jeudi 31 mai 2018

Lettre à Brigitte Bardot

Lettre à Brigitte Bardot


Chère Brigitte,

« Que tes larmes bénissent tous les êtres vivants de cette planète ! »

C’est la pensée  qui me vient à l’esprit ce matin du dernier  jour de mai 2018 en  venant juste de tourner la dernière page de ton plaidoyer,  ce combat dont tu n’as jamais dérogé une seconde.  Comme un vassal devant sa reine,  j’aimerais être à genoux  devant toi …et qu’une  de tes larmes puisse tomber sur mon front et m’apporter un peu de ta force et ton courage et repartir au champ de bataille contre cet ennemi :  l’inconsciente majorité humaine ;  suivre ton exemple… ne plus douter ,  garder la foi pour cette juste cause.  Il y en va de toutes les vies de la planète,  Sapiens compris.  Je fais partie de ceux qui, en se promenant,  s’ils aperçoivent un lombric sur le bitume le prennent délicatement pour le poser dans l’herbe juste en bord du chemin et repartent plus heureux encore.  Un jour ces vers auront la charge de mes milliards d’ADN à perpétuer la vie,  ma vie.   Encore que par prudence, je préfèrerais disparaître en mer,  car je me méfie des hommes et leurs lois qui décideront peut-être  que   ma dépouille soit incinérée.   Bonjour la fumée de dioxine qui s’en dégagera et empoisonnera un peu plus l’air que l’on respire !
     Je reviens vers toi,  suite à ma lettre de la mi-février dernier, à laquelle j’eus la surprise  qu’à peine deux jours après son envoi,  ton secrétaire,  Mr. Frank Guillou,  me téléphona sur  tes instructions d’accepter à ta fondation à Paris ma chienne Gascon saintongeais  « Cléopâtre » ,  alors que bien sûr,  mon vœu – et tu l’as certainement bien compris entre les lignes - ,  était de faire un crochet vers la Madrague  avec l’espoir de te rencontrer.  La chienne était une excuse.  Maintenant,  je l’avoue, tant que je vivrai,  il n’est pas question de l’abandonner.  Evidemment, si je sentais ma fin proche,  il faudrait bien trouver une solution pour elle.    Mais,  je te rassure ce n’est pas ce qui me trotte dans la tête en ce moment,  surtout après avoir lu ton dernier ouvrage qui m’apporte une nouvelle énergie,   à savoir que ce sont les idées et les projets qui en sont le carburant,  ce qu’un livre est censé apporter à son lecteur.   Merci de l’avoir écrit et publié !  J’ai la faiblesse de croire,  en tant que de souche bruxelloise,  oui natif de cette ville qui fut choisie comme capitale de l’Europe et d’où nombre de grandes et bonnes résolutions   s’y prennent assez régulièrement pour la préservation de la vie et des animaux en particulier,  dont tu es une des instigatrices,  je dirais même  la plus célèbre – et probablement,  la plus efficace – que cette idée qui vient de jaillir au saut de mon lit en fonction du symbole que tu es peut-être déjà,  mais sûrement le deviendras de toute façon comme St François d’Assise ,  oui,  j’ai une idée qui pourrait contribuer à ton œuvre que je te dévoilerai qu’à ta demande avec ton accord. 

Serviteur
Georges Salles Froès
 (qui espère une réponse  au plus vite et, sinon,  pardon d’avoir pris de ton précieux temps)


Et encore,  chère Brigitte,  cette prière,  pour  rappel:


Arrangement  de  cet  ami et   trompettiste virtuose: 

  Gérard Sabbe qui nous a quitté en février 2011 


Les vaches vous pardonnent

Après la parabole des vaches  grasses et puis maigres
Il y en a d’autres plus folles devenues boucs émissaires
Qui donnent un goût de vinaigre au vin parlementaire

Amour amour amour

Chacun son parapluie pour le sort de ces vaches
On parle d’Europe unie, mais là ça se relâche
J’appelle les nostalgiques des  cowboys d’Amérique

Amour amour amour

J’ai comme un léger flash faudrait conduire ces vaches
Vers l’Est jusqu’en Asie plutôt que les brûler
Pour cultiver le riz en Inde elles sont sacrées

