jean-Marie Dorval
Ingénieur du  son  :  Philippe Capon

vendredi 24 août 2018

N'gâche pas l'eau des cachalots




Sur une des  belles plages du Pas-De-Calais (Ste Cécile)

-         Faites attention avec votre chien,  il y a un bébé phoque sur la plage !   Me signale ce couple revenant de leur promenade avec leur petit yorkshire.
-         Rassurez-vous,    ma chienne adore les bébés.   Son museau  de Gascon,  ressemble assez bien,  hormis ses longues oreilles pendantes,   à ces veaux marins.  Elle ne devrait pas lui faire peur. 


-         Cependant ma curiosité ne sera pas satisfaite.  À peine à proximité où gisait le jeune animal marin,  qu’un jeune-homme vint à ma rencontre pour me déconseiller d’approcher.  Peut-être un de ces membres de RNE (Réseau nationale des échouages).  Ils font un magnifique travail que je ne peux qu’admirer.  Cela me rappelle  un mois de novembre  1994,    quatre cachalots sur une plage à Coxyde en Belgique.   Martine m’accompagnait avec  le berger allemand de l’ami de sa fille Tanga.  Oui, par une chanson.,  je voulais rendre un dernier hommage à ces géants des mers.  

Des bulles d'air pour s'associer à cette chanson

Mail expédié à une compagnie canadienne le 13 février 2018
https://canadianpond.ca/fr/rideaux-de-bulles-dair-avec-tuyau-bulle

Bonjour,

 bravo pour ces rideaux de bulles d'air dont je viens de prendre connaissance par les infos sur  France 24,  ce mardi  matin 13 février 2018 !  Cela diminuerait fortement les déchets charriés par les rivières vers la mer.
Il y a bien sûr les algorithmes,  les big Data. qui nous standardisent dans des comportements sociaux qui malheureusement ,  à mon humble avis,  ne vont pas assez vite pour la préservation de la planète;  aussi ,  permettez-moi d'associer vos bulles d'air  à certaines de mes chansons dont "N'gâche pas l'eau des Cachalots"  que vous pourrez découvrir sur mon blog ://mesparaboles.blogspot.be...que cela puisse  contribuer  à votre action souveraine.  Bravo et merci


PM:

Échouage de quatre cachalots à Coxyde.
Novembre 1994.





Cliquez ici pour écouter cette chanson

Ne gâche pas l’eau des Cachalots

Histoire morbide / En novembre à Coxyde
Sur les plages / Une foule rendait hommage
À quatre cachalots / Sortis de l’eau
Des mâles c’est bizarre / Est-ce par hasard ?
Et je pense
Ne gâche pas l’eau des Cachalots

Je me dis aussitôt / Ça va faire mal à Cousteau
Terre qui pleure / Ses mers qui se meurent
Je pris mon auto / Pour voir ces baleines
Mais vingt kilomètres de bouchon / Pas de veine
Et je pleure
Ne  gâche pas l’eau des Cachalots (2X)

Ça ne fait plus rire /  Qu’une baleine puisse dire
C’est assez / et se cache à l’eau
Pour parler de veine / Je pense pipe-line
Celui de la Taïga / Bonjour les dégâts !
Et je gueule
Ne gâche pas l’eau des Cachalots

J’avais l’intention / D’écrire une chanson
C’était ma façon de bénir ces géants
Que ça rappelle que l’eau des océans
Se ronge comme notre sang
Et je crie
Ne gâche pas l’eau des Cachalots

Mais en venant les voir j'avais mon clebs infernal
Et n'ai plus qu'en mémoire cette odeur ah!,  tombale 
Hurlant comme  loup devenu fou
Cette vue insolite l'a rendu triste
Et je hurle
Ne gâche pas l'eau des Cachalots


De ces Cachalots sortis de l’eau / Ne reste que l’image
Comme une menace / Ils meurent en grimace
Étrange message / Aux habitants des terres
Pour protéger la mer des Cachalots

N’gâche pas l’eau des Cachalots  


N’gâche pas l’eau des Cachalots

jeudi 23 août 2018


Addendum

 Mais  à quoi je me rends de plus en plus compte,  c'est le sentiment que quand on n’a plus ce toit rassurant d’un  logis  (parfois un  bateau…), l’âme de cette demeure, quittée  pour diverses raisons,  et pas spécialement souhaitées,  qui inspira «  Petite maison abandonnée » (voir blog précédent du 18 août dernier) en fait,  c’est nôtre âme qui s’agrippe aux murs où nous vivions,  un peu comme des pensées vis-à-vis  d’un défunt proche qui vient de s’éteindre.    Et, pendant toute cette période,    on se sent en porte-à-faux,  aussi bien face à la société qu'à notre famille…  jusqu’à ce qu’elle aussi,  cette âme,    aura fait son deuil ; qu’elle  décide de reprendre son habitat :   cette dépouille fragilisée que nous sommes devenus.     Et qu’alors seulement on réalisera,  même dans la solitude soudaine,  que ce confort du couple n’était que factice  et illusoire,  on reprend les rennes de sa monture.

