mercredi 13 octobre 2021

 

13 octobre,  sortie du film "Freda" de la jeune réalisatrice  Gessica Généus,  pour nous témoigner  de la fierté de son peuple, les douze millions d'Haïtiens, frappés continuellement  par les cataclysmes. 

    C'est aussi une date anniversaire: Lucio notre papa, nous quitte à soixante-dix-neuf ans en 1999.  La fin d'un millénaire.  Quelque part, une mort comme il l'espérait : non pas    comme son propre père, Dom Alfredo-César Salles, à soixante-trois ans,  paralysé en fauteuil roulant et  dans un mouroir à l'hospice de Bruxelles en 1939, loin de son pays natal, le Portugal...loin de ses terres qu'il parcourait sur son cheval blanc.    Non, en pleine forme! Juste une rupture d'anévrisme,   avant un rendez-vous galant où l'attendait une belle...Et son esprit affable,  nous ses sept enfants,  ne nous  quittera jamais.  Merci Papa! 

 Chère Gessica , de ce terrible séisme (12 Janvier 2010) .  Serais tu une de ces âmes qui nous reviennent?  Oui, tu en es la preuve...L'éclatante vérité.   Je te dédie cette chanson!


Un clic sur ce lien pour écouter cette chanson

Les guitares de Jérôme Munafo.

 

 




Port-au-Prince

12 janvier 2010

Intro guitare

 

La Terre a tremblé vibrante de colère

Cités effondrées des corps empierrés

L’action humanitaire accourt du monde entier

Faut-il de tels séismes   pour lever les frontières ?

Refrain

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance

La Terre ici assume seule la faute

Tout juste veulent-ils mourir rejoindre dans la tombe

Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

 

 

Dans ce chaos sans bruit on suit le chien ça change

Sauvera-t-il quelques vies avec un peu de chance

Entre morts et vivants ça diminue la peine

Ni prêtre ni fossoyeur on inhume soi-même

 

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance

La Terre ici assume seule la faute

Tout juste veulent-ils mourir rejoindre dans la tombe

Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

 

De ce tableau fatal qui frappe les esprits

Entre le bien le mal quel est le juste prix

Après les chiens dociles les loups reprennent la ville

Bien sûr quelques familles choisiront l’exil !

 

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance

La Terre ici assume seule la faute

Tout juste veulent-ils mourir rejoindre dans la tombe

Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

 

Epilogue :

Aux rares miraculés échappés de ces ruines

Votre nouvelle vie en vaut deux ou trois mille

Que viennent à vous ces âmes devenues orphelines

Qui vous donneront la force de rebâtir la ville

Port-au-Prince…

Port-au-Prince…

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