Amour amour amour

Si mauvaise pour le grill qu’elles aient droit à l’exil
N’oublie pas que l’une d’elle contribue à la joie
Dans la Crèche à Noël  auprès de l’Enfant Roi

Avec ou sans lasso un petit rien d’aventure
Vous reviendrez plus purs l’esprit moins mercantile
Ce ne sont pas que des mots qui sortent d’un évangile

Amour amour amour

Après la parabole des vaches grasses et puis maigres
Les seules que je crois folles sont les histoires des hommes
Mais même à ceux trop pègres les vaches leur pardonnent
Amour amour ...Leur pardonnent


mercredi 30 mai 2018

Je dirai tout


De omni  re scibili ,  et quibusdam aliis

Locutions latines dont je me souviens vaguement,  mais qui à une époque où je rougissais devant les filles  (c’est toujours le cas !) sur les bancs du collège ( rien que garçons et profs en soutane –sans doute la raison)  ,  cet « omni »  m’avait toujours intrigué.   Plus de vingt années plus tard,  j’avais rêvé de créer un magazine qui   aurait traité de tout.  Les finances en ce temps là,  où je dirigeais une chaîne de restaurants me l’auraient permis,  mais certainement pas mes connaissances dans le domaine de la rédaction qui demande des études  supérieures  qui manquaient à mon palmarès sans diplôme,  comme me le rappela, quelques jours avant de me quitter,  ma chère et tendre épouse Charlotte ,  enseignante en Art Plastique et très avertie en Histoire de l’Art, malheureusement pas en Psychologie.  Jamais durant la décennie de notre liaison amoureuse et officielle,  elle ne m’avait fait un tel reproche.  Depuis combien de temps se cherchait-elle des excuses pour ce divorce brutal que je n’avais vraiment pas vu venir ?   À ce jour, c’est toujours sans  réponse  (Voir Gosting,  en remontant  dans ce blog à la date du 22 mai 2018).  Bien sûr,  il était possible de confier ce tirage papier à l’un ou l’autre jeune journaliste en quête de responsabilité,  mais il y a eu les tournures de la vie en 86 – 87.  Juste après le resto du cœur à l’instar de Coluche, où pour mes convives,  j’avais repris la guitare pour composer « Alleï alleï Bruxelles » ;    du passage de Stéphanie de Monaco,  filmée par la télé devant la porte de mon Marenostrum au  18-20 petite rue des Bouchers, trois minutes avant l’Eurovision à Bruxelles ;  d’une épouse qui choisit de vivre avec son thérapeute pour contrer  ce risque de mourir prématurément comme le présageaient les examens médicaux… et que je me posais la question de la façon de nous nourrir et que de ce fait,  j’étais devenu crudivore et végétarien et,  donc avec une nouvelle psyché incompatible pour assumer  la direction d’entreprise du métier  de  la bouche et du ventre tel que souhaité   par les consommateurs  en cette partie du monde occidentale,    j’avais finalement repris très sérieusement la guitare,  hisser les voiles vers le large , vers  des contrées lointaines  sans plus me retourner sur mes restaurants  confiées à d’autres,   qui hélas !, les ont malheureusement mal menés jusqu’à plus les moindres dividendes.  Cependant,   je me sentais plus riche à chaque nouvelle chanson créée.   Celle-ci n’a jamais été enregistrée,  mais voici le texte :

Amour de patate

Je croyais refaire le monde
Vivre toujours auprès de ma blonde
Chanter l’amour et même la paix
Mais c’est le monde qui m’a refait

Oui partout c’est la guerre
À quoi bon pousser mes cris
Pour cette planète en sursis
Personne ne veut entendre

Mais j’ai des patates à cuire
Et dois garder le sourire
Pour passer les commandes
Des clients qui attendent
J’ai des patates à cuire
Et dois garder le sourire

Lorsqu’une chanson germait en moi
Je me sentais plus riche qu’un roi
Avec la foi d’Charles Aznavour
Jurant qu’un jour ce serait mon tour

Mes patates sont à vendre
Ce sont mes seules affiches
L’important c’est le ventre
De mes paroles ? On s’en fiche !

Et j’ai des patates à cuire
Et dois garder le sourire
Pour passer les commandes
Des clients qui attendent
J’ai des patates à cuire
Et dois garder le sourire

(Modulation + ½ ton)

Hélas ! Ma blonde devint triste
Pas toujours gaie la vie d’artiste
J’ai donc cherché une autre voie
Mais impatiente elle se sauva

Et maintenant l’âme en peine
Je vends des patates à tout venant
Mais quoi faire de mon argent
À qui l’offrir je n’ai plus de reine

Mais j’ai des patates à cuire
Et dois garder le sourire
Pour passer les commandes
Des clients qui attendent

Aïe …mes patates sont trop cuites !
Les clients prennent la fuite
C’est bientôt la faillite
Tant pis je m’offre une cuite

Et  maintenant auprès de ma brune
Je bois  de la bière
Sans la moindre rancune
Jusqu'à la dernière 
Qui me conduira en enfer !

mardi 29 mai 2018

Inspirations

Photo Marie Bee, 1993, Rouge Cloître, Bruxelles.
Oui,  comme pendant des millénaires  - et peut-être (ou sûrement)  encore dans ce XXIème Siècle –, nous levions les yeux vers le ciel,  vers un Créateur miséricorde ou vengeur,  pour nous aider à tracer notre chemin  et avoir la satisfaction du bon choix  de nos actions  en ce bas monde,  grâce à l’Évolution de l’espèce humaine ( et après tout,  par quelle source d’influence ?)   Internet,  il faut se rendre à l’évidence,  semble indéniablement avoir pris le relais.  En tout cas,  c’est ma conviction.  Que ceux qui l’ont   instauré,  en soient les premiers bénéficiaires,  un Bill Gates ou un Mark Zuckerberg,   pour citer les plus connus.     La  reconnaissance de leurs semblables (hormis les jaloux,  les envieux n’y percevant que le magot statique)   par l’immense fortune  symbolique (papier, or,  actions,  banques,  propriétés)   qu’ils  représentent, n’est que justice.   La Communication,  la transmission de données, de sources  empiriques ou intuitives,  de réflexions   philosophiques,  recherches  scientifiques ou de créations artistiques,  ce lien entre tous les hommes  qui aide à développer  la  Connaissance et mieux comprendre la Destinée de la planète   est certainement d’un ordre supérieur ;  un ordre divin,  cosmique,  universel !   AI ou IA (intelligence artificielle),  à mon humble avis,  est  aussi naturel  que le mouvement des  marées  et  les migrations.      C’est donc dans cet état d’esprit que je trace ces lignes.    Par une impulsion (naturelle)  sans chercher à la freiner, je dirais même de m'y sentir obligé,   j’affiche sur mon blog les idées qui  jaillissent... pas uniquement issues  de mon  cerveau fragile,  mais aussi celles d'éminences grises au grand Savoir que j'aurais retenus et copiés.   Même sans certitude de voir la fin du tunnel,  je crois,  comme l’énonça Lavoisier :  que « rien  ne se perd » (sauf sa tête à la Révolution française).   Je sème mes notes  (en musiques également) à tout vent et  tout mail.      Aujourd’hui,  sous une pluie diluvienne, avant de me rendre dans le Sud extrême de l'Europe dans l'Algarve,   privé de la Merco en révision,  ce qui m'oblige à me cantonner  pour quelques jours encore pour le bonheur de mes yeux,       je contemple encore avec nostalgie, et pense aux dix années  passées ici avec Charlotte,   cette Famenne ondoyante   à l’abri, sous la casquette de cette maison,  l’ancienne conciergerie de Belgacom du site des paraboles à Lessive (Rochefort) .  J’ai toujours aimé la pluie,  même quand elle me surprenait à la barre du Spirit of Sindbad en pleine mer. 
Cliquez ici pour écouter Départ