-        - --- Paroles et balivernes,  mon vieux !    Ne rêve pas.  Tu es marqué au fer rouge à jamais,  me souffle mon mauvais ange. 

-          Et c’est peut-être lui qui a raison !

samedi 18 août 2018

  Et pourquoi une petite maison n'aurait pas une âme?   
Ce n'est pas que je veuille faire marche arrière,  un départ est un départ,  mais il y a encore des choses personnelles à récupérer... et réécouter cette chanson me fait le plus grand bien. 

mercredi 15 août 2018

15 août 2018-08-15

Une chose s’incruste  de plus en plus de l’expérience de mon  moi vieillissant,  -  moi  dont l’ego démesuré revient naturellement au galop impitoyablement,  bien que  peut-être manque d’objectivité? -,   l’idée, que si je ne suis pas la solution (ici et maintenant)  vis-à-vis des gens,  familles que je côtoie,  la quasi-certitude d’être le problème me semble assez évident.  Aussi,  voulant surtout ne pas déranger,  je n’ai qu’une envie : disparaître.  Sans doute, comme tout un chacun,  le suicide  a pu m’effleurer dans des moments de déprime plus intense ;   mais,  le bon sens me dicte que  tant que je suis programmé à vivre,  il y a certainement des lieux et des personnes quelque part sur cette terre qui m’attendent et pour lesquels  je serais utile.   Bref !,  Je pars.  Où arriver ?  Je n’en sais encore rien.   Juste ce sentiment que le chemin à parcourir est déjà la  solution.  Serait-ce le premier ingrédient du bonheur ?  

samedi 4 août 2018

L'essénienne

Coupables ?

 

Mais bien sûr que nous sommes coupables...Moi comme les autres !

En 1987, il y a trente-trois ans, l’âge du Christ quand, sous les yeux des apôtres,

Un Ponce Pilate s’en lavant les mains, abandonna à la plèbe et aux marchands

Qui décidèrent du sort de ce Fils de l’Homme – et de Dieu pour les croyants -,

Oui, il y a trente-trois ans, j’écrivais inconsciemment ce texte à l’aide de la guitare :

« Un Homme c’est naturellement bon » -   On avait atteint la barre des cinq milliards –

Je m’étais juré, à cette époque, ce mot d’ordre ferme : que jamais ma plume

Ne puisse être un élément déclencheur à accentuer un sentiment d’amertume.

Nous savons que la rancœur fait partie des agents perturbateurs de la santé.

À ce jour, tant pis pour le parjure, je décide de renoncer à cet élan de solidarité !

De toute façon les parjures, chose courante, font   la queue au Tribunal des divorces !

À ce propos d’ailleurs, - j’y étais aussi -, c’est fou, pendant que se morfondent les morses

De la banquise qui disparaît, les guerres   de ces aînés qui réfutent leur mariage

Sont majoritaires.  Il est vrai que les jeunes, comme pour suivre dans son sillage

La chanson de Brassens « Nous ne signerons pas nos noms au bas d‘un parchemin ! »,

S’est transmise dans leurs gènes : que rien n’est moins sûr que de vouloir fixer les destins.

Que la Covid-19 fasse des ravages surtout pour les plus de soixante-cinq ans faut-il s’affoler ?

Qu’un Maradona décida de quitter la scène des près des huit milliards de Sapiens emmêlés

Cinq ans de moins, ne serait-ce pas là le message ?  Selon l’économiste Jacques Attali :

 À partir d’un certain âge, on se sentirait coupable de survivre ?  Certainement un délit ?

Ce grand intellectuel avait osé lever un débat terrible...Mais sera vite étouffé par les médias.

Non grand Jacques ne renonce pas. Ce n’était pas pour une question d’éthique, hélas !

Les initiés m’ont parfaitement compris... Et qu’ils me pardonnent de préciser lourdement :

Les pépères sont une aubaine pour le monde des affaires où s’activent des cerveaux déments.

 

À quand le vaccin de l’immortalité ?

 

By the way :

 

 À propos de nous simples mortels, cette chanson écrite déjà aussi trente-trois ans auparavant, avec, un peu plus tard, la collaboration de Jean-Marie Dorval pour les arrangements (digitaux)


L’Essénienne ? 






Une voie, un chemin très ancien…oublié ;  comme vivait cette tribu juive au temps de Jésus.
Ont-ils survécus ?  Oui,  par l’oubli de leur propre identité.
Hommage à la non affirmation d’appartenir à un clan,  vecteur de conflits depuis la nuit des temps.  En bref,  sortir du nationalisme...dans un premier temps:  être Européens...ensuite ,  peut-être Terriens...si  notre  Planète tiendra  le coup encore.  



Écoutez les amis un instant
J’ai trouvé le chemin éternel
Que nous soyons de simples mortels
Dans l’ensemble nous restons vivants

Je vous parle au nom du Tout Puissant
L’Homme ne peut agir en mesure
Qu’en chassant cet enfer du dedans
Pour « bien faire »,  il doit être pur

Que du fond de l’abîme où nous sommes
On puisse encore y trouver des hommes
Est la preuve de l’amour infini
De Celui qu’on appelle ainsi

J’ai le remède pour vivre longtemps
Suffit d’être dans le mouvement
Manger du frais et du vivant
Vous garderez toutes vos dents

Ce qui permet d’être souriant
Dilate le nez évidemment
Il faut que l’air entre en dedans
Et nous aurons l’air bien portant

J’évite de cuire les aliments
Avant de les prendre je les sens
Je recherche les vrais artisans
Le moins possible le tout-venant

Le lait de vache je le laisse aux veaux
Le sein de maman pour les poupons
Quant à l’alcool et le tabac
Faut être fol pour aimer ça

Méditation sans référence
Oublie l’ennemi c’est ta puissance
Esprit tranquille bien au repos
Permet d’agir sans confusion

Vibre dans le vent comme les saisons
Le vrai bonheur est au présent
Se manifeste alors l’Originel
De ton instinct qui te réveille

Et tu seras bien dans ta peau
Pourra aimer tout comme il faut
Quant à la terre pour les suivants
Vaut mieux mourir sainement

vendredi 3 août 2018

Suite à  "Silhouette" affiché du jour précédent,  un ami éditeur me répond:

Ah....Cher Georges....

"On" est toujours heureux de te lire et de se "souvenir" , au travers
de notre vie et de nos si "bons" souvenirs...
Là, je suis loin d'ici mais, quand même avec q.q. problèmes d'affaires et de santé...(comme bien d'autres)...Fin septembre... on pourrait se trouver un moment pour cultiver "nos souvenirs..."depuis le temps...
Il est temps de se revoir pour parler d'autre chose que le temps !!

Bien à toi,

Cher C.,

Problèmes d'affaires (là tu m'étonnes),  mais de santé?   Là tu m'inquiètes... Et nous revoir?  Mon vieil ami,  merci de ces espoirs pour renouer avec nos souvenirs,  mais tu sais très bien que cela ne se passe jamais, et te souhaite que ces q.q.  soucis s'estompent et que tu puisses m'apporter de bonnes nouvelles.


Et nous sommes à ce jour,  toi comme moi,  pour reprendre les mots du petit  Momo (le héros du roman de Romain Gary signé  Marcel Ajar (son pseudo) de  la Vie devant soi) :  nous sommes des personnes "usagées", décrivait-il du haut de ses dix ans,  la Madame  Rosa,  ancienne prostituée   à qui il avait été confié par une  de ses ex-consœurs du Bois de Boulogne.    Nous avions des rêves de poète,  toi dans la BD et moi dans la chanson avec de gros désavantages : nous étions relativement riches. Toi tu l'es probablement resté par une fortune quasi intouchable de famille;  moi hélas!, les différentes trahisons (dont tu es parfaitement au courant) ne m'ont pas vraiment épargné.  Et, à chaque déception,  je me dis: c'est tant mieux... que cela me donnera l'inspiration...  Et je me rabats sur mon blog,  dans l'espoir de faire partager mes idées au plus grand nombre.  Je t'avais, à l'époque,   proposé une collaboration pour créer ensemble une BD sur le thème des pyramides, une des conclusions qui s'imposaient à mon parcours d'essayiste dans la chanson ou l'écriture.  Dommage pour moi,  tu n'as - mais  ce n'est pas un reproche: chacun sa vie et ses opinions - jamais répondu à  ce projet.  Que dire d'autre?  Ah oui!,  j'en reviens à la Vie devant soi, ce roman primé au prix Goncourt (1975) qui fut porté à l'écran avec Simone Signoret dans le rôle de Madame Rosa  C'est face à cette affiche, aperçue (en octobre 1985)  à la sortie d'un virage de la moyenne Corniche,  nous dirigeant vers Monaco,  Hélène et moi, au volant de l'autre Corniche (la Rolls décapotable), que nous avions lancé un pari où elle prétendait que l'auteur était Martin Gray. Moi,  pour l’avoir lu dans un article du Soir quelques jours avant,  je savais qu'il s'agissait de Romain Gary.  L’enjeu était que le perdant suive l'autre. J'avais opté pour une nouvelle façon de me nourrir  - réflexions quant à nos habitudes alimentaires et mon hésitation à continuer ce métier de vendeur de bouffe empoisonnante que proposaient mes cartes de restaurant. Sûre d'elle, comme on peut l'être dans un pari, Hélène y  avait vu l'aubaine pour me ramener à la raison,   que j'allais abandonner mes nouvelles convictions.  Hélas!,  ce pari,  elle n'a pas pu le respecter.   Tu aurais dû voir sa tête quand elle s'aperçut de son erreur.   La suite tu connais.

Ton ami


geo