jeudi 19 octobre 2023

 

Ne dites pas que vous ne le saviez pas...qu’il n’y a qu’une seule stratégie pour mettre fin à ce déferlement de haine :

« Aime ton ennemi comme toi-même » ...

 Et plutôt que cette valse de missiles, danse avec lui :


Alors on danse...

 

Et c’est formidable cher Stromae, tu as mille fois raison... Que l’on puisse s’évader en Zorba le Grec, en derviche tourneur, enfiévré un samedi soir ou se retrouver   tendrement enlacés à en perdre la tête comme les amants de la Saint-Jean – et merci Bruel de nous faire revivre ce moment d’extase ! -  oui, un peu de dérision n’est pas à exclure pour dénoncer l’inacceptable. 

Ma Valse des Missiles pour la Xième fois ?

Mais en valse musette cette fois... nettement plus léger et dansant !


Un clic sur ce lien pour écouter la chanson

La Valse des Missiles

Les petites guerres de Babel / Auraient pu être  risibles /  Le Coran ou la Bible
Au fond c’est le même missel /  Mais le fanatisme odieux /  Jette la poudre aux yeux
Comme on ne voit plus rien / Est-on encore humain ?  /  Maintenant des missiles
Se lancent sur des villes /  Mais c'est quoi ces missiles /  Qui tombent sur les villes ?

Refrain  (2X) :
La valse des missiles / Cadence la ville /  Même si c’est à trois temps/  Se compte en mourants

Lorsqu'on se réfère /  À un parti lié /  On perd quelques frères
Faut-il les tuer ? /  Souvent avec grâce/  On reconnaît l’erreur
On sort de l’impasse /   En écoutant son cœur  / Mais quand on est tenace
N’osant perdre la face /  Relations de grimaces /  Bonjour les angoisses

Refrain 2 :
La valse des missiles / Cadence la ville /  Même si c’est à trois temps/  Se compte en mourants

De nobles militaires /  Nous protègent du dehors / Et d’autres en manque de guerre
En dedans font des morts /  Menaces qu’ils prolifèrent /  Pour que marche l’Exode
Ils sont surtout solidaires /  Aux usines d’armes qu’ils rodent  /   Certains de ces travailleurs
Ont parfois des coups de cœur /  Ils déposent le fusil  /  Quand de jeunes filles défilent

Refrain 3 :
Et quand valsent les missiles /  Vaut mieux ne pas être une fille
Ça viole en moins de temps / Qu’une valse à trois temps

Étrange petite planète /  Du monde des affaires /  Bien des hommes s’endettent
Pour le métier de la guerre /  Et d’autres font la fête /  Liquidant leur surplus
Enfin ça réveille  /  L’Histoire évolue /  Orgueil fric et panique /
Sous des airs démocratiques /  Mais sont les trois tyrans /  Qui perturbent notre temps

Refrain 4
 La valse des missiles /  Cadence la vile /    Et toujours à trois temps
Pour que comptent les marchands
La valse des missiles /  Cadence la ville  /  Mais comptez vite  comptez vite


Il ne reste plus beaucoup de  temps!

jeudi 12 octobre 2023

 

Pourquoi veux-tu rester avec moi ?

Parce que tu as écrit "Halabjã", me répondit mon amie juive, il y a plus de trente ans.

Aujourd'hui je le redis, le rechante, le hurle encore une fois :

Arrêtez ça !

 

A une certaine époque (1988), cette chanson était "diplomatiquement » incorrecte de relater le gazage anéantissant toute la population kurde de la ville d’Halabjã en Irak... et aussi d’y avoir intégré pour la rime : Staline et Katyn (guet-apens par les Soviétiques du massacre des officiers polonais en 40).  Les temps changent, ainsi que les alliances, les lieux, les accointances culturelles et (surtout) économiques ...Mais les victimes restent toujours à la portée des fous, même dans la cité des Lumières.

 




Halabjã


Avec la précieuse collaboration  de Francis Goya pour les arrangements

cliquer ici pour écouter cette chanson

 

Halabjã, Halabjã !

Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?

De l’au-delà, cinq mille voix

Qui crient très fort : arrêtez ça

Combien de morts faut-il encore

Pour arrêter cette violence ?

Combien de morts faut-il encore

Pour arrêter ces expériences ?

 

Halabjã, Halabjã

Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?

Mais toi cet autre qu’as-tu fait là ?

Ce que tu tues, c’est toi qui meurs

Mais toi cet autre qui crois sans voir

Replonge-toi dans ta mémoire

Revois l’Histoire, y a pas d’erreur

Il y a bien eu Hiroshima

 

Halabjã, Halabjã

Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?

Mais toi cet autre te souviens-tu

De ces « Hitler » brûlant la terre

Les survivants qui en restèrent

Plus forts encore, les dominèrent

De ces ghettos, sûrs d’une mission

Des fils nouveaux firent une nation

 

Halabjã, Halabjã

Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?

Mais toi cet autre qui joues Staline

Te souviens-tu de ce Katyn

Combien de bourreaux a-t-il fallu

Pour tirer dans dix-mille nuques

Combien de temps a-t-il fallu

Pour rappeler ces disparus ?

Halabjã, Halabjã

Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?

Ô Halabjã relève toi

De tes souffrances pas de passion
Du génocide pas de vengeance
Montre à ces monstres l'indifférence 
De l'au-delà des millions de voix
Qui crient très fort
Arrêtez-ça 


jeudi 5 octobre 2023

 

Grève des transports à Bruxelles ce jeudi 5 octobre 2023...

 

Au fond, un éternel recommencement...

Aussi, petit rappel pour ceux qui n’étaient pas encore nés ou trop jeunes :

 

Que Faire ?

He bien,  je chantais !


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.../...Vision symbolique exaltant les passions

Déployées dans les rues de la capitale

Les bannières ouvrières honorant le travail

Ressemblaient vues de loin à des flambeaux.../...

 

 

Mai 1985. Manifestation à Bruxelles contre le plan Val Duchesse qui prévoyait la restriction d'emploi de 3000 enseignants.




Le droit d’être utile ou Le blues du drapeau

 

Un drapeau m’effleura le visage

Alors que j’étais dans les nuages

Une caresse l’impression d’une présence

Me berça un instant comme un ange

 

Quand enfin réagirent tous mes sens

Me tournai vers cette chose si étrange

Circonstances liées à l’émotion

Lui donnèrent une tout autre dimension

 

Circonstances liées à l’émotion

Cent mille êtres suivaient ce drapeau

Revendication des professions

Le droit d’être utile à la nation

 

Vision symbolique exaltant les passions

Déployées dans les rues de la capitale

Les bannières ouvrières honorant le travail

Ressemblaient vues de loin à des flambeaux

 

Quand enfin je levai le regard

Découvris mais trop tard l’étendard

Ce dernier s’éloignait en silence

Réveillant en moi mieux qu’une fanfare

 

Cette vie oubliée de mon enfance

Me revint comme un souffle de fraîcheur

Ce léger soubresaut de bonheur

Donne envie de lancer mon âme au vent

 

Le besoin de chaque homme, doué de raison :

Être et faire avec tous les autres 

Solidaire, partager le Grand ‘œuvre

De ce gigantesque champ de manœuvre.

Arrangements :  Jean-Marie Dorval