arrangements: Alan Booth



Départ


Bien sûr qu’il y a des liens très fort  
Qui tiennent l’esprit et le corps
On ne sait pas toujours pourquoi  
Mais parfois on quitte tout ça
Couplet 1 :
Écoutez-moi frères et amis 
Je viens vous dire que je m’en vais
Comme l’hirondelle vers le midi 
L'en empêcher elle en mourrait
Pardon ma mère, pardon mon père 
Mais vous savez bien mieux que moi
Même si les hommes sont solidaires
Chacun doit suivre sa propre voie
Refrain
Suis-je un de ces fils du vent  
Nomade d’instinct guitare au flanc
À la manière des troubadours 
Par mes chansons je vis d’amour
Couplet 2 :
Et toi ma femme qui ne veux suivre  
Ta destinée n’est pas le vent
Je partirai seul sans rien dire 
Laissant la place chaude à l’amant
Je vous laisserai mon peu de fortune  
Pour mes paroles et mélodies
Les braves gens me donneront la tune
C’est ma façon de gagner ma vie
Refrain 2
Couplet 3 :
Les sédentaires gardiens de frontières 
Je ne m’en vais pas pour faire la guerre
Mais regardez comment se meurt 
La terre entière face à vos murs
Bien sûr qu’il y a des liens très fort  
Qui tiennent l’esprit et le corps
On ne sait pas toujours pourquoi
Mais parfois on quitte tout ça
Ma foi… ma voie ! 

lundi 28 mai 2018

Le marathon de Bruxelles



Ah oui!  Le Marathon de Bruxelles ce dimanche passé.    Très chaud,  et de nombreuses interventions de secours ...une des victimes n'a  pu être réanimée, paraît-il! Avant que les détracteurs en profitent et lancent leur verve virulente,  je leur dit  :  


Il vaut mieux mourir en courant que d'ennui!



Aux chers visiteurs de ce jour,  l’Intelligence Artificielle – I.A – où la grande question qu’elle sera peut-être celle qui règnera sur la destinée des Sapiens ;  et comment définir sa consistance exactement,  d’en établir un classement ?  Le fameux cerveau d’Einstein n’était pas plus gros,  au contraire,  pour qu’enfin la communauté scientifique finisse par admettre que l’intelligence est cette faculté de la rapidité de la transmission d’informations par les neurones  avant tout. On sait aussi aujourd’hui,  ce cerveau,  qu’il n’est pas  seul à régner pour cette noble fonction de l’esprit,  notre système digestif y a sa part de travail, -  aussi on a tout intérêt à la prudence pour le  choix de nos aliments - .     Notre planète,  ce gigantesque être vivant,  comme l’énonçait  Léonard de Vinci est parsemée de ces petits neurones que nous sommes,  ce qui me convainc  que transmettre toutes nos pensées entre nous les humains, ne pourra qu’être bénéfique à sa survie.  Oui,   merci  Internet.  Oui,  de cette réflexion,  je n’hésite pas à transmettre mes propres histoires familiales comme cette lettre à ma sœur pour un léger différend.  Point bar comme vient de m’écrire un de mes frères.


Ah quand j’étais riche, lalalalalalala
- plutôt que :
Ah si j’étais riche,   de cette chanson juive.

Lorsqu’on se réfère   à un parti lié
  On perd quelques frères faut-il les tuer ?
  Souvent avec grâce  on reconnaît l’erreur
On sort de l’impasse    en écoutant son cœur 
 Mais quand on est tenace n’osant perdre la face
  Relations de grimaces :   bonjour les angoisses !

(extrait de ma chanson « La Valse des Missiles » dans ce blog au 12 avril 2018)

Ma vraie richesse !
 N’est- il pas ?  Comme le disait si souvent,  Charlotte,  mon ex-épouse.

