mardi 22 mai 2018


Du fait de découvrir, grâce à l'émission de Catherine Ceylac "Thé ou Café" du dimanche 21 mai 2018,   un Thierry Marx,  restaurateur parisien  étoilé et végétarien qui s’orienta vers la cuisine moléculaire et prône le « flexitarisme* » (*j’imagine compromis entre le macho cannibale et l’élégante attitude très féminine   végane – ce que finalement reflète ma philosophie,  avec un + pour les légumes, fruits et oléagineux,) ,  me replonge automatiquement  à la croisée des chemins qui remonte à plus de trois décennies.  Une épouse,  mère de mes enfants,  quasi condamnée à trois années,  d’après le verdict d’examens cliniques,  à moins d’éliminer la Cause   (avec un grand C pour généraliser l’ensemble des facteurs perturbateurs - à joindre à la question de malnutrition, peut-être,  moi-même aussi vis-à-vis d’elle :   les contraintes d’un mari… qui sait ?) , me radicalisera vers un nouveau choix de vie en m’interdisant,  suite à la rencontre d’un certain physicien, violoncelliste, écrivain – son livre :  La guerre du cru -  de cuire les aliments. -  Je ne cite pas son nom,  car j’ai constaté que ses propres disciples (médecins,  journalistes et aventuriers publiant de nombreux essais)  ne l’ont plus jamais mentionné.  Il y a certainement un motus vivendi que j’ignore.  Bien que serviteur de ma plume qui m’oblige souvent à sortir des normes,  je m’y conforme  par respect et prudence.  Tout ce que je sais de ce visionnaire, que je n’ai plus jamais revu, condamné par un tribunal de province, c’est qu’il passa une quinzaine d’années derrière les barreaux,  réduit au silence,  interdit  de communiquer à  un groupe de plus de trois personnes. – Donc au milieu des années 80,  le bon docteur Michel V.  prendra soin de ma femme,  jusqu’à l’épouser et qu’elle vivra plus de trois ans,  c’est-à-dire plus de trente ;  que je démissionnerai de mon rôle de dirigeant d’entreprises axées sur la  restauration,  estimant ne plus pouvoir gagner ma vie au détriment de celle de mes clients –le radicalisme un peu absurde dont je suis conscient aujourd’hui ! - ;   d’avoir repris une guitare oubliée ;   remplacé un motor- yacht luxueux méditerranéen par un voilier rudimentaire océanique qui me conduira jusqu’en Mélanésie et finalement sera détruit en face du Surinam par un cargo fantôme la nuit ;  ce qui mettra un terme à ma soif d’horizons lointains pour me consacrer depuis une décennie à aimer une nouvelle épouse en Belgique qui brusquement aussi me quittera,  il y a plus d’un an. Ce fut  une année, de solitude peut-être,  mais bénéfique à la méditation quand-même,  tel un ermite nouant des liens plus spirituels et cosmiques, qu’il serait impossible d’avoir dans le cadre d’une vie de couple.  On pense trop à l’autre et pas assez aux autres et ces ruptures aussi sont un excellent carburant à l’inspiration,  que voilà, comme dirait Charles Aznavour, un de mes maîtres. :     

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