dimanche 28 novembre 2021

 

C’était Hier

 Pour écrire il me faut une certaine émotion : un livre, un documentaire

qui la déclenche. Par exemple hier soir sur Arte à 22 H 25, (oui hier) :

« Retour sur la glace, l’hypothèse de Zimov », géophysicien de l’ère

Soviétique, qui, avec son fils, tente d’enrayer la fonte du permafrost.

À contrario du magazine télé qui taxe cette séquence plutôt ennuyeuse,

par les temps qui courent en pleine ascension du climat, ma riposte,

face à cet avis négatif, jouet sans doute de l’inconscience mafieuse,

accentuant l’ignorance des masses aveugles de plus en plus inertes,

est une  colère froide qui m’assaille...surtout que ce film reportage

me tint en haleine jusqu’au bout, captant chacune de ces images,

où je n’y constatai que l’amour de ces hommes pour la Toundra déserte,

privée des grands herbivores. Le dégel de la Steppe ?  Une des causes !

Leur théorie part du principe que c’est faute du tassement de la neige

sous les sabots de ces hordes.  Cette dernière provoque une isolation

qui freine la glaciation des sols...Aussi, sur une certaine étendue close,

Ils y introduiront   des troupeaux de chevaux, des rennes et des bisons.

Résultat ? les zones foulées restaient plus froides.  Bravo les stratèges !

 

 

     

samedi 13 novembre 2021

 Chers amis lecteurs,   


Bonjour,


C'est aux passionnés de lecture que je me permets de faire appel.  Oui, il me semble, depuis ces quelques années où votre bonne attention à mon sujet m'apporte toujours ce réconfort et m’encourage à la persévérance (bien que celle-ci souvent se heurte à de l’impermanence, mais n'est-ce pas dans l'ordre des choses ?)  " C'était Hier", le titre pour rappeler mon requiem "Ah ! ces folies de l'Humanité"


 - (In fine, par respect des victimes de la Grande Guerre de 14-18, vu que ma chanson reflète une colère lucide face à cet Anthropocène sourd et aveugle et destructeur du Vivant    cela aurait été très maladroit d’expédier cette critique en musique le jour de l'Armistice). 

 

Cependant, "C'était Hier », ce titre est comme un Eurêka...une lueur au bout du tunnel,  pour me lancer dans un roman autobiographique (ou plutôt, non... pas annoncé comme autobiographique).  

Juste, je vous demande votre avis : est-ce à la première personne ou non que je devrais me lancer dans cette nouvelle aventure ?


Je m’inclinerai face à la majorité...ne fusse qu’une seule réponse !


Merci 


vendredi 12 novembre 2021

 11 Novembre...!  


Ah, ces folies de l’humanité !

 N’allez pas crier victoire
Parce qu’une guerre est terminée
 N’allez pas chanter la gloire
Même si on se croit du bon côté
N’allez pas pousser ce cri
De ceux qui pensent avoir raison
N’allez pas croire que l’autre religion
Soit la mauvaise parce qu’on l’a dit


Ah, ces folies  de l’humanité
Aux disparus qui ont résisté
Mais aussi la neutralité
Se cachant derrière l’épais brouillard
Du faire semblant de ne pas savoir
Aussi à ceux qui se prétendent
Dans  le défilé des pacifistes
Mais qui n’hésiteraient pas à pendre
Le premier venu à l’air fasciste


N’allez pas faire les vaniteux
Comme si c’était gagner un jeu
L’orgueil est là, c’est comme un rat
Qui ronge l’Homme sous son drap
C’est toujours lui, oui cet orgueil
Qui s’accroche en forme de médaille
Et suit nos morts sur leur cercueil
Comme s’il pouvait rendre l’éveil


Ah, ces folies de l’humanité
Qui  président à nos destinées
Et qui prétendent fondant les lois
Que le passé est la seule foi
Penser plus loin on ne le peut pas
Sacrifiant leurs fils sur la croix
Sourds et jaloux brisant les mères :
La concurrence de l’éphémère
Adolescent encore qui croît



Ah, ces folies de l’humanité
Qui peignent en noir toute l’Histoire
Brimant le rire comme un péché
Poussant l’enfant au désespoir
Face à l’absurde du Savoir
Marchez dans le rang sans protester
Et vous serez récompensés
Surtout ne pas imaginer
Pouvoir changer la société


Mais son déclin inévitable
Démocraties au ton affable
Par l’habitude trop confortable
Mène l’inconscience de la bonne table
Repus de chairs et de vins chers
S’endorment dans l’antre du cancer
Confiant leur sort aux militaires
Ne savent même plus aimer la Terre


Ah, ces folies de l’humanité
À ceux qui n’osent plus partir
À cause de ça, ne peuvent plus aimer
Parce qu’ils ont peur de mourir
Mais, sans cela comment venir

L’éternité ce n’est pas la joie
Laissons cela aux écritures
Encore faut-il qu’on ne les brûle pas
Que des ignorants clament l’imposture


Pour moi la seule qu’il faille bannir
C’est d’accepter « je dois tuer »
Surtout pas d’ordre pour faire périr
Alors viendra la Vérité
Que tous les hommes s’acceptent entre eux
Chacun ayant reçu des cieux
De protéger l’humanité
Suffit d’un peu les écouter…les écouter
Écoutez


 

samedi 6 novembre 2021



Petit retour d'un texte écrit sur mon blog , il y a près de deux années,  que je  réactualise  à ce jour pour faciliter l'accès  audio de ma chanson "Soleil",  suite à la demande d'un de mes amis- visiteurs...avec quelques préambules. 


Le soleil et mon cru

Sûrement que de ce récit autobiographique me reviendront des souvenirs pour apporter plus de précisions de ma métamorphose en créateur d’arias, mes chansons avec leurs orchestrations, plus en recherche de vérités que de gains par mes restos…Et devenir « Instincto » ...  À savoir, ne plus me nourrir de la manière classique ; de ne plus cuire mes aliments (les explications viendront ultérieurement) …Suite à ces changements, malgré nos deux enfants, notre couple chavira après vingt ans.   Mon épouse décida de vivre avec son thérapeute.  Ah, ce cher Michel V., amoureux des beaux yeux d’Hélène, plein de zèle, qui passera quelques soirées chez nous pour m’aider à matérialiser un appareil que j’avais imaginé – suite aussi à mes réflexions quant à la santé en général et nos habitudes parfois à son détriment -, un genre de compteur Geyser sous forme de montre bracelet.  Je le baptiserai « Phosomètre ».  Ce gadget devait informer son porteur - bien sûr de l’intensité du rayonnement   solaire qui, on le sait, peut être dangereux, - et là ça n’apporterait rien d’innovant –, mais surtout que s’il résidait et travaillait habituellement dans des lieux privés de soleil, il ou elle pouvait, grâce à cet objet, prendre conscience de son manque et y remédier au bénéfice de sa propre santé, en s’y exposant le plus possible.
Ce Phosomètre fut réalisé en 1987, mais c’est sous l’insistance d’Hélène (qui depuis lors, vit avec ce génial partenaire), que j’irai présenter enfin cette invention au 19ième Salon des Inventions et Techniques nouvelles de Genève en avril 1991.  Surprise : le jury m’octroie une médaille de bronze.  France Info commentera toute la journée cette montre.  Comme convenu, ma part de travail accomplie, ayant pris à Genève les contacts pour que cette invention puisse intéresser des fabricants et distributeurs, je laisse le soin à Hélène, la femme d’affaires, et Michel, le médecin, de poursuivre les investigations pour concrétiser notre projet.  Ils étaient mieux armés que moi pour les éventuelles transactions que cela allait susciter.   Je ne suis plus un homme d’affaires, mais un artiste avec sa guitare, son bateau sur lequel Jean-Loup le skipper m’attend impatiemment en Guadeloupe pour le grand départ.
Et de toute façon, d’après moi, rien n’est mieux qu’une chanson pour pénétrer l’inconscient collectif.   Sur des jolies notes, je pense qu’on retiendra mieux les quatre bienfaits du soleil :    pour la peau, le sang, les os, le système nerveux et qui déclenche la bonne humeur.

Avec un ami reporter:
- Comment t’est venue cette idée ?

-  Je cherchais à comprendre les différentes causes des maladies et, plus particulièrement, celle de ma femme.  L’oncologue n’avait pas été très enthousiaste en examinant le dossier clinique de mon épouse.  Septicémie qui risquait de tourner en leucémie et alors deux à trois ans d’espoir de vie.  « Trouver la cause », disait Hippocrate. Le manque d’exposition au rayonnement solaire en était une aussi.

- Est-ce aussi une des raisons radicales de ton nouveau régime alimentaire ?

- Certes et pour moi, le restaurateur, qui ne mangeais plus du tout de plats cuisinés, même si mon corps s’en portait mieux, les rapports avec mon épouse n’ont fait que se détériorer.  Un couple, ça peut être une prison psychologique pour l’un des conjoints.   Ce médecin amoureux était sûrement ce qu’il y avait de mieux pour elle.  Je n’étais plus ce jeune homme ambitieux qui l’avait épousée vingt ans plus tôt, mais un guitariste avec des chansons plein la tête.  Plus du tout l’âme d’un commerçant, ce qui la rendait d’autant plus inquiète. 
Un exemple : cette chanson qui aurait pu accompagner le Phosomètre.  Pour France Info elle aurait été la meilleure réponse à leur interview, mais je ne l’avais pas encore composée. 


Arrangement feu Gérard Sabbe
guitare solo Jérôme Munafo 

Soleil où es-tu ? Soleil que fais-tu ?
Toute la nuit, les pas de l’ennui
Cadencent le cri des amants déchus
Les yeux un peu flous cherchent dans le vague
La dernière drague.  Soleil reviens-nous !

Soleil où es-tu ? J’ai perdu ta trace et ma peau se lasse
Soleil que fais-tu ?  Que grand bien me fasse de revoir ta face

Soleil où es-tu ? Soleil que fais-tu ?
Les taxis s’effacent, leur dernier office
Et cèdent la place aux tramways complices
Déjà dans la ville les bruits se faufilent
Des premiers chantiers on entend chanter :

Soleil où es-tu ? J’ai les os tout froids, chauffe mon émoi
Soleil que fais-tu ? Ta lumière en moi c’est mieux que mon toit!

Soleil où es-tu ?  Quand tu n’es pas aux cieux,
Je me sens nerveux.  Soleil que fais-tu ?
Tes rayons gracieux ça me rend heureux !

Soleil où es-tu ? Soleil que fais-tu ?
Sans ton puissant feu, plus le moindre jeu
Le stress et l’angoisse, ce serait l’impasse
Si tu te prélasses, oubliant le jour
Alors de guerre lasse, s’éteindrait l’amour.

Soleil où es-tu ? Comble mon bonheur, fais rire mon cœur.
Soleil que fais-tu ? Donne l’énergie, donne-moi la vie.