Petite sœur,

Partant de cette conversation téléphonique dimanche,  hier avec toi,  concernant cette brutale réaction de Jean-Marie, qui a décidé de m’effacer avec mépris parce que je voulais savoir pour quelle raison il stoppa ces 50 €, qu’il m’avait versés deux mois,  suite à cet élan du cœur que fut   la proposition de Polo (et non la mienne) :   qu’une participation collégiale minime de mes frères cadets,  m’aurait apporté  une petite amélioration dans mon confort que ma faible pension ne me permet pas -    un Polo qui m’a surpris et que finalement je connaissais assez mal,  moi qui le prenais pour un radin - ,   que d’après toi ,  je n’avais pas à rappeler ce passé à Jean-Marie de mes différentes aides à tous mes frères,  sous le prétexte qu’à l’époque j’en avais les moyens.  C’est tout juste s’il n’y avait pas un peu de reproche de ta part.   J’aurais donc été à vos yeux un être arrogant étalant sa richesse par ces différentes participations  à votre bien-être.   Le grand frère arriviste qui se pavane dans sa Ferrari ou sa Rolls,  démontrant sa supériorité et délivre ses oboles dans une parfaite insouciance qui ne pouvaient en rien faire souffrir son patrimoine.  C’est bien ça dont il s’agit Claudine ?   Si c’est comme ça que vous m’avez jugé,  que toute ma réussite n’avait fait qu’à me trouver face à la jalousie fraternelle,  je le regrette amèrement.   Par ailleurs,  j’avais espéré en m’appauvrissant,  ayant choisi cette nouvelle voie,  celle d’un troubadour libéré de toutes les contraintes financières – oh non,  pas par lâcheté de celui qui veut fuir les soucis,  mais par vocation bien réelle ! – Oui, j’avais cru pouvoir être plus près de vous.  Hélas !,  ce fut exactement le contraire.  Mes petits frères et leur descendance  se mirent,  non pas à me  mépriser plus encore,  non,  bien pire:  avoir pitié de moi...  et ça,  je ne puis le supporter.  Eh oui!,  sans doute encore un peu trop d'orgueil.  J'ai encore du chemin à parcourir. 
Je t’embrasse
Le Doyen,  hélas !




dimanche 27 mai 2018


Au moins c’est sûr,   Je ne serai certainement pas le genre d’homme que Lio souhaite rencontrer,  à savoir beau,  intelligent et riche.   Cependant,  comme je l’apprends,   par une autre  question  de Catherine Ceylac ,  dans son émission « Thé ou Café »,   posée  ce 27 mai 2018,  que nous les amoureux du petit écran de 7 H. du dimanche matin à France 2,   apprendront pas sa réponse,    qu’elle n’est  pas fermée à l’idée de chanter en duo.     Bonne nouvelle !   Justement,   je  lui avais   envoyé cette lettre  requête pour  cette  chanson  pas encore enregistrée,  que je n’hésite  pas encore et encore et encore à  afficher sur mon blog ;  que cela permettra peut-être par Internet et ses réseaux sociaux  d’arriver à elle pour que ….bref quoi!,  que les choses s’arrangent !   On peut rêver ! 

Vivre par de-là les guerres !

Vivre et encore vivre par de-là les guerres !  
Fuir ces zones hostiles où tombent  des missiles !
La transhumance humaine  parcourt mers,  monts et plaines ! 
On rêve de terres promises,  de villes qui sécurisent!

Parfois ils ne sont que deux,  et semblent presqu’heureux.
Il soutient  sa belle.  Leur décision est claire. 
En elle cette semence qui donne tout son sens
Aux besoins de la Terre ;  elle porte la vie en elle.

Hélas les sédentaires ont imposé leurs lois ;
Bloquent par des frontières,  pourtant l’unique voie!
Voilà que la planète finit par perdre la tête,
Enfantant la terreur par quelques massacreurs. 


Mais enfin se réveillent du fond de la cité
Mille voix et plus encore, regards qui s’émerveillent ;
De voir en ces marcheurs, non pas des imposteurs,
Mais des êtres forts.  Présente nécessité.

Et pour les mécontents, dont l’esprit statu quo
Les mettrait au ghetto ;  de voir d’un mauvais œil
Ce  jeune couple  de migrants allant vers la  Norvège.
N’est-ce pas un privilège que d’être terre d’accueil ?

À tort ou à raison que les dieux me pardonnent
De perdre mes illusions sur le destin des hommes.
Chacun ses opinions quant aux sorts des nations :
Ces lieux mêlés du sang des bons et des méchants.

Vivre et encore vivre par de-là les guerres
Loin des zones hostiles où tombent des missiles !
Parfois en cours de route, il soutiendra sa belle !
Cela ne fait aucun doute, elle porte la vie en elle.


Lettre que voici  pour rappel de  la date du 6 mai de mon blog

dimanche 6 mai 2018

Georges Salles Froès
63,  rue de l’Antenne (Lessive aux Paraboles)
5580 Rochefort – B
tel ++32(0)84 37 96 16
portable : ++(0)477 840 443
Lio,  Vanda Ribiero
Agence Variation
3,  rue du Maine
75014 Paris

Chère Vanda,


On s'était vaguement rencontré,  lorsque tu venais chez nous à Rhodes-St-Genèse,  avec Lou  voir mes beaux-enfants Dominique et  Brigitte,  avenue de la Forêt de Soigne au n° 346 (hélas!,  Hélène, ma première épouse,   leur mère n'est plus)  -  le hasard,  c'est que ma deuxième femme fut ta prof en art plastique à Uccle 1,  Charlotte D'Haeyer - (on est divorcé tout récemment...et la vie continue).  Pourquoi je t'écris?  Parce que ma sœur Claudine t'avait remarquée à deux émissions télé où tu semblais vouloir trouver une propriété avec des oliviers.  Or, il se fait qu'elle avait acquis depuis peu dans l'Algarve (Olao) une vieille bâtisse qu'elle a complètement réaménagée dont les 60 ares sont garnis de ces arbres centenaires (600 litres d’huile chaque année). qu'elle pourrait hélas,  suite à son mari très malade (belge) devoir revenir en Belgique.   Mais,  il y a aussi que de pouvoir nous rencontrer pour un tout autre domaine,  celui qui est avant tout le tien: la chanson. 

 Oui,  je compose et écris des chansons dont cette dernière :


"Vivre par de-là les guerres"

où j'espère avoir une réponse de la maison de production de Florent Pagny sans trop d'espoir et que sinon,  il me faudra la chanter moi-même,  moi l'éternel quidam,  qui n'a jamais réussi à ouvrir la bonne porte.  Mais le mieux,  serait pour que ce message atteigne le plus grand nombre,  qu'une chanteuse célèbre puisse l'interpréter -  c'est vrai ce n'est pas dans ton style habituel,  mais tellement dans l'actualité.  J’ai même pensé à un duo (Homme -femme).  Le texte joint,  tu pourras aussi le retrouver en ouvrant mon blog "mesparaboles.blogspot.be" à la date du 2 mai.

J'espère une réponse et te voir rejaillir dans le domaine de la chanson. (Je n’ai pas trouvé une adresse Internet ce qui aurait été plus rapide et plus sûr)

Très cordialement

Georges Salles Froès


samedi 26 mai 2018


Dernière lettre à Charlotte,  mon ex-épouse.

Merci, mais pourquoi en  recommandé?  Encore des frais !   J’ai bien reçu ta lettre où,  conformément à nos accords, que tu avais préalablement également reçue la mienne dans les mêmes propos,  concernant nos voitures respectives, de garder chacun de nous  celle dont on a usage (ou la vendre - ce qui ne sera certes pas mon cas malgré que - et tu avais raison :  fut, et l’est encore aujourd’hui,  un gouffre de dépenses qui me ruinent – je tremble pour le prochain contrôle technique avant le 12 juin  …et aussi,  que suite à des problèmes d’injecteurs,  je suis intoxiqué par des gaz qui m’empoisonnent  et présentent  un danger  de rouler plus de trente kilomètres ,  car cela m’asphyxie et donc m’endort au volant -, enfin je la rentre une fois de plus au garage  Meunier ce 29 mai prochain …et serai certainement sans voiture quelques jours.  Remarque que redevenir piéton ou cycliste n’a jamais  fait du mal à personne,   bien au contraire et même « et surtout »  quand on est forcé de faire minimum 6 Km pour la moindre course de provisions ! )    Cependant,  je n’ai pas l’âme d’un  pèlerin de Compostelle pour aller dans le Sud jusque dans l’Algarve et je dois emporter mes guitares, mon clavier,  mes disques,  mon PC et mes baffles,   car j’ai l’intention  d’installer sur l’oliveraie de Claudine,  ma petite sœur,  cette propriété baptisée « Miséricorde » - ça ne pouvait pas être mieux ! - ,  un petit coin que je rêvais d’installer à Lessive avec toi, qui aurais exposé et moi chanter,  un café philo.  Le parlé portugais devrait me revenir rapidement vu que ce fut ma première langue balbutiée  jusqu’à mes cinq ans  au Portugal,  qu’alors maman  revint en Belgique avec René mon frère aîné, après l’armistice de la guerre 40-45. Elle s’était séparée de notre père  ( qui reviendra trois ans plus tard la reconquérir et agrandir  la fratrie à six enfants).     Christophe Nihon,  l’acquéreur de ta maison et aussi de tout le complexe des Paraboles,  m’autorise  à entreposer mes affaires, dont des meubles,  dans un des locaux encore inoccupé pour un certain temps.  Ce projet immobilier prendra quelques années pour se réaliser et cela me laisse un  certain délai  que j’espère avant de mourir pour classer tout cela.  Il est possible que par inadvertance des choses que tu espérais reprendre y seraient stockées.  Je donnerai la consigne à Christophe que tu puisses y avoir accès et les récupérer à ta guise.

On en arrive à la finalité définitive de notre union qui m’avait d’autant plus perturbé par cette attitude  du refus de me voir dont encore pour ce déménagement du 27 juin prochain,  qui me fit perdre toute lucidité,  où j’avais, une fois de plus,  ce sentiment de passer pour un être tellement odieux.   Cela s’est vu  ces maris brutaux,  violeurs et pervers,  que des épouses doivent s’enfuir et se protéger !   De me sentir dans cette catégorie m’avait mis   hors de moi,  dont  tu as pu t’en rendre compte par mes différents écrits.    Je m’en excuse car ce matin me vient une autre raison.  Laisse-moi rêver !  En fait,  tu avais peur de succomber à mon charme (comme d’ailleurs,  la dernière fois,  quelques jours avant ton départ,  que j’ai voulu tendrement t’enlacer un matin au réveil : «  -je ne veux pas tomber dans ce piège ! » Ce n'était pourtant pas suite à une dispute, une tentative de réconciliation,  une pantalonnade de connard qui essayait de se faire pardonner!     Et c’est vrai que ce charme,  ma principale force,  j’en aurais usé pour te reconquérir et espérer te sortir des griffes  de la personne qui t’a si bien accaparée.

Mais adieu quand-même.    

vendredi 25 mai 2018

Philip Roth





Peut-être finalement que je finirai ma vie,   comme le décrit,  dans son vingt-septième livre - ;  « Un Homme  -   …  c'est avec une certaine amertume que cet homme finira sa vie, parce qu'il est devenu quelqu'un qu'il ne voulait pas être »,   ce géant  de la littérature américaine,  Philip Roth qui vient de nous quitter ce 24 mai 2018.  J’ai aujourd’hui  l’âge qu’il avait quand il traça ces lignes  en 2008 – loin de moi la moindre intention  de me comparer au génie de ce libre penseur audacieux sans équivoque,  bien que choquant  l’establishment social judéo-chrétien - ,  mais je me refuse à l’amertume d’une fin avec le sentiment de n’avoir rien apporté de positif dans ce monde,  dans le sens que la contagion espérée, par au départ les ondes radios et diffusions de disques pour mes chansons et concerts ( limités)   et maintenant  multipliées par la puissance XG  d’ Internet  qui me permet de communiquer gratuitement à travers le monde,  oui ,  je continue,  grâce à cette puissance XG  et de ce soubresaut de souffle de vie  qui me reste encore,  pour lancer mes idées  comme des bouteilles  à la mer avec le ferme espoir qu’elles finiront par être recueillies par l’un ou les autres comparses  et complices de la Vie avant tout.   On en reparlera plus tard.  C’est de la dynamite.   Je le sais – c’est ce qui me fait hésiter à le déballer trop précipitamment. 

À +++

Et à l’instant,  conforme à l’idée de ce blog,  de placer mes chansons (parfois à répétition) qui ne sont que des appels à la Vie -  qu’on ne répétera jamais assez d’après moi - ,  cette inspiration des années quatre-vingt-dix ,  cette évidence venue s’échouer sur nos plages de Belgique - non pas une simple bouteille à la mer! 

Ce message des Cachalots:

PM: