jeudi 31 mai 2018

Lettre à Brigitte Bardot

Lettre à Brigitte Bardot


Chère Brigitte,

« Que tes larmes bénissent tous les êtres vivants de cette planète ! »

C’est la pensée  qui me vient à l’esprit ce matin du dernier  jour de mai 2018 en  venant juste de tourner la dernière page de ton plaidoyer,  ce combat dont tu n’as jamais dérogé une seconde.  Comme un vassal devant sa reine,  j’aimerais être à genoux  devant toi …et qu’une  de tes larmes puisse tomber sur mon front et m’apporter un peu de ta force et ton courage et repartir au champ de bataille contre cet ennemi :  l’inconsciente majorité humaine ;  suivre ton exemple… ne plus douter ,  garder la foi pour cette juste cause.  Il y en va de toutes les vies de la planète,  Sapiens compris.  Je fais partie de ceux qui, en se promenant,  s’ils aperçoivent un lombric sur le bitume le prennent délicatement pour le poser dans l’herbe juste en bord du chemin et repartent plus heureux encore.  Un jour ces vers auront la charge de mes milliards d’ADN à perpétuer la vie,  ma vie.   Encore que par prudence, je préfèrerais disparaître en mer,  car je me méfie des hommes et leurs lois qui décideront peut-être  que   ma dépouille soit incinérée.   Bonjour la fumée de dioxine qui s’en dégagera et empoisonnera un peu plus l’air que l’on respire !
     Je reviens vers toi,  suite à ma lettre de la mi-février dernier, à laquelle j’eus la surprise  qu’à peine deux jours après son envoi,  ton secrétaire,  Mr. Frank Guillou,  me téléphona sur  tes instructions d’accepter à ta fondation à Paris ma chienne Gascon saintongeais  « Cléopâtre » ,  alors que bien sûr,  mon vœu – et tu l’as certainement bien compris entre les lignes - ,  était de faire un crochet vers la Madrague  avec l’espoir de te rencontrer.  La chienne était une excuse.  Maintenant,  je l’avoue, tant que je vivrai,  il n’est pas question de l’abandonner.  Evidemment, si je sentais ma fin proche,  il faudrait bien trouver une solution pour elle.    Mais,  je te rassure ce n’est pas ce qui me trotte dans la tête en ce moment,  surtout après avoir lu ton dernier ouvrage qui m’apporte une nouvelle énergie,   à savoir que ce sont les idées et les projets qui en sont le carburant,  ce qu’un livre est censé apporter à son lecteur.   Merci de l’avoir écrit et publié !  J’ai la faiblesse de croire,  en tant que de souche bruxelloise,  oui natif de cette ville qui fut choisie comme capitale de l’Europe et d’où nombre de grandes et bonnes résolutions   s’y prennent assez régulièrement pour la préservation de la vie et des animaux en particulier,  dont tu es une des instigatrices,  je dirais même  la plus célèbre – et probablement,  la plus efficace – que cette idée qui vient de jaillir au saut de mon lit en fonction du symbole que tu es peut-être déjà,  mais sûrement le deviendras de toute façon comme St François d’Assise ,  oui,  j’ai une idée qui pourrait contribuer à ton œuvre que je te dévoilerai qu’à ta demande avec ton accord. 

Serviteur
Georges Salles Froès
 (qui espère une réponse  au plus vite et, sinon,  pardon d’avoir pris de ton précieux temps)


Et encore,  chère Brigitte,  cette prière,  pour  rappel:


Arrangement  de  cet  ami et   trompettiste virtuose: 

  Gérard Sabbe qui nous a quitté en février 2011 


Les vaches vous pardonnent

Après la parabole des vaches  grasses et puis maigres
Il y en a d’autres plus folles devenues boucs émissaires
Qui donnent un goût de vinaigre au vin parlementaire

Amour amour amour

Chacun son parapluie pour le sort de ces vaches
On parle d’Europe unie, mais là ça se relâche
J’appelle les nostalgiques des  cowboys d’Amérique

Amour amour amour

J’ai comme un léger flash faudrait conduire ces vaches
Vers l’Est jusqu’en Asie plutôt que les brûler
Pour cultiver le riz en Inde elles sont sacrées

Amour amour amour

Si mauvaise pour le grill qu’elles aient droit à l’exil
N’oublie pas que l’une d’elle contribue à la joie
Dans la Crèche à Noël  auprès de l’Enfant Roi

Avec ou sans lasso un petit rien d’aventure
Vous reviendrez plus purs l’esprit moins mercantile
Ce ne sont pas que des mots qui sortent d’un évangile

Amour amour amour

Après la parabole des vaches grasses et puis maigres
Les seules que je crois folles sont les histoires des hommes
Mais même à ceux trop pègres les vaches leur pardonnent
Amour amour ...Leur pardonnent


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire