dimanche 28 février 2021

                                                         Requiem Gainsbourg

Un clic sur ce requiem pour l'écouter


Bigre, comme ça va vite !  Trente ans déjà, la disparition de Serge Gainsbourg.  France 3, nous avait offert, ce vendredi 26 février 2021 en soirée, un film documentaire de sa vie, où nous découvrirons un homme doux et tendre, respectueux de ses parents et de ses quatre enfants ; en fait,  tout le contraire de l’acteur sur la scène médiatique.      Le 2 mars prochain, on lui rendra certainement un hommage pour les trente ans de sa disparition.  Du coup, en remontant encore de deux mois, me voilà méditant sur quelques souvenirs où, vu que c’est ma propre histoire qui se veut, autant bien faire que se peut, s’inscrire dans la grande Histoire, mon imagination, mon désir de voir mes rêves se réaliser peut-être...et me vient alors cette conviction que toute réflexion, pensée émane de l’Univers et donc est une réalité parfaitement objective.  D’un Serge Gainsbourg à un Yves Montand qui m’avait téléphoné...Oui, l’un des rares et non des moindres qui réagît à l’un de mes textes, un poème de cent vers pour le dire : « Il n’y a pas d’ordre pour faire la guerre », déposé dans sa boite postale à Saint-Paul, dans la nuit du 4 au 5 janvier jusqu’à un certain 3 mars de la même année, à savoir 1991, où vers quatre heure de l’après-midi,  assez satisfait d’avoir enfin mis en musique et synthétisé en chanson ce poème déposé préalablement à Saint-Paul, chez Yves Montand, j’allume la télé pour me détendre.  La première image qui apparait sur l’écran, c’est l’annonce de la mort de Gainsbourg.  J’avais cru entendre une rumeur dans laquelle ce dernier prédisait sa propre mort après cette « Troisième guerre mondiale » *.       Du coup, vu la facilité avec laquelle cette chanson fut créée à l’instant, je me suis dit, que cela ne pouvait provenir que d’un autre esprit qui, avant son départ dans l’au-delà, m’aurait transmis son message...Et j’ai pensé à Gainsbourg.  

  *Pour la petite histoire :  Fin des hostilités et victoire des Alliés, qui viennent de libérer le Koweït   le 28 février 1991.

Il faut se rappeler l’inquiétude des Médias à l’époque.  On parlait d’une troisième guerre mondiale.  L’armée irakienne avait envahi cet Émirat sous les ordres d’un Saddam Hussein qui semblait bien sûr de lui.   Quel arsenal de destruction possèderait-il,  qui lui permettait de narguer les Forces alliées  rassemblées dans le désert, prêtes à intervenir?  

Requiem Gainsbourg

Un clic sur ce requiem pour l'écouter



Ah, ces folies de l’humanité !

 N’allez pas crier victoire
Parce qu’une guerre est terminée
 N’allez pas chanter la gloire
Même si on se croit du bon côté
N’allez pas pousser ce cri
De ceux qui pensent avoir raison
N’allez pas croire que l’autre religion
Soit la mauvaise parce qu’on l’a dit


Ah, ces folies  de l’humanité
Aux disparus qui ont résisté
Mais aussi la neutralité
Se cachant derrière l’épais brouillard
Du faire semblant de ne pas savoir
Aussi à ceux qui se prétendent
Dans  le défilé des pacifistes
Mais qui n’hésiteraient pas à pendre
Le premier venu à l’air fasciste


N’allez pas faire les vaniteux
Comme si c’était gagner un jeu
L’orgueil est là, c’est comme un rat
Qui ronge l’Homme sous son drap
C’est toujours lui, oui cet orgueil
Qui s’accroche en forme de médaille
Et suit nos morts sur leur cercueil
Comme s’il pouvait rendre l’éveil


Ah, ces folies de l’humanité
Qui  président à nos destinées
Et qui prétendent fondant les lois
Que le passé est la seule foi
Penser plus loin on ne le peut pas
Sacrifiant leurs fils sur la croix
Sourds et jaloux brisant les mères :
La concurrence de l’éphémère
Adolescent encore qui croît



Ah, ces folies de l’humanité
Qui peignent en noir toute l’Histoire
Brimant le rire comme un péché
Poussant l’enfant au désespoir
Face à l’absurde du Savoir
Marchez dans le rang sans protester
Et vous serez récompensés
Surtout ne pas imaginer
Pouvoir changer la société


Mais son déclin inévitable
Démocraties au ton affable
Par l’habitude trop confortable
Mène l’inconscience de la bonne table
Repus de chairs et de vins chers
S’endorment dans l’antre du cancer
Confiant leur sort aux militaires
Ne savent même plus aimer la Terre


Ah, ces folies de l’humanité
À ceux qui n’osent plus partir
À cause de ça, ne peuvent plus aimer
Parce qu’ils ont peur de mourir
Mais, sans cela comment venir

L’éternité ce n’est pas la joie
Laissons cela aux écritures
Encore faut-il qu’on ne les brûle pas
Que des ignorants clament l’imposture


Pour moi la seule qu’il faille bannir
C’est d’accepter « je dois tuer »
Surtout pas d’ordre pour faire périr
Alors viendra la Vérité
Que tous les hommes s’acceptent entre eux
Chacun ayant reçu des cieux
De protéger l’humanité
Suffit d’un peu les écouter…les écouter
Écoutez


 

 

 

« - Pourrais-je parler à Georges Salles...ici Yves Montand… ». 

 

« - N’abandonner surtout pas, vous avez du talent » disait la voix chantante à l’accent du Midi de ce géant de la chanson. Je rentrais à l’instant des Alpes maritimes, en franchissant la porte d’entrée, la sonnerie !  Juste le temps de décrocher.

  Du talent !!!  Mais, où cela m’avait-il mené ?   Si j’en avais vraiment, cela se saurait, me cria Martine, lors d’une dispute avant de nous séparer définitivement.    D’un côté le plus et de l’autre le moins.  Le problème, on apprend ça sur les bancs du collège : + x - = -.  Un Montand qui ne m’aurait jamais encouragé, sûr que je serais rentré dans les rangs, comme un bon petit commerçant bourgeois sans trop d’ambition et Martine serait toujours à mes côtés : - x - = + ;   ou alors, si Martine avait apprécié mes textes et mes interprétations en m’encourageant : + x + = +.  Pour un artiste la présence complice de la compagne ou du compagnon est, du moins dans mon esprit, essentielle à son épanouissement.  La vie en a donc décidé autrement.  

 

Oh, je ne suis pas à plaindre plus que les sept (bientôt huit) milliards de Sapiens - à moins que cette pandémie face descendre la barre d’un ou deux billions de cette espèce polluante qui a envahi la Terre :   je vis dans le Haut de Corse.    La misère c’est moins pénible au Soleil, selon Aznavour qui lui, par contre, n’avait jamais daigné me répondre.  Je ne m’étais pas contenter d’envoyer un chèque pour l’Arménie, suite au tremblement de terre en fin 1987, mais d’un poème : « A comme Arménie ».  L’important est d’écrire une chanson, me répondit-on de son studio.  Ce à quoi je rétorquais : « Non, l’important est d’écrire la chanson !  Certes à préciser, ce n’était pas le grand Charles qui m’aurait contredit. Les subalternes – oui, j’affirme, ils le sont dès qu’ils freinent l’élan vital, d’aller l’Un vers l’Autre.  Enfin, ce texte me servira par la suite lors du séisme à Port-au-Prince, le 12 janvier 2010 qui fera six fois plus de victimes.      Pour en revenir à l’Autre, celui d’un mètre quatre-vingt-sept qui lui me donna son temps, - et quel privilège pour moi un « Montand » qui me donna son temps ! -,   c’est vrai, qu’à l’annonce d’une éventuelle Troisième guerre mondiale, de ma main tremblante et angoissée, ces lignes accouchèrent suite à la vision des armées alliées dans le désert, qui attendaient l’Ultimatum du 15 janvier lancé par le Président H.W. Bush, avant de se jeter à l’assaut des soldats irakiens.  Je me trouvais justement cette nuit dans l’appartement d’Isabelle ma compagne, infirmière de garde à l’hôpital d’Antibes pas très loin de Saint-Paul. Isabelle je l’avais connue au Costa Rica.  Elle profitait alors de vacances bien méritées sur le voilier de sa sœur et, quand deux bateaux se rencontrent, ça peut faire des belles histoires d’amour !*

 

 

 Mon cotre alu, dériveur intégral, le "Spirit of Sindbad", mouillait dans la baie de Golfito, un lagon où un petit bout de l’Océan Pacifique venait se reposer.

 *Ou du dégât : En juin 2005 en face du Surinam, la nuit, un cargo fantôme  le percutera par bâbord  et,  adieu mon beau bateau...Ohé ohé!

  Isabelle fait sa nuit à l'hôpital, il est deux heure du mat.  Ce quatre janvier qui vient de passer me rappelle  la mort en 1960 du lauréat du prix Nobel de littérature 1957: Albert Camus,  et du fils Gallimard dans la Facel Vega, sans doute victime de son succès contre un platane jaloux.  Le fait de penser à l'auteur de "La Peste",   me donna l'envie de prendre mon bloc et d'écrire pour passer le temps, attendant mon amie.  Je ne savais  pas vraiment quoi.  Camus je l'avais aperçu une fois  dans le restaurant de mon père, le Mouton d'Or, petite rue des Bouchers à Bruxelles.  Oui, entre mes cours à l'Athénée d'Ixelles, vers mes 16-17 ans, à l'heure du midi, je courais d'une table à l'autre servir la centaine de plats du jour aux clients habitués ou curieux de connaître Lucio, ce petit Portugais, fier de son slogan: " Manger portugais dans le plus parisien des restaurants bruxellois".  Ben oui! Européen avant l'heure, mon père ce héros au sourire si doux...Ah, si en plus il y a du Victor Hugo dans l'air, qu'attends-tu pour prendre ta plume?  Mais j'avais quand même allumé la télé.  Sur le petit écran, la caméra de France 2 nous montre un jeune militaire français interviewé.  Ce dernier, encouragé par le reporter-journaliste, enverra un petit coucou de la main à son fils de quatre ans.   Ce qui me frappait c’est qu’Il n’avait pas l’air de prendre conscience du danger.  À moins que...mais con je suis ! Bien sûr qu’il devait respecter la consigne,  se montrer décontracté !   Tout de suite un flash : « Cent vers pour le dire:  Il n’y a pas d’ordre pour faire la guerre! ».  (À propos au sujet de ce poème écrit dans un état second:  à peine terminé , par curiosité je comptai les lignes; il y en avait exactement cent)Et, en joignant une K7 de laquelle on pouvait entendre deux de mes chansons : « Un Homme c’est naturellement bon, et Halabjã, arrêtez ça ! » (P.R. Ville Kurde près de la frontière iranienne qui fut gazée en mars 1987 par des bombes chimiques qui éliminèrent toute la population sous les ordres de Saddam Hussein).  Hélas, le grand acteur dont la célébrité aurait eu plus d’impact pour chanter la Paix que moi, l’inconnu du régiment des Médias, m’annonça, aussi qu’il ne chante plus!    Dommage, mais tout de même.  Je m’étais juré aller à sa rencontre plus tard.  On ne sait jamais, dès fois qu’il changerait d’avis, ou qu’il puisse m’introduire dans son milieu...Mais le grand Montand était monté au Ciel quelques mois plus tard, en novembre.

  À quarante-huit ans,  l’annonce d’un décès d’une personne à peine septuagénaire, on pourrait se dire que c’est presque normal;  et aussi ne pas trop s’étonner d’apprendre le 3 mars 1991, qu’un grand fumeur de gitanes et buveur de whisky   de soixante-et-un an, Serge Gainsbourg, nous avait quitté la veille.  Je fais ce lien entre ces deux célébrités françaises de la chanson et du cinéma qui m’avaient, bien malgré eux, inspiré, ou plutôt me faire croire à ce hasard, la forme discrète que Dieu prend pour donner la chance aux humains selon Marc Lévy – je ne sais si c’est de lui, mais c’est transcrit dans son dernier ouvrage « C’est arrivé la nuit » et j’avais justement les yeux suffisamment ouverts à ce moment sous ma lampe de chevet pour me laisser imprégner par ce genre de message - .  Le hasard, bien sûr !  Encore à l’instant présent où j’écris ces lignes, dont je ne sais à quel saint (lecteur) les soumettre. Que me dicte donc mon âme, mon inconscient, mon subconscient ?

 (Tout en pensant à l’ange exterminateur nommé Covid-19, moi et mes soixante-dix-huit balais; quand viendra-t-il me chercher ?  Aurais-je enfin quelque chose d’utile à faire sur cette planète ou suis-je encore trop mauvais pour qu’il m’emmène? C’est vrai que souvent les grands esprits partent jeunes : Jésus, Pascal, Mozart, Rimbaud, Boris Vian  etc.)

     Nous sommes samedi 27 février 2021 à 14 H. approximativement.    Je viens de taper ces lignes.   Mon estomac me rappelle à l’ordre du jour et, tout en me préparant de quoi combler ma faim, j’allume la télé (Oui, toujours cette télé!)  et apparait sur France 3, Yves Montand chantant « À Paris, quand un amour fleurit / ça fait pendant des semaines. deux cœurs qui se sourient / tout ça parce qu'ils s'aiment  à Paris…» Dingue !  En plus, ce fut d’autant plus intense mes battements du cœur soudain,   car c’était  la première chanson de mon répertoire à  vingt ans,  avec la guitare sur les terrasses des brasseries et restaurants de la Côte d’Azur !    Pas mal du tout, cette émission "Samedi d'en rire"!   Elle s’améliore de semaine en semaine,  animée par Jean-Luc Lemoine et son équipe de chroniqueurs  –…Comme par hasard – vous voyez, le hasard, il ne nous quitte jamais.  Jean-Luc Lemoine passe à Gainsbourg.  Oui, c’est dingue, je me délecte!  Et je souris dans ma barbe d'une semaine en me disant que peut-être  serai-je un jour le plus vieil espoir de la chanson française. 

 


dimanche 21 février 2021

 



Aïe, les années passent inexorablement et de plus en plus, cette conviction :

La pire des morts m’attend ; sans doute pour me punir de mon indolence;

De toute une vie sans éclat, ayant fait fi de mes responsabilités de bon époux,

Sans même laisser un héritage spirituel et encore moins de quelques sous

À ma descendance qui a fui, depuis belle lurette, ce vieillard sans importance !

Maudit soit-il !  Mourir d’ennui sera le verdict, la plus terrible des punitions !*


Chanson testamentaire sans musique

 La Vie après la mort, c’est vraiment l’aventure

Un Prophète passa là expliquant toute la vie,

Mais les hommes gourmands n’ont pas bien compris.

Ils le mirent sur la croix, inventant une foi ;

Refoulant leur instinct.  Pourtant bonne thérapie !

 

Ecoutez les vivants qui me croyez déjà mort.

J’ai encore dans le corps des milliards d’êtres forts (ADN),

Qui préparent leur voyage emportant leur trésor,

Par l’insecte ou bien l’eau comme moyen de transport.

Refrain :

La Vie après la mort, c’est vraiment l’aventure !

Ne me mettez pas en boite isolé de la terre.

Si vous ne pouvez pas, jetez-moi à la mer.

Surtout ne me brûlez pas !  C’est peut-être l’enfer.

 

Il y en a qui s’en vont se cacher des vivants ;

Disparaissent dans les airs ou au fond des océans.

Ceux qui se sont sauvés, voyant ces enterrements,

Ont préservé leur corps de ces commerces florissants.

En lisant l’évangile de cet Homme sur la croix,

Paraît-il que jamais on ne retrouva son corps.

Symbolique ou non ça conforte ma foi,

De protéger ma chair même après ma mort.

Refrain …

Il est clair que cet air n’est pas très romantique.

À mon corps défendant ça me vient de l’inconscient.

Ah, cette plume qui défie les coutumes !

Si l'idée n’est pas bonne, que les dieux me pardonnent.

Qui voudrait que sa fin soit une longue agonie ?

*Trépasser en souffrant ou pire encore par ennui ?

Finalement, je préfère tomber face aux fusils.

Vaut mieux mourir vivant que vivre mort en sursis.

Refrain…

Mais encore bien vivant ici-bas je peux dire :

Ce pamphlet innocent   a pour but de faire rire.

N’est-ce pas ce qu’il y a de mieux pour le bien des mortels ?

Que cette chansonnette devienne une ritournelle !

Mais quand dans l’au-delà débarquera mon âme,

Trouverais-je la réponse à ces lois qui condamnent

Les élans les idées survolant les frontières

Des États languissants qui perturbent la Terre.

 

 La Vie après la mort c’est vraiment l’Aventure

mercredi 17 février 2021

 Feuille blanche?

Franchement, mais alors franchement, vraiment, vraiment, je n'ai strictement -  et vivent les adverbes! - strictement rien à dire ou à écrire! Jamais personne ne me répond, sauf  cette amie contrebassiste qui m'accompagna, avec la  voluptueuse profondeur de son archet,  pour la chanson "Avec le temps" de Léo Ferré. 

 Merci Françoise.  Et je pense à ce temps qui me reste, comme je voudrais le partager avec toi.  Je sais c'est encore un de ces   rêves comme l'inaccessible étoile que chantait Brel. Bien sûr , lorsque tu m'écris "Je suis  heureuse d'avoir de tes nouvelles",  il y a ce bref instant de vibration du cœur, mais très vite la raison reprend les rennes et me fait comprendre que c'est ta gentillesse naturelle,   sans la moindre ambiguïté,  d'une approche de sentiment autre que cette complicité musicale pour  un certain "temps".

 In fine, sache  que j'aimerais également "être heureux" d'avoir de tes nouvelles.   

vendredi 12 février 2021

 

Pour continuer sur ma lancée du 5 février dernier où j’écrivais sur mon blog :

 « On ne peut évidemment pas rester les bras croisés et attendre les réponses que d’éminents savants donneront à nos soldats vigilants de l’Info, fussent-ils au service du peuple ou aux hommes du Pouvoir.../... »

Une bonne nouvelle que dans un laboratoire de recherches à Nantes (Biotech OSE), son directeur, un certain Nicolas Poirier aurait trouvé le Super vaccin miracle qui se jouerait même des variants...Et relèverait le blason des Français ??? 

 C’est fou, même dans l’urgence sanitaire, comme pour un match de coupe du monde, les Médias ont cette fâcheuse manie d’instiller dans l’esprit des masses cette notion de fierté nationale. 

Enfin, c’est peut-être nécessaire, qui sait !  Ne serait-ce que pour donner du baume au cœur à une population en perte de vitesse. (Mais en tant que citoyen du Monde, cela a tendance à m'irriter un peu).

Cependant, il plane de ces rumeurs qui souffleraient    que les gouvernants profiteraient de cette aubaine (au nom de la Santé), pour tester jusqu’à quel point les foules se soumettraient à leur volonté, en lançant des mesures coercitives de plus en plus liberticides.

Mère Patrie, selon ces courants de pensées, ta démocratie se trouverait en mauvaise posture...ET le temps des anars, comme Léo Ferré qui clamait « Le Pouvoir, d’où qu’il vienne, c’est vraiment de la M... »,   est révolu.  Le temps arrangerait-il les choses ?  

PR : 

 Pour répondre au souhait de Nicole Detiers,  directrice d’Hebra music,  mon éditrice à Bruxelles, dans le but de passer à « Chanson pour la Gloire » (fin des années 90),  j’interpréterai cette chanson à la guitare,  accompagné par Françoise Massot à la contrebasse.    Cependant,  bien qu’elle fût déjà enregistrée chez mon ami Philippe Capon,  je ne me présenterai pas sur le plateau de la chaîne de télévision belge.   Et cette chanson « Avec le temps »  je l’avais complètement rayée de ma mémoire, quand un jour Philippe me rappela.  Il estimait que mon interprétation méritait d’être retenue.

Sans doute par "hasard" était-il tombé sur un ancien enregistrement lors de ses mixages. 

Voir mon blog du 27 janvier dernier, au sujet du livre :"C'est arrivé la nuit" de Marc Lévy.

…/…Le hasard,  c'est la forme que prend Dieu pour passer incognito; lorsqu'Il leur sourit, les athées appellent cela de la chance. Est-ce qu'on se lie aux gens par hasard, ou parce que in fine  ils nous apportent quelque chose?.../…

Merci Philippe


Cliquez ici pour écouter cette chanson



Chant et guitare : Georges Salles.
Contrebasse : Françoise Massot.


dimanche 7 février 2021

Démocraties?

Mais, et je n’ai pas encore lu ton livre où, me semble-t-il le titre est suffisamment éloquent « Sommes-nous encore en démocratie ? », chère Natacha Polony, directrice de Marianne, pour t’apporter ma propre réponse face à cette interpellation publique sur les plateaux de télévision.  Souveraineté du peuple ?   Des doutes ?  Moi,  je n’y vois, démocratie ou pas, surtout des manipulateurs et des manipulés.

C’est vrai que, de temps en temps, la Terre gronde ; et face aux séismes, nous accourons tous l’un vers l’autre pour nous entraider.  C’est humain !

Enfin, pour un certain temps...Et, maintenant depuis les mesures gouvernementales, suite à cette pandémie mondiale, s’ajoute à la lutte des classes : « La Lutte des âges ».

 Tremblement de terre à Port au Prince le 12 janvier 2010.

+ de deux cent mille victimes

Un clic sur ce lien pour écouter cette chanson
Les guitares de Jérôme Munafo.





Port-au-Prince
12 janvier 2010
Intro guitare

La terre  a tremblé vibrante de colère
Cités effondrées  des corps empierrés
L’action humanitaire  accourt du monde entier
Faut-il de tels séismes   pour lever les frontières ?
Refrain
À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La terre ici  assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir  rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance


Dans ce chaos sans bruit  on suit le chien ça change
Sauvera-t-il quelques vies avec un peu de chance
Entre morts et vivants ça diminue la peine
Ni prêtre ni fossoyeur on inhume soi-même

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La terre ici  assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir  rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

De ce tableau fatal  qui frappe les esprits
Entre le bien le mal quel est le juste prix
Après les chiens dociles  les loups reprennent la ville
Bien sûr  quelques familles  choisiront l’exil !

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La terre ici  assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir  rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

Epilogue :
Aux rares miraculés  échappés de ces ruines
Votre nouvelle vie  en vaut deux ou trois mille
Que viennent à vous ces âmes devenues orphelines
Qui vous donneront la force  de rebâtir la ville
Port-au-Prince…
Port-au-Prince…

jeudi 4 février 2021

 

C’était au temps où on rigolait !

  On ne peut évidemment pas rester les bras croisés et attendre les réponses que d’éminents savants donneront à nos soldats vigilants de l’Info, fussent-ils au service du peuple ou aux hommes du Pouvoir.  Les questions, sous des airs de rien, nous feront comprendre de quel côté, vers quelles tendances ou à la solde de qui et de quoi ces chercheurs de vérité (vraie ou fausse- et pardonnez leur car ils savent ce qu’ils font, comme disait Balzac) apaiseront notre curiosité angoissée, derrières nos masques. Enfin, pour ceux-ci, un nouveau modèle moins grotesque commence à se refléter sur nos doux visages, dès lors moins dissimulés : la transparence ; en espérant que leur fabrication, pour le grand public, soit en matière recyclable ; pas en ces plastiques qui finissent inexorablement par intoxiquer nos océans.  N’est-ce pas qu’on se sent ridicule caché derrière ces foulards opaques, les traits dissimulés.  Ô Humanité, honte sur toi d’en être arrivé là ! Toute l’ingéniosité de l’Homo Faber (homme fabricateur) selon Bergson et, in fine à mon humble avis, on est encore bien loin de l’Homo Sapiens (homme sage). Oui, j’avoue mon ignorance aux saintes études (qui rime avec solitude dans  Sœurs de charité de Rimbaud  , et me rappelle l'une de  mes chansons*) qui n’engage donc que ma personne pour émettre mes propres incertitudes désinvoltes, et d'abord  répondre à H.Bergson: 


Homo Laboris :

De tous les animaux

Un seul sur cette Terre

Pleure pour trouver du boulot

Homme à tout faire

Parfois la guerre

Homo Laboris serait son nom ?

 

Refrain :

Fana du boulot

Oui c’est le temps de l’Homo Laboris

 

Homme qui suis-je

Causa le litige

Qui fâcha Dieu

Qu’on soit curieux

Malédiction :

Pour cette question

(Coup de sifflet)

Allez, tous  au boulot !

 

Fana du boulot

Oui c’est le temps de l’Homo Laboris

(../...)

Mais où est ce temps

Où Brel nous chantait

C’était au temps

Où on rigolait

Main dans la main

Les hommes les dames

Imaginaient 

D’autres programmes

 

Que le boulot

Ha le bon temps

De l’Homo Erectus !

(Chûût, ils dorment !)


 

Et ensuite à Arthur Rimbaud :


Mais la noire alchimie et les saintes études

Répugnent au blessé, sombre savant d'orgueil;

Il sent marcher sur lui  d'atroces solitudes.

Alors et toujours  beau, sans dégoût du cercueil,

(…/…)






                                   Je n'ai que dix-huit ans

Je n’ai que dix-huit ans

Dans ce combat de mille ans

Pour calmer cette révolte

J’ai besoin d’amitié

 

Méprisé rejeté

Avant de naître orphelin

De l’amour désinvolte

D’un couple sans destin

 

Plus d’amis plus d’études

Mon diplôme la solitude

Plus de famille une vie rude

Sera mon premier prélude

 

Chacun a droit à l’amitié

Et je trouverai ma destinée

Pour vivre l’Éternité

Le vent la mer et le soleil

Nous porteront vers l’Éternel

 

Face à l’immensité

Des besoins de la cité

Là le cœur est second

Loin derrière la Raison

 

Compagnons de la rue

M’ont trouvé ingénu

M’ont promis beaucoup d’or

C’est un sort qui dévore

 

J’ai cherché la Lumière

Parcouru mers et terres

Pour trouver enfin nu

L’Amour m’est apparu

 

De cet amour appelé Soleil

Dix mille enfants au cœur si pur

Qui même aux yeux de la Nature

Feront en sorte qu’elle s’émerveille

Car notre amour est éternel

Un clic pour écouter cette chanson

Je la dédie à Jean-Baptiste de la Salle et à Don Bosco