lundi 11 novembre 2019





Puisque ce matin 11  Novembre sur France Bleu Nord je découvre un certain Arnaud  qui vient d'écrire un livre sur le sujet "stoplaclope.com", je me permets de rappeler cette chanson. 

Blog du 26 mars 2019:

Peut-être bien qu'un jour cette chanson fera un tabac!

Ce matin, mardi 26 mars 2019, petit-déjeuner seul, j'ai le loisir d'écouter France Bleu Nord qui relance vers ces auditeurs la grande question au sujet de la cigarette. 


Ce matin, petit-déjeuner en solitaire, avantage certain pour que si est diffusée une info-radio qui pourrait me sensibiliser, elle aurait plus de chance d’atteindre ma matière grise encore somnolente de la nuit…ce qui me fit constater l’augmentation du prix des cigarettes en France.  Et j’écoute donc d’une oreille un peu plus attentive les discussions entre l’animateur de France Bleu Nord et les auditeurs sur antenne qui approuvent ou non que, paraît-il, ces majorations feraient diminuer le nombre de fumeurs.  Une certaine Sophie parlera d’hypocrisie de l’État car de facto les « qui ne peuvent s’en passer » - assez nombreux s’organisent pour acheter leur tabac en Belgique.   Bien sûr le présentateur de France Bleu Nord (à Lille) rétorquera que si la personne habite en Bretagne, il serait assez étonnant qu’elle fasse un tel trajet … ce à quoi répondra la franche interlocutrice : « -pas de souci, il y a un véritable trafic avec les routiers qui traversent régulièrement les frontières ».  Ah ces liens de solidarité qui rapprochent!
  Surtout aux enterrements par ailleurs : nous venons d’inhumé mon beau-frère André, grand fumeur, soixante-deux ans qui ne verra donc pas les larmes d’une Claudine qui l’aimait profondément, brusquement avec ce sentiment d’être amputée de son compagnon de près de quarante années de vie commune.  « - Courage petite sœur ! »  Moi aussi je pleure cet ami, plus qu’un frère qui m’encourageait continuellement !  Encore cette traversée ensemble de Paris avec mes CD en bandoulière pour les distribuer chez les producteurs et à France Télé! Évidemment, quand on n’est pas connu au départ, c’est assez difficile par la suite !  Lui croyait en moi…moi, de moins en moins.   « -Sorry grand frère (1,90m)! »   La preuve, jamais eu de réponses !  Je ne faisais pas partie de la grande famille du showbiz ;
 et j’avoue ne pas avoir vraiment fait l’effort pour y accéder, préférant voguer sur les mers et rêver en lisant des Henry de Monfreid et ses périples en Mer Rouge ; en Inde le haschisch était légal, mais pas en Égypte. Vous voyez le topo! Non, pas moi !  Jamais mon bateau n’a servi à transporter la moindre drogue.  Le seul commerce que j’avais projeté, c’était d’acheter des bâtons de vanille à Madagascar pour les livrer soit à la Réunion ou à l’île Maurice (1991).  Hélas !, des problèmes de santé m’obligèrent à m’envoler en urgence d’Antanarivo   vers la Belgique… et je laissai à Jean-Lou, mon skipper, le soin de commencer sans moi ce transport avec le « Spirit of Sindbad ».   Ma convalescence fut assez longue et c’est quelques près de dix mois plus tard qu’il me téléphonera d’Eilat en Israël, fauché, prétextant que le moteur hors-bord de l’annexe avait disparu et qu’il avait besoin d’argent pour le remplacer.  Sa copine à Nosy Be (Côte NE de Mada., où mouillait le bateau) m’avait pourtant prévenu qu’il était accro à la coke…je ne l’avais pas crue.   Et adieu mes dollars pour cette opération vanille !  Pour revenir à Paris, quant à ma guitare, elle avait eu son public : les dauphins de l’hémisphère sud pendant près de vingt ans… et me revoilà donc avec les tempes grisonnantes, pas vraiment l’idéal pour commencer une carrière de chanteur.  
 J’en reviens donc à la cigarette.  Bien que fumer n’a jamais été mon truc (d’après les autres) ,  - ici ce n’est qu’un demi-mensonge.  Il y eut des périodes d’addiction où je me levai à minuit courir acheter les Marlboro, très à la mode à l’époque, ce qui me faisait réfléchir et décider d’arrêter (cig arrête), mais le lendemain, il y avait toujours l’un de mes collaborateurs qui me tendait son paquet …et je refumais de plus bel. En Guadeloupe, le bateau de Renaud (genre de sabot hollandais de BD) en attente de son maître et chanteur, j’avais fait la connaissance de l’un de ses musiciens, un certain Jean-Michel B. …et ensemble avec nos guitares, j’avais placé sur « Nuage » de Django Reinhardt un début de texte suivant :
«  Tu fumes…Je fume…Je suis ton ami /  Briquet s’allume…Je te dis merci…/… »,
 où je tentais désespérément d’ajouter l’image du chameau (Camel) et du cowboy de Marlboro, mais sans jamais terminer cette tentative car il me semblait que ça donnait encore plus envie de fumer, alors que je cherchais par une chanson le moyen de stopper la cibiche.  Oui, mes chers lecteurs, il peut planer au-dessus de nos têtes des anges qui nous retiennent et bloquent ce besoin créatif quand il n’est pas bénéfique pour le sort des humains!  Enfin, c’est ma conviction !

Une décennie s’écoulera avec des hauts et des bas. Des décisions fermes et très vite les retombées avec, vous pensez bien, le propre mépris de ma personne.  Cependant, depuis quelques jours je ne touchais plus à une seule cigarette.  Nous savons que la première déclenchera les mille suivantes…et ça semblait fonctionner.   Un jeudi en fin d’après-midi, je me retrouve au centre culturel d’Ottignies-LLN pour apprécier les œuvres d’artistes peintres et ferai la connaissance de l’un d’eux, une certaine Anne dont la grâce et son style ne pouvait qu’attirer mon regard.  Très vite j’apprendrai qu’elle est végétarienne et, chance !, ne fume pas.  Elle accepte de me revoir et nous nous fixons pour un dîner en tête-à-tête le dimanche soir suivant.  La veille, le samedi, un peu rêveur en pensant à ma future rencontre, vers 20 H.,  sur la RTBF est retransmise la plus célèbre des versions du "Mariage de Mademoiselle Beulemans", avec l'inoubliable Christiane Lenain qui interprète Suzanneke en 1967.  Je connaissais bien Christiane Lenain et Jean-Pierre Loriot (son soupirant dans la pièce) qui venaient avec toute la troupe après leur spectacle du théâtre des Galeries pour se restaurer au Mouton d’Or, souvent jusqu’à très tard dans la nuit.  C’était au tour de Lucio, mon père, le patron, de les faire rire et les détendre. Assistant avec délectation face à la TV.. (et je ne fume toujours pas)… quand soudain le portable se met à carillonner.  «  - Et bien Georges ?  Tu n’as pas oublié, nous t’attendons, on va passer à table ? » Zut, oui, cette invitation m’était complètement sortie de la tête, sans doute suite à cette autre rencontre prometteuse du dimanche.   Dans l’empressement, sachant que je risquais de tomber à nouveau et ne pas vouloir puiser dans les paquets de cigarettes des autres hôtes, je m’arrêterai à la première station racheter au moins un paquet de Marlboro, les cigarettes que fume Michèle. Et ce sera un super dîner de chasse bien arrosé avec cigare et alcool à l’appui.  Le verdict tomba le dimanche matin au réveil.  Je transpirais et sentais le tabac et les aigreurs rances des lendemains...et je pense à ce rencart, dans quelques heures, avec cette belle végétarienne qui ne fumait.  Je sautai sur la guitare et dix minutes suffiront à replacer les mots de cette chanson sur un air de country que j’avais déjà composé auparavant « Le Contrat du Diable » ,  qui deviendra «  « Quoi tu fumes encore ! » Et plus jamais je n’eus envie de fumer.  Pour ceux qui veulent stopper, cette chanson a peut-être ici toute son utilité...enfin, si on donne le temps de l'écouter.  

 Aussi me revoilà avec ce rappel:   (Tiens tiens Ascoval c'est reparti?) 

Novembre en France …un mois sans fumer !  …Oui mais :
D’accord pour le droit à la grève,  mais est-ce nécessaire,  comme cela vient de se passer à St-Saulve,  une fois encore  - et une fois de trop -  qui m’oblige à pousser ce cri aux  manifestants des salariés d’Ascoval,  plus optimistes que la veille ,  vu que la situation semble se débloquer. 
 « - Mais Bon Dieu, arrêtez de brûler des vieux pneus,  dont la fumée noire envahit nos espaces de plus en plus pollués! »
La légitimité des travailleurs  doit-elle vous obliger à de tels actes (et pardon de les qualifier)  d’imbéciles ?
  Chantez plutôt cette chanson avec moi :

Le besoin de chaque homme doué de raison
Être et faire avec tous les autres
Solidaire partager le Grand’oeuvre 
De ce gigantesque champ de manœuvre



Le droit d’être utile ou Le blues du drapeau

Un drapeau m’effleura le visage
Alors que j’étais dans les nuages
Une caresse l’impression d’une présence
Me berça un instant comme un ange

Quand enfin réagirent tous mes sens
Me tournai vers cette chose si étrange
Circonstances liées à l’émotion
Lui donnèrent une toute autre dimension

Circonstances liées à l’émotion
Cent mille êtres suivaient ce drapeau
Revendication des professions
Le droit d’être utile à la nation

Vision symbolique exaltant les passions
Déployées dans les rues de la capitale
Les bannières ouvrières honorant le travail
Ressemblaient vues de loin à des flambeaux

Quand enfin je levai le regard
Découvris mais trop tard l’étendard
Ce dernier s’éloignait en silence
Réveillant en moi mieux qu’une fanfare

Cette vie oubliée de mon enfance
Me revint comme un souffle de fraîcheur
Ce léger soubresaut de bonheur
Donne envie de lancer mon âme au vent

Le besoin de chaque homme, doué de raison :
Être et faire avec tous les autres 
Solidaire, partager le Grand ‘œuvre
De ce gigantesque champ de manœuvre.

Arrangements :  Jean-Marie Dorval


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