dimanche 17 octobre 2021

Ma Méditation de ce matin au sujet de l’effort :

"Ne fais pas l'effort pour que les autres s'intéressent à toi, mais fais l'effort de t'intéresser aux autres" 

(Mais, il y a tout de même cette petite voix intérieure qui me chuchote : "Si tu l’écris, c’est que tu cherches toujours à ce que les autres s'intéressent à toi"

 


samedi 16 octobre 2021

Tiens, je viens de découvrir une certaine Mariame Tighanimine, auteure d'un nouveau livre "Dévoilons-nous"...ce qui me replonge plus de trente ans en arrière,  quand j''écrivis cette chanson à Paris, constatant les premières polémiques au sujet du voile.


PR un blog plus ancien:

J'ai lu la lettre de Mélanie Gaudy.  Mon avis?   Je ne sais pas!   Le vrai, le faux, l'action adaptée ou non?  Y aurait-il pire encore que la Covid?  : La virulence des mots! Un remède existerait , mais l'autorité suprême en France hésiterait?  Cela me semble impensable...à moins que le sauf qui peut nous entraîne dans une folie pire qui conduirait l'humanité à sa perte.  Remarquons que la planète s'en porte mieux!


On voile ou on dévoile la véritable face du monde. 
 Pas de panique SVP





Je  suis l’enfant d’un pays franc !

Je lève le voile des idées noires,  dissipe ainsi tout le brouillard.
À visage frais et découvert  mes yeux regardent la lumière
Perception vraie, action réelle ; sciences nouvelles  je m’émerveille !
Ici j’apprends pour entreprendre.   Encore enfant que l’on m’entende.

Dites moi pourquoi, pourquoi tout ça
Au nom des dogmes, au nom du Droit,
Je vois partout guerres et misères :
C’est plus la terre,  mais un traquenard.
Mon vrai visage n’est pas l’image
Des anciens mages rivalisant.
Je suis l’enfant d’un pays franc
Et serai maître de mon destin.

Je lève le voile des idées noires  et suis les voies de l’Univers
Dans cet élan, j’oublie frontières  et veux comprendre tous les mystères.
Un jour un sage me murmura, qu’il faut des lois et religions
Pour protéger populations,  mais sans excès et sans émoi.

Alors dites moi pourquoi, pourquoi tout ça,
Au nom des dogmes, au nom du Droit,
Je vois partout guerres et misères :
C’est plus la terre,  mais un mouroir
Mon vrai visage n’est pas l’image
Des anciens mages rivalisant.
Je suis l’enfant d’un pays franc
Et serai maître de mon destin.

Je mets le voile pour ne plus voir autour de moi tout ce cafard.
Dis-moi, homme sage, pour cet enfer,  n’y-a-t-il donc rien à y faire ?
Petit enfant ne sois pas triste.  Écoute en toi couler la vie ;
Et trouve en toi l’Originel de ton instinct qui te réveille.

Et comme un rêve, loin des soucis
Au fond des temps,  loin dans la nuit,
Je mets le voile sans dévotion sur les tabous et religions 
Mon vrai visage n’est pas l’image des anciens mages rivalisant.

Ce monde nouveau, je veux le faire sans aucun voile, ni de frontière. 

mercredi 13 octobre 2021

 

13 octobre,  sortie du film "Freda" de la jeune réalisatrice  Gessica Généus,  pour nous témoigner  de la fierté de son peuple, les douze millions d'Haïtiens, frappés continuellement  par les cataclysmes. 

    C'est aussi une date anniversaire: Lucio notre papa, nous quitte à soixante-dix-neuf ans en 1999.  La fin d'un millénaire.  Quelque part, une mort comme il l'espérait : non pas    comme son propre père, Dom Alfredo-César Salles, à soixante-trois ans,  paralysé en fauteuil roulant et  dans un mouroir à l'hospice de Bruxelles en 1939, loin de son pays natal, le Portugal...loin de ses terres qu'il parcourait sur son cheval blanc.    Non, en pleine forme! Juste une rupture d'anévrisme,   avant un rendez-vous galant où l'attendait une belle...Et son esprit affable,  nous ses sept enfants,  ne nous  quittera jamais.  Merci Papa! 

 Chère Gessica , de ce terrible séisme (12 Janvier 2010) .  Serais tu une de ces âmes qui nous reviennent?  Oui, tu en es la preuve...L'éclatante vérité.   Je te dédie cette chanson!


Un clic sur ce lien pour écouter cette chanson

Les guitares de Jérôme Munafo.

 

 




Port-au-Prince

12 janvier 2010

Intro guitare

 

La Terre a tremblé vibrante de colère

Cités effondrées des corps empierrés

L’action humanitaire accourt du monde entier

Faut-il de tels séismes   pour lever les frontières ?

Refrain

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance

La Terre ici assume seule la faute

Tout juste veulent-ils mourir rejoindre dans la tombe

Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

 

 

Dans ce chaos sans bruit on suit le chien ça change

Sauvera-t-il quelques vies avec un peu de chance

Entre morts et vivants ça diminue la peine

Ni prêtre ni fossoyeur on inhume soi-même

 

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance

La Terre ici assume seule la faute

Tout juste veulent-ils mourir rejoindre dans la tombe

Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

 

De ce tableau fatal qui frappe les esprits

Entre le bien le mal quel est le juste prix

Après les chiens dociles les loups reprennent la ville

Bien sûr quelques familles choisiront l’exil !

 

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance

La Terre ici assume seule la faute

Tout juste veulent-ils mourir rejoindre dans la tombe

Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

 

Epilogue :

Aux rares miraculés échappés de ces ruines

Votre nouvelle vie en vaut deux ou trois mille

Que viennent à vous ces âmes devenues orphelines

Qui vous donneront la force de rebâtir la ville

Port-au-Prince…

Port-au-Prince…

jeudi 7 octobre 2021

 

On est foutu, on mange trop...

Leitmotiv de « Papa Mambo » que chante Alain Souchon depuis des décennies...Et, qu’on fond, depuis des décennies, même si dans mon propre intérieur cela me paraissait d’une évidence capitale - Mes respects cher artiste chanteur/ auteur/compositeur.  Pas étonnant d’être adulé par la foule...Quel talent, quel réalisme, quelle vérité ; à écouter sans modération ! – cela ne modifiait en rien mes habitudes alimentaires jusqu’à ici et maintenant.

 Non, ce n’est pas cette chanson (à moins que...inconsciemment) qui m’a libéré de cette habituation hédonique (termes de psychologue que je découvre grâce à Alexandre Jollien) du miammiam continuel et sans retenue.  La raison est surtout financière.  Voilà...déjà depuis quelques temps, au départ par souci d’économie, et comme jusqu’à présent cela se passe bien, j’ai décidé de partager ma propre expérience avec mes contemporains de ce troisième millénaire qui constatent comme moi que tout ne tourne pas si rond que ça sur la planète Terre ; et ce en grande partie à cause de nous, Sapiens omnivores compulsifs à excès.  Notre majorité imbécile continue aveuglément à perpétuer son mal-être comme les fumeurs qui savent ... mais qui n’arrêteront pas.  Prudence quand-même ! Cette expérience ne peut évidemment pas convenir à tout le monde, comme les enfants en pleine croissance, les femmes enceintes, les personnes astreintes à des efforts physiques dus à leur boulot, les athlètes, etc. Mais il nous reste cette multitude des sans-emplois, les pensionnés, les assistés, les rentiers (quoiqu’ici j’ai des doutes pour certains, vu que ma théorie va à l’encontre de leur profit en tant qu’actionnaires des grands distributeurs, fabricants industriels et fournisseurs ... Enfin, les radins de cette communauté oisive apprécieront peut-être !) ... Mais, je m’adresse surtout aux mécontents en colère (comme les fameux gilets jaunes) de voir diminuer leur pouvoir d’achat fondre comme neige au soleil, suite aux inflations continuelles.  La précarité de ma condition de vie, due à ma modeste pension,  et n’est-ce pas dans les manques et le constat de nos faiblesses que le génie de l’humain se manifeste, ce en quoi, on se distingue des autres êtres vivants (encore que ceux-ci soient peut-être plus sages et finalement moins faibles pour permettre leur propre évolution, - sauf lorsqu’ils disparaissent à cause de notre empreinte )? -   Pour moi, c’est une illumination : j’ai décidé de me nourrir un jour sur deux. La journée de diète m’inquiétait un peu au début...Mais non! C’est même dans la joie, car on reprend l’estime de sa propre personne. On sort de la monotonie : un jour abstinence, un jour récompense !  Curieusement, le petit-déjeuner qui suit ma diète, à mon grand étonnement, je n’ai pas vraiment faim, je ne me rue pas sur la première tartine, je dois me forcer même un peu !  Mon esprit aussi à l’air plus vif.         N’est-ce pas positif ?   Je consomme moins... automatiquement, raison prioritaire, ma bourse s’en porte mieux.   En tant que sage résigné (oui, une forme de résilience) et non allant manifester dans ces cortèges syndicalistes   pour des augmentations de salaire, permettez-moi d’énoncer cette petite équation simpliste : X pour cent en moins de pouvoir d’achat = X pour cent de moins de consommation d’élevage et d’agriculture intensive.

 Pour clôturer cet exposé, que cela nous serve de base à nos réflexions au sujet de l’avenir de notre planète, nous savons   quels    sont les pays qui polluent le plus ?  Pas ceux où les populations  luttent pour leurs besoins essentiels.  Peut-être, en ce qui nous concerne,  manger moins pour qu’eux puissent manger à leur faim.

 

Merci Alain Souchon

CQFD

                              

lundi 4 octobre 2021

 


 Claudine 


HBD ...Et comme d’habitude, tu auras envie de t’isoler !  Que puis-je proposer à ma sœur cadette  ?  Non, elle n’ira pas rejoindre cette connaissance qui justement a aussi son anniversaire et qui l’a invitée à se joindre à elle pour le fêter dans la joie.   Serait-ce mes préjugés qui me dictent  ces mots?  Petite sœur démontre-moi que je me trompe et accepte ce jour avec complaisance et sois heureuse, car c’est un devoir de l’être.

Ton grand frère qui t’aime


samedi 2 octobre 2021

 

.../...Et puis, on tombe des nues !

 

Mais retomber sur terre, ne peut que nous faire du bien.  Oui, il faut être vigilant ; ne pas se laisser emporter, – surtout par notre imagination quand on prend ses illusions pour des réalités. Vieux fou que j’étais, de croire encore possible qu’à mon âge il puisse encore y avoir une âme loyale qui m’attendait, comme je le chante dans Gosting.   Loyale sûrement !  Mais pas dans le sens d’une complicité amoureuse et créatrice d’où, l’alchimie opérant, naîtrait cette spiritualité naturelle et directrice à la bonne évolution du monde social.  Ne l’avais-je pas dit ? : « On devient quelqu’un à partir de deux » ...C’est à dire une personne capable d’agir avec discernement parce que justement il se sent aimé.

   Pendant plus de quinze ans à bord du « Spirit of Sinbad », j’avais parcouru comme il se doit, entre autres bouquins que l’on s’échange d’île en île entre marins, « Les Secret de la Mer rouge et « La Croisière du haschisch » de l’écrivain navigateur Henry de Monfreid, véritable flibustier du début du siècle passé. Ces différents récits ont suscité bien des vocations à l’appel du Grand large, adulé par les baroudeurs des mers dont je subissais l’un de ces spécimens, un certain Jean-Louis Buclain, à la barre de mon cotre que finalement n’était plus vraiment le mien.      Henry de Monfreid avait comme principe : « Fais en sorte que les autres comptent sur toi ... mais ne compte jamais sur eux ».  Hélas, je reconnais que cette maxime m’a toujours fait cruellement défaut.  Ma condition actuelle le prouve...Je n’ai plus de bateau, le moindre bien, titre de propriété, un lieu à moi où habiter...complètement déstabilisé.  Avoir toujours fait confiance aux autres m’a complètement dépouillé jusqu’à l’estime que j’espérais au moins de ma descendance, déçue et frustrée de ce père sans le sou.     N’était-il pas enfin temps de réagir. « Je n’ai besoin de personne en Harley-Davidson » chante Brigitte Bardot, cette chanson de Serge Gainsbourg. Dire qu’à dix-neuf ans, j’en avais une de ces motos mythiques, emmenant avec moi la plus loyale des compagnes pour aller chanter dans le Midi avec ma guitare...Et je n’avais besoin de personne... sauf de cet amour honnête.

Les meilleurs moments de ma vie : Je la gagnais en chantant !