(Vers le Sud, le Portugal Mardi
26 novembre 2019 à 6 H 40).
Oui je pars avec cette pensée profonde qui m’anime, d’être fidèle à
moi-même et d’en faire l’aveu par cette chanson : Fils du Vent
– qui aurait pu également s’intituler Nomade ou Face à vos murs
-. Heureux qu’à mes soixante-dix-sept ans,
il me semble avoir gardé suffisamment de facultés intellectuelles pour être
capable de discernement et prendre « peut-être" - Aïe peut-être!, ce
fameux principe d’Incertitude (Pardon professeur Heisenberg de mêler la mécanique quantique à mes états d'âme; mais après tout, tout est lié dans l'Univers ; toute pensée en fait partie, et là c'est une certitude, n'est-ce pas?, - doncde prendre les bonnes décisions. Oui je pars repus, satisfait. Les expériences de mon vécu m’ont comblé de
cette nourriture énergétique du savoir quoi faire à un moment ou un
autre face aux circonstances, conscient néanmoins comme l’énonça Voltaire dans
son dictionnaire philosophique :
« L’Homme atteint sa plus haute liberté quand il comprend les
paramètres qui gouvernent ses comportements ».
Cette sagesse est comme celle du vieux loup solitaire qui ne doit
sa survie que grâce à sa vigilance, aussi bien pour trouver ses proies qu’éviter
les pièges tendus. Oui solitaire aussi
car l’instinct grégaire et d’union vers l’Autre se dissipe avec l‘âge. Cela fait partie de ces paramètres dont on
doit être conscient. Enfin…Si on veut
garder sa liberté de penser.
Silhouette, silhouette l’amour survient dès l’instant
Qu’une silhouette te met en fête quand tu t’aperçois qu’un aimant
Te rapproche d’elle, la rend éternelle,
Pourtant juste avant
Tu planais dans le vent
C’est quelque chose
Qu’il faut laisser agir en soi
Comme une pause
Silhouette, silhouette un moment de flou relâchement
L’âme tranquille qui cache l’éveil dirige tes pas vers ta belle ;
Te rapproche d’elle, la rend éternelle,
Pourtant juste avant
Tu planais dans le vent
C’est ce moment-là, sans que tu le veuilles
Il brûle en toi comme un soleil
Silhouette, silhouette réponds à ton cœur tout en fête
N’attends pas, fais le premier pas ; elle te sourira. C’est comme ça
Te rapproche d’elle, la rend éternelle,
Pourtant juste avant
Tu planais dans le vent
Ne pas penser ; va spontanément
N’freine pas l’élan au droit d’aimer
Silhouette, silhouette, même si elle s’en va n’t’en fais pas
D’autres silhouettes, silhouettes passeront bien souvent près de toi
Qui seront plus belles, de plus en plus belles
Jusqu’à ce que la tienne te vienne par le vent
Qui seront plus belles, de plus en plus belles
Belle silhouette
samedi 16 novembre 2019
Vous n’aurez pas ma haine
Plus fort que toutes les armes, ces mots d’Antoine Leiris en
réponse aux assassins d’Hélène son épouse dans l’attentat du 13 novembre 2015 au
Bataclan à Paris ! Les larmes me
viennent de constater une fois encore que, face au malheur, certains hommes ont
ce génie – de l’amour sans doute – de rebondir et communiquer cette énergie aux
autres.
À voir ce soir sur France 5
à 22H20 :
L’écriture ou la vie
(Pièce d’Antoine
Leiris et Benjamin Guillard portée par
Raphaël Personnaz)
Cela me rappelle cette
maxime de Maître Eckart qui m’inspira en 2006 cette chanson; mais que j'enregistrerai finalement après ce drame du 13 novembre 2015 :
Chaque homme est un lieu saint
…/… Et toi
dont la souffrance t’impose ce regard de haine
Dès lors trompe ton âme dans une prison
l’enchaîne…/…
Pourtant chaque homme est un lieu saint,
disait le Maître
Même si on ne l’a pas dit à Kyoto (bis)
On continue à pleurer on continue à
hurler
On continue à causer de philo d’avant-guerre
L’Avoir ou l’Être reste la grande
question
Comme rien n’a changé dans la
consommation
Ou Bon Dieu au contraire elle a bien
augmenté
Pourtant chaque homme est un lieu saint
disait le Maître
Même celui qui ne pense qu’à son auto
(bis)
On continue à flirter on continue à
chercher
On continue à courir auprès de l’âme sœur
Et ces scénarii on les connaît que trop
bien
Mais on continue à faire le joli cœur
Pour l’instant présent on se fout du
lendemain
Pourtant chaque homme est un lieu saint,
disait le Maître
Même lorsque s’éveille sa libido (bis)
Et toi dont la souffrance t’impose ce
regard de haine
Dès lors trompe ton âme dans une prison
l’enchaîne
Je parle de Maître Eckart pour dissiper
ce doute
Que trop d’hommes ont d’eux-mêmes me
voilà sur ta route
Pour chanter cette complainte de l’Être
Suprême :
Chaque homme est un lieu saint disait le
Maître
Que cette
chanson te loue pour te bénir toi-même
lundi 11 novembre 2019
Puisque ce matin 11 Novembre sur France Bleu Nord je découvre un certain Arnaud qui vient d'écrire un livre sur le sujet "stoplaclope.com", je me permets de rappeler cette chanson. Blog du 26 mars 2019: Peut-être bien qu'un jour cette chanson fera un tabac! Ce matin, mardi 26 mars 2019, petit-déjeuner seul, j'ai le loisir d'écouter France Bleu Nord qui relance vers ces auditeurs la grande question au sujet de la cigarette.
Ce matin,
petit-déjeuner en solitaire, avantage certain pour que si est diffusée une info-radio
qui pourrait me sensibiliser, elle aurait plus de chance d’atteindre ma matière
grise encore somnolente de la nuit…ce qui me fit constater l’augmentation du
prix des cigarettes en France. Et j’écoute
donc d’une oreille un peu plus attentive les discussions entre l’animateur de France
Bleu Nord et les auditeurs sur antenne qui approuvent ou non que, paraît-il,
ces majorations feraient diminuer le nombre de fumeurs. Une certaine Sophie parlera d’hypocrisie de l’État
car de facto les « qui ne peuvent s’en passer » -
assez nombreux s’organisent pour acheter leur tabac en Belgique. Bien
sûr le présentateur de France Bleu Nord (à Lille) rétorquera que si la personne
habite en Bretagne, il serait assez étonnant qu’elle fasse un tel trajet …
ce à quoi répondra la franche
interlocutrice : « -pas de souci,
il y a un véritable trafic avec les routiers qui traversent régulièrement
les frontières ». Ah ces liens de
solidarité qui rapprochent!
Surtout aux enterrements par ailleurs : nous
venons d’inhumé mon beau-frère André, grand fumeur, soixante-deux ans qui ne
verra donc pas les larmes d’une Claudine qui l’aimait profondément, brusquement
avec ce sentiment d’être amputée de son compagnon de près de quarante années de
vie commune. « - Courage petite sœur ! »
Moi aussi je pleure cet ami, plus qu’un
frère qui m’encourageait continuellement !
Encore cette traversée ensemble de Paris avec mes CD en bandoulière
pour les distribuer chez les producteurs et à France Télé! Évidemment, quand on
n’est pas connu au départ, c’est assez difficile par la suite ! Lui croyait en moi…moi, de moins en moins. « -Sorry grand frère (1,90m)! » La preuve, jamais eu de réponses ! Je ne faisais pas partie de la grande famille
du showbiz ;
et j’avoue ne pas avoir vraiment fait l’effort
pour y accéder, préférant voguer sur les mers et rêver en lisant des Henry de Monfreid
et ses périples en Mer Rouge ; en Inde le haschisch était légal, mais pas en
Égypte. Vous voyez le topo! Non, pas moi !
Jamais mon bateau n’a servi à transporter la moindre drogue. Le seul commerce que j’avais projeté, c’était
d’acheter des bâtons de vanille à Madagascar pour les livrer soit à la Réunion ou
à l’île Maurice (1991). Hélas !,
des problèmes de santé m’obligèrent à m’envoler en urgence d’Antanarivo vers la
Belgique… et je laissai à Jean-Lou, mon skipper, le soin de commencer sans moi
ce transport avec le « Spirit of Sindbad ». Ma convalescence fut assez longue et c’est
quelques près de dix mois plus tard qu’il me téléphonera d’Eilat en Israël, fauché,
prétextant que le moteur hors-bord de l’annexe avait disparu et qu’il avait
besoin d’argent pour le remplacer. Sa
copine à Nosy Be (Côte NE de Mada., où mouillait le bateau) m’avait pourtant prévenu
qu’il était accro à la coke…je ne l’avais pas crue. Et adieu mes dollars pour cette opération
vanille ! Pour revenir à Paris, quant
à ma guitare, elle avait eu son public : les dauphins de l’hémisphère sud
pendant près de vingt ans… et me revoilà donc avec les tempes grisonnantes, pas
vraiment l’idéal pour commencer une carrière de chanteur.
J’en
reviens donc à la cigarette. Bien que
fumer n’a jamais été mon truc (d’après les autres) , - ici ce n’est qu’un
demi-mensonge. Il y eut des périodes d’addiction
où je me levai à minuit courir acheter les Marlboro, très à la mode à l’époque,
ce qui me faisait réfléchir et décider d’arrêter (cig arrête), mais le lendemain,
il y avait toujours l’un de mes collaborateurs qui me tendait son paquet …et je
refumais de plus bel. En Guadeloupe, le bateau de Renaud (genre de sabot hollandais
de BD) en attente de son maître et chanteur, j’avais fait la connaissance de l’un
de ses musiciens, un certain Jean-Michel B. …et ensemble avec nos guitares, j’avais
placé sur « Nuage » de Django Reinhardt un début de texte suivant :
« Tu fumes…Je fume…Je suis ton ami / Briquet s’allume…Je te dis merci…/… »,
où je tentais désespérément d’ajouter
l’image du chameau (Camel) et du cowboy de Marlboro, mais sans jamais terminer
cette tentative car il me semblait que ça donnait encore plus envie de fumer, alors
que je cherchais par une chanson le moyen de stopper la cibiche. Oui, mes chers lecteurs, il peut planer
au-dessus de nos têtes des anges qui nous retiennent et bloquent ce besoin
créatif quand il n’est pas bénéfique pour le sort des humains! Enfin, c’est ma conviction !
Une décennie s’écoulera avec des hauts et des bas. Des
décisions fermes et très vite les retombées avec, vous pensez bien, le propre
mépris de ma personne. Cependant, depuis
quelques jours je ne touchais plus à une seule cigarette. Nous savons que la première déclenchera les
mille suivantes…et ça semblait fonctionner.
Un jeudi en fin d’après-midi, je
me retrouve au centre culturel d’Ottignies-LLN pour apprécier les œuvres d’artistes
peintres et ferai la connaissance de l’un d’eux, une certaine Anne dont la
grâce et son style ne pouvait qu’attirer mon regard. Très vite j’apprendrai qu’elle est
végétarienne et, chance !, ne fume pas.
Elle accepte de me revoir et nous nous fixons pour un dîner en tête-à-tête
le dimanche soir suivant. La veille, le samedi,
un peu rêveur en pensant à ma future rencontre, vers 20 H., sur la RTBF est retransmise la plus célèbre des versions du "Mariage de Mademoiselle Beulemans", avec l'inoubliable Christiane Lenain qui interprète
Suzanneke en 1967. Je connaissais bien
Christiane Lenain et Jean-Pierre Loriot (son soupirant dans la pièce) qui
venaient avec toute la troupe après leur spectacle du théâtre des Galeries pour
se restaurer au Mouton d’Or, souvent jusqu’à très tard dans la nuit. C’était au tour de Lucio, mon père, le patron,
de les faire rire et les détendre. Assistant avec délectation face à la TV.. (et
je ne fume toujours pas)… quand soudain le portable se met à carillonner. « -
Et bien Georges ? Tu n’as pas oublié,
nous t’attendons, on va passer à table ? » Zut, oui, cette invitation
m’était complètement sortie de la tête, sans doute suite à cette autre
rencontre prometteuse du dimanche. Dans l’empressement, sachant que je risquais
de tomber à nouveau et ne pas vouloir puiser dans les paquets de cigarettes des
autres hôtes, je m’arrêterai à la première station racheter au moins un paquet
de Marlboro, les cigarettes que fume Michèle. Et ce sera un super dîner de
chasse bien arrosé avec cigare et alcool à l’appui. Le verdict tomba le dimanche matin au réveil. Je transpirais et sentais le tabac et les
aigreurs rances des lendemains...et je pense à ce rencart, dans quelques heures, avec cette belle végétarienne qui ne fumait. Je
sautai sur la guitare et dix minutes suffiront à replacer les mots de cette
chanson sur un air de country que j’avais déjà composé auparavant « Le
Contrat du Diable » , qui deviendra
« « Quoi tu fumes encore ! » Et plus jamais je n’eus envie de fumer. Pour ceux qui veulent stopper, cette chanson
a peut-être ici toute son utilité...enfin, si on donne le temps de l'écouter.
Aussi me revoilà avec ce rappel: (Tiens tiens Ascoval c'est reparti?) Novembre en France …un mois sans fumer !
…Oui mais :
D’accord pour le droit à la
grève,mais est-ce nécessaire,comme cela vient de se passer à
St-Saulve,une fois encore- et une fois de trop - qui m’oblige à pousser ce cri auxmanifestants des salariés d’Ascoval, plus
optimistes que la veille ,vu que la
situation semble se débloquer.
« - Mais Bon Dieu, arrêtez de brûler des vieux pneus,dont la fumée noire envahit nos espaces de plus en plus pollués! »
La légitimité des travailleursdoit-elle vous obliger à de tels actes (et pardon de les qualifier)d’imbéciles ?